Ce septième livre des éditions Rhizome co-produit par Transcultures s’inscrit dans le projet de performance interdisciplinaire belgo-québécoise Les Oracles visant à construire des passerelles entre écrivains et chorégraphes, artiste sonore et vidéaste. Le premier Oracle, Percées est né de la percutante rencontre entre la poètesse Catrine Godin (Montréal) et la chorégraphe Karine Ledoyen (Québec), où gestes et mots se retrouvent en partie transposés en images et en sons en passant par le filtre des artistes belges – le vidéaste Thomas Israël et le créateur sonore Philippe Franck- qui, avec Simon Dumas (mise en scène), sont un trait d’union entre les deux volets des Oracles.
Depuis un temps d’avant le temps, celui des oracles de l’Antiquité, un couple de danseurs fait écho à la poésie incarnée de Catrine Godin. Elle est un « Je » féminin collectif s’adressant à un « Tu » masculin qui est, lui aussi, collectif. Un récit prenant racine dans cet univers mythologique où se déroule une complainte empreinte de défiance et d’amour.
Dans le second Oracle, Prototype no. 1, le duo constitué par l’auteure Martine Delvaux et la chorégraphe Manon Oligny croise le prototype et l’archétype en explorant comment l’imaginaire collectif produit des « filles en série ». Le second volet du diptyque aborde la question du rapport à l’autre (qu’il soit masculin ou féminin) dans le contexte de cette fabrication : quel regard poser sur le prototype d’une fille usinée ? Comment la représenter ?
Cet ouvrage qui résulte de cet échange fécond initié en 2015 et qui prendra fin en 2017, entre Rhizome (Québec) et Transcultures (Charleroi) comprend les textes de Catrine Godin pour la première performance des Oracles intitulée Percées et de Martine Delvaux pour la seconde, Prototype no.1 avec un prologue de Simon Dumas (Rhizome) et Philippe Franck (Transcultures).
Informations
- 07.2017
- productionsrhizome.org
Production
Ce projet et la publication qui l’accompagne ont bénéficié de l’aide financière du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec, de l’Entente de développement culturel intervenue entre le ministère de la Culture et des Communications du Québec et la Ville de Québec, de Transcultures et de la IXe Commission mixte permanente Québec/Wallonie-Bruxelles.