07.07.2023 | Nos zones floues de Messa Haddad (Dz/Be) – Concert de finissage par Christophe Bailleau (Fr/Be) | La Perche Bruxelles

07.07.2023 | Nos zones floues de Messa Haddad (Dz/Be) – Concert de finissage par Christophe Bailleau (Fr/Be) | La Perche Bruxelles

Pour le finissage de son exposition « Nos zones floues », l’artiste belgo-algérien Messa Haddad a invité Christophe Bailleau, artiste pluridisciplinaire français d’origine bretonne et basé en Fédération Wallonie-Bruxelles depuis une vingtaine d’années. Ce dernier proposera un concert électro-noise qui viendra clôturer une exposition où se sont mêlés les photographies et les dessins de Haddad, qui continue à explorer les zones intermédiaires, les espaces liminaires et zones de contact indéterminées et troubles.

Messa Haddad (Be)

Entre lumière noire et ombre étincelante, l’artiste explore la sensation de l’écoulement du temps. A la manière de planche contact argentique, il retranscrit des récits poétiques, mystérieux et énigmatiques

Ses compositions photographiques évoque des photos souvenirs comme des faux passés : Que s’est-il passé ? Est-ce un rêve ou le jardin de nos délices ?

Née le 13 juillet 1967 (Virton Saint-Mard) d’une mère belge et d’un père algérien, il a passé son enfance à Dusseldorf (De) et puis à Alger (Dz). Diplôme en Arts plastique, section communication de Saint-Luc (Tournai), il vit et travaille à Bruxelles depuis 1995.

Christophe Bailleau (Fr/Be)

Artiste pluridisciplinaire (musique donc mais aussi courts-métrages/vidéos, photo, bandes-son de théâtre, de danse,installations, écriture) qui officie depuis plus d’une vingtaine d’années à la lisière de l’electronica, de l’acoustique, de l’ambient, de la musique concrète ou encore du noise. Il a réalisé  une vingtaine de sorties solo, pas mal de projets collaboratifs (Pastoral, Prism…)  et des participations à de nombreuses compilations de musique expérimentale.

Il y a deux ans, IRM publiait l’EP « Persistance », généreuse collection de collaborations (Paradise Now, Jules Nerbard, A Limb, Prism)  d’une quarantaine de minutes à mi-chemin de la rêverie cosmique et du trip mystique, dont « Shooting Stars Can Last » sorti l’an dernier chez Optical Sound (en partenariat avec Transcultures/Transonic-Pépinières européennes de Création)avec l’apport de plusieurs amis créateurs sonores (Paradise Now, A Limb, Konejo, aMute,…) prend en quelque sorte la continuité en élargissant encore le champ des possibles.

Ambient onirique et pop incantatoire, kosmische musik mutante et noise cinématographique, drone contemplatif et electronica lyrique s’y télescopent avec un véritable sens de la progression narrative.

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