25.09 > 26.09.2021 | Transcultures – Pépinières de Création @ Festival Ibrida | Forli (It)

Silent Noise - Tamara Lai, BE, 2020, 5’29’’

« Quelles saveurs ici ? Quels parfums maintenant… » Nostalgie du temps d’avant… Insouciance, liberté de mouvement, chaleur humaine, nature… dont le Coronavirus lock down nous prive cruellement.

Ce nouveau vidéo-poème de Tamara Laï dont les images ont été filmées en des lieux et pays divers (Belgique, Chine, Ecosse, Italie, Pays-Bas) a été finalisé en résidence chez elle à Liège, en période de confinement.

Réalisation, écriture, montage image et son : Tamara Laï – Musique : Caroline Boë
Production : Thalamus Prod avec le soutien de Transcultures et des Pépinières européennes de Création

www.tamara-lai.be

Panacée - Maja Jantar, PL-NL, 2021, 10'56''

Panacée/pænəˈsiːə/ du latin panacēa, du grec ancien πανάκεια (panákeia), de πανακής (panakḗs, « tout-guérison »), de πᾶν (pân, « tout ») (équivalent à l’anglais pan-) + ἄκος (ákos , « guérir »). Panacea est une vision, celle de la guérison à travers les traditions – devenir soleil – sur les noms du pissenlit. Panacea est un rituel de passage, une recherche d’un lieu d’appartenance à travers une connexion avec des systèmes écologiques.

Avec le soutien de Transcultures et des Pépinières européennes de Création

majajantar.wordpress.com

No Lockdown Drift - Pastoral, BE/FR, 2020, 5’09’’

Réalisé en mode échange connecté pendant le printemps 2020 du premier confinement dû à la Covid-19 par le duo post pop Pastoral, Lockdown Drift capte l’attente, le flottement mais aussi la rêverie domestique, la transfiguration imaginaire et un forme de douce mélancolie.

Les images et les sons qui dialoguent entre les résidences wallonnes des protagonistes (Huy pour Christophe Bailleau et Mons pour Philippe Franck) sont toutes issus des espaces intérieurs et de leurs environs proches.

Une invitation à chérir le vivant sous ces différentes formes (humaines, animales, minérales, célestes…) et son pouvoir-espoir de métamorphose creative.

Production : Transcultures, Pépinières européennes de Création

soundcloud.com/christophe-bailleau
philippefranck.eu

After Covid_19 - Philippe Boisnard, FR, 2020, 7’

After Covid_19 fait partie des recherches sur les paysages de la catastrophe menées par Philippe Boisnard ces dernières années.

Cette création réalisée pendant le premier confinement global a été faite en live à partir de pure-data (logiciel de programmation graphique pour la création musicale et multimédia en temps réel) aussi bien en son qu’en image.

Ce paysage et son évolution tente de montrer esthétiquement l’émergence du vertige de l’épidémie. Comme une vision métaphorique, son crescendo est celui de la panique psychique de l’homme face à la déferlante de la pandémie.

Avec le soutien de Transcultures et des Pépinières européennes de Création

databaz.org/xtrm-art

Flux & Densités, Alain Wergifosse, BE, 2020, 5’

Dans un jeu de prismes, filtres et miroirs, Alain Wergifosse propose quelques fragments de traitements opto-mécaniques sur la lumière pure et sur quelques images numériques mises en feedback vidéo.

Ces images et sons sont issues d’un projet d’installation vidéo multicanale en work in progress pour la résidence croisée Vice Versa 2020-21 entre Transcultures (BE) et La Chambre Blanche (QBC).

Production : Transcultures, La Chambre Blanche, Pépinières européennes de Création

alainwergifosse.com

i-REAL - Monde_04_ALICE - Marc Veyrat, FR, 2021, 3’05

Ce Monde 04 en VR, inclu dans l’œuvre XR i-REAL, imaginé, programmé par Jonathan Juste et dont la composition sonore est signée Paradise Now, “s’architexture“ (-! Henri Lefebvre !-) autour de la totalité des mots utilisés dans “Les Aventures d’Alice au pays des merveilles“, célèbre roman publié par Lewis Carroll en 1865.

À l’intérieur de ce Monde obscur, “ob-scène“ du texte (-! Georges Bataille !-), les mots ®-CONSTITUENT au fil de notre progression des murs de textes / images aveuglants nous dévoilant progressivement des passages, des “Entre-eSPACES“ (-! Carole Brandon !-) au travers desquels nous pouvons progresser… La musique électro-rythmico-organique de Paradise Now (BE/FR) parcours les murs flottants de ce dédale lettriste comme à la recherche d’une proie mutante.

Direction : Marc Veyrat — Société i Matériel
Programmation & Conception 3D : Jonathan Juste — Pixelpirate
Son : Paradise Now Programmation, Développement VR & Webdesign : Lise Missillier — 89/92 R&D

Avec le soutien : Pixelpirate – 89/92 R&D – Institut Français — Culture VR – Transcultures – Pépinières européennes de Création – Laboratoire LLSETI (USMB) — Texte Image & Arts Numériques – Laboratoire CiTu Paragraphe (Paris 8) — ArTeC – World XR Forum — Crans-Montana – XR Kitchen

i-real.world

Visions of inside (Common Ground Project) – Kika Nicolela, BR, 2020, 8’51

Visions of inside est la première vidéo réalisée à partir de la base de données du Common Ground Project initiée par Kika Nicolela en avril 2020 en réaction à la crise de la Covid-19.

Il favorise la création d’une base de données partagée de vidéos, de sons et de textes d’artistes du monde entier, réfléchissant aux multiples enjeux soulevés par la crise et le verrouillage.

Surtout, l’objectif du Common Ground Project est d’utiliser collectivement la création comme moyen de communion et de résistance.

Kika Nicolela a travaillé le montage à partir de vidéos, sons et textes de Aline Yasmin & Alex Cepile, Anna Berndtson & Yingmei Duan, Anthony Siarkiewicz, Carlos Landaeta, Carlosmagno Rodrigues, Cecilia Dougherty, Christophe Litou, CRACA, Daniel Silvo, Davi Cavalcante, Gauthier Keyaerts, Gerard Chauvin,Gustavo Marcasse, Ivelina Ivanova,Isa Belle + Paradise Now, Jan Kather, John Sanborn, Jorge Lozano, Junebum Park, Katia Maciel, Kika Nicolela, Luana Lacerda, Marcia Beatriz Granero, Marina Fomenko, Mateusz Vianna, Mike Hoolboom, Mirella Brandi & Muep Etmo Nia Pushkarova, Nung-Hsin Hu, Philippe Boisnard, Phyllis Baldino, Rejane Cantoni, Samuel Bester, Sara Não Tem Nome, Simon Dumas, Simon Guiochet, Sonia Guggisberg, Susana Lopez, Ulf Kristiansen.

Coproduction : Transcultures, In progress asbl, Pépinières Européennes de Création

kikanicolela.com

Bien que le visage soit reconnu comme étant la « fenêtre de l’âme » et notre plus efficace et immédiat moyen de communication et d’expression, ce dernier est la seule partie de notre corps que nous ne voyons pas, sauf à travers une réflexion. Le visage est aussi rigoureusement soumis à un schéma universel de beauté et ceci plus que jamais, grâce à des applications populaires et bon marché, aplanissant toutes les différences.

Cette sélection présente des vidéos de Kika Nicolela qui abordent de différentes manières le pouvoir – et les limites – du gros plan.

WHAT DO YOU THINK OF ME ?
16 min, 2009

Réalisé lors de la Sumu Art Residency à Turku, en Finlande, l’artiste invite la population locale à la photographier avec un appareil photo et à la décrire en finnois. La vidéo explore la frontière entre portrait et autoportrait. Cette vidéo fait partie de la série « Affinités distantes », qui traite des stéréotypes culturels et de l’identité.

ECSTASY POEM
03min, 2006

Côte à côte, deux visages de la même femme regardent la caméra au ralenti extrême. Toutes les nuances de ses expressions peuvent être perçues. Dans un portrait, elle est jeune, au sommet de sa beauté. De l’autre, elle a environ 60 ans. La femme est l’actrice Liv Ullman, jouant dans deux films différents d’Ingmar Bergman. « Ecstasy Poem » soulève des questions de temps, d’identité, de représentation et d’acte de regarder.

CROSSING
09 min, 2003

Le simple fait de traverser une rue. Un acte ordinaire, quotidien, partagé par des milliers de personnes dans une seule ville dans un moment exactement corporel ; masses sans identité. Dans le flux, la confortable sensation d’être anonyme. Soudain, une rupture. Ce corps en suspens commence à s’exprimer et à se réinventer.

FLICKERING
3 min, 2009

L’obscurité totale. L’artiste répète inlassablement le même geste : elle allume une allumette, et elle la rapproche le plus possible de son visage. Elle utilise la lumière de l’allumette pour explorer son propre visage, ayant la visionneuse du caméscope comme miroir.

INWARD
20min, 2020

Une co-création avec Thomas Israel, INWARD revisite et reconfigure les images de plusieurs projets passés des deux artistes. Le résultat est un essai sur la solitude, sur l’isolement, sur les peurs que nous imposent nous-mêmes et les autres, sur notre éternel besoin de faire plus, d’avoir plus, d’être plus.

Kika Nicolela s’intéresse à la rencontre avec l’autre, médiée par la caméra – surtout, la caméra vidéo. Ses œuvres impliquent souvent des méthodes participatives, engageant les communautés dans le processus créatif, ainsi que la collaboration avec d’autres artistes et interprètes. Elle assimile à la fois des aspects fictionnels et documentaires dans ses œuvres d’images en mouvement, fabriquant un espace de fluctuation et d’indétermination dans lequel les frontières et les binaires opposés deviennent incongrus. Cette ambivalence dans l’image en mouvement est ce qu’elle recherche : des œuvres qui produisent une réelle expérience de l’ambiguïté même de notre propre subjectivité et du réel.
Diplômée en études cinématographiques de l’Université de Sao Paulo, Kika a également obtenu une maîtrise en beaux-arts à l’Université des arts de Zurich (ZHDK). Elle a reçu plusieurs bourses et prix internationaux de premier plan et a participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives dans le monde entier. Ses vidéos ont été projetées et primées dans des festivals de plus de 30 pays.
kikanicolela.com

Le nouveau travail de Kika Nicolela a été développé lors d’une résidence artistique dans le village de Calce (France), connu pour sa production de vins naturels. Nicolela a rencontré des habitants qui ont choisi les paysages – les endroits les plus important pour eux pour une raison personnelle – à partager avec l’artiste.

La vidéo résultante fusionne les images de les participants avec les lieux choisis, effaçant des parties de leur corps et des parties des éléments de la paysages, dans un jeu de transparences et d’opacités. Leurs voix et leurs corps deviennent partie intégrante
de ces paysages.

L’œuvre nous plonge dans une réflexion sur la relation et le lien entre l’homme et la nature, entre paysage et temps, entre lieu et mémoire.