Célèbre la force endurante des femmes à travers le prisme des déesses, ré-imaginées pour l’ère moderne.
À l’aube du XXe siècle, alors que les paysages industriels émergent dans un tumulte de machines, de bruit assourdissant et de suie omniprésente, les femmes travaillant dans les mines se forgent des existences marquées par des épreuves incessantes, mais également par une résilience hors du commun. Ces héroïnes silencieuses, trop souvent laissées en marge des récits historiques, sont aujourd’hui mises à l’honneur dans une exposition bouleversante. « Déesses et Hiercheuses » leur rend hommage, les érigeant en symboles de persévérance et de courage.
À travers une sélection minutieuse de photographies d’époque, d’objets personnels poignants et de récits authentiques, l’exposition nous plonge dans le quotidien de ces femmes dont le labeur acharné a soutenu, presque dans l’ombre, l’essor de l’industrie moderne. Elles deviennent, sous nos yeux, les piliers méconnus d’une époque révolue, et leurs histoires résonnent encore, vibrantes de cette humanité souvent oubliée, mais ô combien essentielle.
En parallèle à la réalité âpre des mines, se déploie un autre univers : celui des scènes brillantes d’opéra, où les visages des divas capturés dans des instants de grâce et d’émotion pure témoignent du pouvoir éternel de l’art. Chaque portrait devient un miroir de l’âme, une invitation à plonger dans la beauté du moment et à dialoguer avec des époques où l’expression artistique transcende les mots. Les étoiles de l’opéra, dans toute leur splendeur, nous rappellent que l’art, même face aux pires épreuves, possède ce don unique de nous élever, de nous émouvoir, et de nous inspirer.
Entre ces deux mondes – celui des mines et celui des scènes lyriques – surgit une forme d’alchimie moderne. Les portraits générés par intelligence artificielle, à la croisée des réalités historiques et des imaginaires artistiques, tissent un pont inédit entre les vies concrètes des mineures et les représentations réinventées des divas. Ces créations, empreintes de technologie, réinventent ces figures emblématiques et nous offrent une nouvelle lecture, à la fois tangible et rêvée, de leur existence et de leur héritage.
Informations
- 05.10 > 07.11.2024
- Couvent d’Hautrage
- 6, Grand’Place d’Hautrage, 7334 Saint-Ghislain
- 5€ à 8€
- Réservation en ligne
- septem.stghislain.be
Production
- Une présentation de Septem en partenariat avec Transcultures.
- Commissaire : Olivier Guyaux – Le Conservatoire numérique asbl
- Images croisées provenant des archives de : Musée de la Photographie à Charleroi, Musée de la Vie Wallonne – Province de Liège, Musée de la Mine et du Développement Durable à Bois-du-Luc, Tiny Gallery à Bruxelles, Maison de la Métallurgie et de l’Industrie à Liège, Archives et Musée de la Littérature à Bruxelles, Collection du Musée des Beaux-Arts de Mons, propriété de la Ville de Mons, en dépôt à l’Artothèque, Service Général du Patrimoine de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Pep’s