25.06 > 10.09.2023 | Transcultures @ ARTour – Biennale Art contemporain et Patrimoine 2023 (Be)

Avec pour fil d’Ariane la formule « Entre-Mondes », cette 14Ăšme Ă©dition propose de dĂ©couvrir des Ɠuvres de toutes disciplines qui interrogent les notions de territoires concrets ou imaginaires, d’espaces intermĂ©diaires, de frontiĂšres insaisissables, de dimensions singuliĂšres
 Autant de mondes parallĂšles – rĂ©els ou abstraits, sĂ©culaires ou expectatifs – auxquels les artistes contemporains, et eux seuls, peuvent nous donner l’accĂšs. Et pour cause : la production actuelle s’impose continuellement comme un monde Ă  part. Un lieu d’étonnement, de curiositĂ©, de questionnement. Un univers Ă  la fois Ă©loignĂ© et auquel nous sommes intimement liĂ©s.

En explorant la lisiĂšre de ces mondes auxiliaires, Ă  la rencontre de leurs habitants extraordinaires, nous pouvons observer et comprendre nos normes, sonder la question de l’altĂ©ritĂ©, poser un regard critique sur notre sociĂ©tĂ©.

MĂȘlant expositions et installations, la Biennale ARTour propose un parcours faisant Ă©tape dans neuf lieux emblĂ©matiques de la rĂ©gion du Centre, de La LouviĂšre Ă  Braine-le-Comte, en passant par Bois-Du-Luc, Écaussinnes et Soignies. Pas d’itinĂ©raire prĂ©Ă©tabli, la curiositĂ© fait loi !

Transcultures Ă  la Biennale ARTour 2023

Á Centrissime (La LouviĂšre centre), outre l’exposition du travail d’Arthur Delhaye, l’ artiste sonore et sound designer, Tommy Lawson propose le fruit de sa rĂ©sidence de crĂ©ation Ă  La LouviĂšre : une expĂ©rience intitulĂ©e “D’un monde (sONore) Ă  l’autre”. Un parcours gĂ©olocalisĂ©, au centre de La LouviĂšre, qui enchaĂźne les mini-rĂ©cits comme autant de « cartes postales » sonores. La SociĂ©tĂ© i MatĂ©riel propose le parcours de rĂ©alitĂ© augmentĂ©e ]PPP[ – Pol Pipoling Project, initiĂ©, dans un premiĂšre phrase, Ă  l’occasion des Ă©vĂ©nements du centenaire de l’anniversaire de la naissance de l’artiste pluridisciplinaire d’origine louviĂ©roise Pol Bury.

Au MusĂ©e de la Mine et du DĂ©veloppement Durable de Bois-du-Luc, ARTour multiplie les propositions. Les trois premiĂšres de nature contemplative : Manon Bouvry retranscrit en de multiples nuances ce que la nature offre Ă  voir et Ă  ressentir ; RĂ©gis Cotentin nous invite, par l’entremise de son installation audiovisuelle “Slyder” Ă  une plongĂ©e onirique Ă  mi-chemin entre le songe Ă©veillĂ© et le rĂȘve inconscient ; Camille Dufour crĂ©e des univers apocalyptiques oĂč la nature autant que les ĂȘtres subissent les ravages de nos modes de vie. IntitulĂ©e “La VoliĂšre”, l’installation vidĂ©o, assurĂ©ment sculpturale, imaginĂ©e par AndrĂ© Goldberg prĂ©sente une sĂ©rie de vidĂ©ographies dans des cages d’oiseaux sur socle. En prise directe avec le rĂ©veil Ă©cologique, la dĂ©marche transdisciplinaire menĂ©e par CĂ©cile Massart explore les modes de transmission de la mĂ©moire des sites de dĂ©chets radioactifs dans le paysage par des pratiques artistiques. L’artiste et commissaire aristique brĂ©silienne Kika Nicolela propose une sĂ©lection d’Ɠuvres numĂ©riques, toutes Ă©galement diffusĂ©es en NFT. Un phĂ©nomĂšne qui alimente notre curiositĂ©. Plasticien inclassable dĂ©jĂ  soutenu plusieurs fois par Transcultures, Maxime Van Roy questionne l’accumulation des couches de sĂ©diments se dĂ©posant dans le fond des ocĂ©ans (Elles se changent en eau).  Elodie Wysocki questionne les notions d’altĂ©ritĂ©. FascinĂ©e par les figures monstrueuses, dĂ©chues et bannies, l’artiste nourrit sa dĂ©marche plastique de crĂ©atures tout droit sorties de rĂ©cits et de mythes.

Outre ces exposition, Transcultures propose Ă©galement des performances sonopoĂ©tiques le 3 septembre (16h) au ChĂąteau Gilson avec (do.space) – l’artiste visuelle et performative Dominique Vermeesch avec son complice sonore daniel duchamP et le duo ordinaire ( le performer/poĂšte Eric Therer avec le musicien Stephan Ink).

ARTour 2023 - Bienvenue dans l’hyperrĂ©el - par Philippe Franck

La thĂ©matique des “entre-mondes » choisie pour cette quatorziĂšme Ă©dition d’ARTour (la derniĂšre qui sera coordonnĂ©e par Eric Claus qui l’a initiĂ©e et dĂ©veloppĂ©e, au sein du Centre culturel rĂ©gional, avec une force tranquille apprĂ©ciĂ©e par l’ensemble de ses partenaires) nous ouvrent avec sa sĂ©lection de projets Ă  d’autres dimensions interstitielles ou parallĂšles qu’il s’agit d’évoquer de maniĂšre poĂ©tique, polĂ©mique ou plus ou moins dĂ©tournĂ©e, pour les Ɠuvres visuelles, numĂ©riques, sonores et intermĂ©diatiques prĂ©sentĂ©es dans cette manifestation qui en fĂ©dĂ©rant une dizaine de lieux et proposant aussi des parcours urbains Ă  La LouviĂšre et d’autres villes de la RĂ©gion Centre, est, en soi, une prĂ©cieuse « entre-zone » crĂ©ative temporaire.

Bien avant l’avĂšnement du numĂ©rique et des bouleversements rĂ©cents de l’intelligence artificielle mythologie, les mythologies anciennes avaient le monde des Dieux et celui des Hommes mais aussi celui des ĂȘtres hybrides mi divins mi humains. Dans la GrĂšce antique, un demi dieu peut ĂȘtre issu d’une mortelle et d’un dieu (lequel revĂȘt une ou plusieurs apparences humaines et se livre volontiers Ă  ses jeux de sĂ©duction et de pouvoir), d’une dĂ©esse et d’un mortel, divinisĂ© pour ses exploits (tels les hĂ©ros historiques  Achille et Ajax de la guerre de Troie ou encore Hercule une fois venu Ă  bout de ses « 12 travaux ») ou encore un ĂȘtre surnaturel ensuite appelĂ© comme tel. Ces demi-dieux ont des qualitĂ©s Ă  la fois humaines et divines et agissent Ă©galement comme des sortes de messagers entre ces mondes permettant aussi d’intĂ©grer des Ă©vĂ©nements importants autrement alors incomprĂ©hensibles et de construire des rĂ©cits fondateurs.

Aujourd’hui ces mythes font partie de l’Histoire mais n’éclairent plus directement nos existences. Nous sommes devenus nos propres demi dieux paĂŻens via nos avatars et infinies projections de nous-mĂȘmes, le plus souvent fantasmagoriques. NĂ©anmoins ce besoin de trait d’union entre l’ « ici et maintenant » et un « dĂ©jĂ  ailleurs » reste plus que jamais vivace.

D’une certaine maniĂšre, nous Ă©voluons sans cesse, via nos Ă©crans et les rĂ©seaux, dans ces « entre-mondes » avec la difficultĂ© croissante d’identifier ce que serait le khaos primordial ou une rĂ©alitĂ© premiĂšre de plus en plus Ă©loignĂ©e. L’antagonisme entre « rĂ©el » et « virtuel » est aujourd’hui dĂ©passĂ© ; cette constatation est dĂ©sormais un lieu commun mais il nous semble intĂ©ressant de revenir ici rapidement sur ces notions ainsi que quelques autres qui sont au centre d’une dialectique devenue, au cours de ces derniĂšres dĂ©cennies accĂ©lerationnistes, de plus en plus Ă©lastique et complexe. […]

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26.06 > 10.09.2023 | Bois-du-Luc

RĂ©gis Cotentin - Slyder (installation audiovisuelle)

Slyder est une plongĂ©e onirique dans laquelle l’énergie des souvenirs compose avec le flux numĂ©rique. Entre songe Ă©veillĂ© et rĂȘve inconscient, des chimĂšres Ă©mergent d’entre ces deux mondes, avec le prĂ©sent en point de fuite. Elles tentent prendre vie en se projetant sur l’écran mental. On croit alors Ă  l’extraordinaire. Si aimer quelqu’un l’aide Ă  vivre. RĂȘver et aimer l’enfant qu’on n’a pas eu l’amĂšnerait-t-il Ă  la lumiĂšre ? Le porter Ă  l’écran lui donne-t-il une place dans le monde ?

SLYDER un espace ouvert

Autant que les arts traditionnels, les Ɠuvres digitales s’exposent aux exigences des spectateurs qui souhaitent reconnaĂźtre dans la matiĂšre numĂ©rique, une vie, un esprit et par-delĂ  les images, une prĂ©sence, du vivant. L’historien de l’art allemand Hans Belting affirme que « nous voulons voir des corps quand nous regardons des images. [
] Ce n’est que l’absence du corps », prĂ©cise-t-il, « qui crĂ©e la prĂ©sence propre aux images [
] Il existe donc, inhĂ©rente aux images, une ambivalence entre la vie et ce qui relĂšve en elles de leur caractĂšre mĂ©dial (qui) s’adresse Ă  notre capacitĂ© d’animation. [
] Notre part propre – la ‘reprĂ©sentation intĂ©rieure’ – et la leur – la ‘reprĂ©sentation extĂ©rieure’ – sont dans un processus d’échange rĂ©ciproque qui ne se laisse pas rĂ©duire Ă  la seule perception du rĂ©el.[1] »

En visionnant Slyder, le spectateur se projette dans une image « ouverte », pas de cadre, pas de fond, pas de commencement, pas de fin, l’espace digital Ɠuvre dans un univers infini. N’entretenant pas de lien avec le rĂ©el, les images dans Slyder apparaissent sans limite, sans Ă©chelle et nullement contraintes par les lois optiques de la perspective et les prĂ©ceptes de la mimĂšsis. La connivence plastique entre Ă©lĂ©ments de registres diffĂ©rents, voire opposĂ©s, crĂ©e un espace qui se compose Ă  partir d’un rĂ©seau de motifs, dont l’ordonnancement s’accomplit par transparence, incrustation et hybridation. Dans ce climat de corrĂ©lations, l’espace du film et sa floraison de figures rĂ©amorcent sans fin une sorte de fugue visuelle. Les formes, qui se compĂ©nĂštrent, entraĂźnent des phĂ©nomĂšnes de polymorphisme, des enchaĂźnements symboliques et des entrelacs allĂ©goriques dont les qualitĂ©s mĂ©tamorphiques agrĂšgent des unitĂ©s signifiantes en elles-mĂȘmes, qui laissent libre cours Ă  l’imaginaire.

SLYDER des temps entrelacés

Le numĂ©rique, de par ses capacitĂ©s illimitĂ©es dans la crĂ©ation d’ĂȘtres et d’objets inexistants mais vraisemblables, dĂ©veloppe une mise en forme du vivant selon une cohĂ©rence et une logique qui lui est propre.

Les simulacres dans Slyder n’ont pour « substance » que leur propre forme. Ils figurent des corps qui n’existent pas mais qui provoquent des perceptions et des sensations. Les images du film fabriquent des Ă©vanescences n’ayant comme seul fondement temporelle la lumiĂšre dans laquelle elles exposent leur instantanĂ©itĂ©. Au seuil de la lisibilitĂ©, celles-ci se dĂ©font sitĂŽt surgies de la trame pixellisĂ©e, se composent et se dĂ©composent sans cesse dans le flux des images. Mitoyennes Ă  la fois du visible et de l’invisible, elles surgissent puis s’éclipsent dans l’obscuritĂ© de l’écran.

Le film commence par des signes inattendus puis Ă©mergent progressivement des formes Ă©vocatrices. Les images donnent naissance Ă  une tension que notre Ɠil tente de rĂ©soudre en prĂ©sumant que quelque chose s’accomplit. L’équilibre visuel est instable mais des vibrations sonores Ă©veillent le sentiment de participer Ă  l’aventure temporelle des formes. De sĂ©quence en sĂ©quence, le film s’oriente progressivement vers des reprĂ©sentations biomorphiques. Des motifs qu’on serait tentĂ© d’appeler des morphĂšmes visuels se rĂ©vĂšlent peu Ă  peu. À regarder de prĂšs, les lignes et les formes transparentes prĂȘtent leurs combinaisons graphiques Ă  l’ébauche de figures qui cherchent Ă  fuir leur abstraction. Ce qu’on y voit rayonner, ce sont des entrelacements rythmiques de lignes qui viennent ajourer et dĂ©tendre la profondeur de l’écran numĂ©rique. L’écran est transformĂ© en un espace-temps sensible que le regard perçoit progressivement comme un univers concret. Des figures se manifestent enfin selon leurs propres temporalitĂ©s, passant de la rĂȘverie Ă  des rĂ©miniscences dotĂ©es d’une forme et d’une signification qui se prĂ©cisent en cours de composition

RĂ©gis Cotentin
Plasticien, rĂ©alisateur de films courts et crĂ©ateur d’installations.

« L’univers de RĂ©gis Cotentin flirte avec Edgar Allan Poe, les frĂšres Quay, Guy Maddin, Bunuel, Man Ray » » (RepĂ©rages) avec « des images et des dispositifs donnant Ă  voir le souvenir et le rĂȘve Ă  l’Ɠuvre » (Françoise Parfait, VidĂ©o, un art contemporain) « « Comme chez les grands crĂ©ateurs contemporains, Boltanski, Godard ou Ferrara, chez RĂ©gis Cotentin une image n’est pas d’abord un objet plastique mais une constellation psychique. L’image toujours semble revenir de trĂšs loin. » (Nicole BrĂ©nez)

RĂ©gis Cotentin s’est produit dans plus d’une cinquantaine de festivals et de centres d’art contemporains d’Europe, d’Asie et d’AmĂ©rique du Sud depuis 2001. Ses Ɠuvres font partie de la collection « Films & Nouveaux MĂ©dias » du Centre Georges Pompidou (Paris). Les musiques originales de ses films sont de sa propre crĂ©ation ou produites par des musiciens de la scĂšne Ă©lectronique internationale : DJ Olive (USA, New York), Pierre Bastien (France, NL, Rotterdam), Philip Jeck (UK, Liverpool), Scanner (UK, Londres), David Shea (Australie, Melbourne), Paradise Now (Belgique, Bruxelles).

RĂ©gis Cotentin est aussi historien d’art et commissaire d’exposition, responsable de l’art contemporain au Palais des Beaux-Arts de Lille, France.

Kika Nicolela - Digital Dreams - sélection NFT

Depuis plus de 10 ans, Transcultures a rĂ©guliĂšrement mis en avant les crĂ©ateurs issus des milieux Web Art, du Net Art, de la crĂ©ation en ligne/rĂ©seaux, que ce soit dans de multiples expositions en ligne ou physique. Avec l’avĂšnement des NTF (Non Fungible Token – qui permet de rendre un fichier numĂ©rique unique sous forme de jeton cryptographique stockĂ© sur une blockchain), Transcultures a continuĂ© de soutenir des artistes qui, s’ils n’ont pas attendu la blockchain pour proposer leurs Ɠuvres, ont vu ces derniĂšres annĂ©es leur travail enfin bĂ©nĂ©ficier d’une reconnaissance qui dĂ©passe les seuls milieux de la crĂ©ation numĂ©rique. Par-delĂ  les considĂ©rations historiques, c’est aussi l’émergence d’une nouvelle scĂšne artistique, plurielle et globale, composĂ©e autant d’artistes, de collectionneurs, de curateurs, de lieux d’exposition, de rĂ©seaux… qui s’est mise en place.

C’est dans ce cadre que l’artiste brĂ©silienne Kika Nicolela, plasticienne et vidĂ©aste, a proposĂ© une sĂ©lection d’Ɠuvres d’artistes de sa collection personnelle, qui utilisent diffĂ©rents supports, mais qui sont toutes diffusĂ©es en NFT. Celles-ci sont avant tout et principalement expĂ©rimentĂ©es dans le monde virtuel – sur l’écran mobile ou d’ordinateur du spectateur, que ce soit sur un site du “marketplace”, une galerie virtuelle ou une exposition mĂ©taverse.

Les NFT constituent un nouveau marchĂ© pour les fichiers numĂ©riques. Il s’agit aussi d’une nouvelle scĂšne artistique plurielle et dynamique. Les artistes sĂ©lectionnĂ©s mettent en tension ce que le concept de “rĂ©el” (qu’on oppose souvent au rĂȘve, au virtuel ou Ă  la fiction) pourrait vouloir dire, en proposant ici des “entre mondes” singuliers.

Artistes et oeuvres présenté.es :

qubibi | Alejandro Javaloyas | Marco Trevisani | Sobi Mutoharys | Dan Curtis (Odd Jobs) | Evelyn O | Olivier Bodini | Viola Rama 1 | Viola Rama 2 | Helio Santos | Patrick Tresset | Martina Menegon | Anna Malina 1 | Anna Malina 2 | Linda Dounia | Salawaki | Henrique Cartaxo | Sub Net | Sub Net 1 | Sub Net 2 | Sub Net + WONOW | Jason Hopkins (abhominal) | Itar Pas | guruguruhyena | LĂ­dice Silveira | Ker Chen | ethereal_interface | Henrique Cartaxo | Leon Vilhena | Strangepeo + worm | Strangepeo | Eric Souther | Chepertom | Chepertom 2 | Chepertom 3 | Sabato | A L Crego 1 | A L Crego 2 | LeChatN0ir | 0x3y3 | aitso | Leston | Daeinc | Rangga Purnama Aji | Renki Yamasaki 1 | Renki Yamasaki 2 | Renki Yamasaki 3 | Renki Yamasaki 4 | Renki Yamasaki 5 | Renki Yamasaki 6 | Renki Yamasaki 7 | hAyDiRoKeT | Eric Vernhes | canek zapata 1 | canek zapata 2 | canek zapata 3 | canek zapata 4 | VĂ­ctor Arce | Slava3ngl 1 | Slava3ngl 2 | Slava3ngl 3 | Guandanarian | elbi | Somfay | Stella Particula 1 | Stella Particula 2 | Stella Particula 3 | Thomas Israel | Gio Mariani 1 | Gio Mariani 2 | Futoji + decider | Pastelae | John Karel 1 | John Karel 2 | stipinpixel | Jerome Allavena | Francoise Gamma 1 | Francoise Gamma 2 | Francoise Gamma 3 | Francoise Gamma 4 | Francoise Gamma 5 | Francoise Gamma 6 | Patrick Tresset 1 | Patrick Tresset 2 | Eugene Vashchenko | hansup | David Umemoto 1 | David Umemoto 2 | la muerte de un perrito 1 | la muerte de un perrito 2 | Jon Cates | 」tu.uh’z | Dan Curtis (Odd Jobs) 1 | Dan Curtis (Odd Jobs) 2 | Diane Drubay | Thomas Israel | Eugene Vashchenko 1 | Eugene Vashchenko 2 | Eugene Vashchenko 3 | V5MT | SpĂžgelsesmaskinen | 0x3y3 | Eric Vernhes | Sky Goodman

Kika Nicolela (BR/BE) est une artiste visuelle et curatrice d’origine brĂ©silienne, basĂ©e Ă  Bruxelles. Elle s’intĂ©resse Ă  la rencontre avec l’autre, mĂ©diĂ©e par la camĂ©ra. Ses Ɠuvres impliquent souvent des mĂ©thodes participatives, engageant les communautĂ©s dans le processus crĂ©atif, ainsi que la collaboration avec d’autres artistes et interprĂštes.

Elle assimile Ă  la fois des aspects fictionnels et documentaires dans ses Ɠuvres d’images en mouvement, fabriquant un espace de fluctuation et d’indĂ©termination dans lequel les frontiĂšres et les binaires opposĂ©s deviennent incongrus. Cette ambivalence dans l’image en mouvement est ce qu’elle recherche : des Ɠuvres qui produisent une rĂ©elle expĂ©rience de l’ambiguĂŻtĂ© mĂȘme de notre propre subjectivitĂ© et du rĂ©el.

Outre des installations et des vidĂ©os, elle a Ă©galement produit ces derniĂšres annĂ©es des Ɠuvres NFT, proposĂ© des curations de ce type d’Ɠuvres numĂ©riques et dĂ©veloppe Ă©galement une collection de NFT d’artistes internationaux.

kikanicolela.com

26.06 > 10.09.2023 | Centrissime

Société i Matériel | Pol Pipoling Project

] P P P [ – XR Bury (Pol Pipoling Project) rend hommage Ă  l’inventivitĂ©Ì de Pol Bury, ce crĂ©ateur pluridisciplinaire et visionnaire (du surrĂ©alisme au cinĂ©tisme) et met en Ă©vidence des Ɠuvres et lieux emblĂ©matiques de son implantation sur le territoire louviérois.

Il permet de relier plusieurs lieux du centre-ville, du 27 avril au 14 mai, de maniĂšre ludique et poĂ©tique. ] P P P [ réaffirme autant l’importance du lien entre Pol Bury et sa ville natale que l’inventivitĂ© et l’exigence de cet artiste Ă  s’emparer des outils technologiques questionnant une nĂ©cessaire actualitĂ© de l’Art et  son engagement dans le quotidien.

Cette rĂ©alitĂ© augmentĂ©e sera accessible dans la ville via des affiches en Noir et Blanc ] P P P [ et ] . . . [ qui permettront Ă  toute personne munie d’un tĂ©lĂ©phone portable de dĂ©couvrir une interprĂ©tation artistique libre, visuelle et sonore, de certaines Ɠuvres sĂ©lectionnĂ©es de Pol Bury, spatialisĂ©es Ă  360°.

  • Transcultures, CiTu – Paragraphe de l’UniversitĂ© Paris 8, PĂ©piniĂšres EuropĂ©ennes de CrĂ©ation
  • Dans le cadre du Centenaire de Pol Bury – Avec le soutien de la Ville de La LouviĂšre, de la Loterie Nationale.
  • En partenariat avec CY Cergy Paris UniversitĂ©, l’Institu Acte, UniversitĂ© Paris 1 PanthĂ©on-Sorbonne, Europia, Maison des associations – La LouviĂšre

La SociĂ©tĂ© i MatĂ©riel : Marc Veyrat – conception / images, GaĂ«tan Le Coarer / conception & images, Jonathan Juste ): conception / programmation, Paradise Now – crĂ©ation poĂ©tique et sonore

Tommy Lawson - D’un monde (sONore) à l’autre

Parcours géolocalisé sonore dans La LouviÚre.

Notre environnement sonore peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un flux de sensations, d’informations produites par diverses activitĂ©s et circulations, notamment humaines. Ces flux peuvent ĂȘtre captĂ©s, enregistrĂ©s, analysĂ©s, et constituer le matĂ©riau d’une crĂ©ation artistique. De maniĂšre continue les espaces et les sons entrent en rĂ©sonnance. Ils gĂ©nĂšrent entre eux une interactivitĂ© qui façonne des paysages. Voyons-nous et Ă©coutons-nous ces paysages ? Et comment parvenir Ă  les rĂ©vĂ©ler, Ă  sonder leurs diffĂ©rentes dimensions, Ă  comprendre les processus qui les constituent ?

Il s’agit d’apprĂ©hender le territoire, le monde environnant quotidien, d’une maniĂšre diffĂ©rente, en mobilisant et en aiguisant le sens de l’écoute, afin de gĂ©nĂ©rer par un processus de phĂ©nomĂ©nologie sonore des reprĂ©sentations inĂ©dites qui rĂ©vĂšlent de nouveaux paysages, d’une richesse et d’une vĂ©ritĂ© insoupçonnĂ©es.

A partir de fragments sonores enregistrĂ©s in situ, l’artiste sonore et sound designer Tommy Lawson agence des mini-rĂ©cits, ou plutĂŽt des « cartes postales » sonores, dont l’écoute augmentĂ©e au casque rĂ©vĂšle la grande musicalitĂ© et la dimension paysagĂšre.

Télécharger la marche à suivre
TĂ©lĂ©charger l’application (androidiOS)

  • RĂ©sidence de crĂ©ation – La LouviĂšre. Une coproduction Transcultures, PĂ©piniĂšres
  • europĂ©ennes de CrĂ©ation / ARTour – Central. En partenariat avec City Sonic 20 ans.

Tommy Lawson

Artiste sonore, sound designer, performeur numérique. Il est aussi producteur et curateur d’évènements pour la promotion des musiques électroniques. Il développe des projets mêlant musique électronique et électroacoustique. Profondément attaché à l’idée de transversalité entre les arts, il réalise de nombreuses musiques et bandes sons en collaboration avec les arts plastiques, le vidéo-art et la danse contemporaine. Il développe en collaboration avec Armand Lesecq des outils de créations audio numériques et la lutherie informatique dans le domaine de la spatialisation sonore. Il réalise régulièrement des balades sonores géolocalisées en direction des publics afin de  leur permettre de vivre une expérience sonore augmentée en lien avec le patrimoine intangible d’un territoire. Il est à l’initiative des premiers mapping vidéo réalisés en Corse avec le collectif tunisien Design Lab Ă  l’occasion de la réouverture du musée de Bastia en 2009 d’une série de mapping vidéo dans le cadre des journées européennes du patrimoine.

En 2008, il crĂ©e Zone Libre, structure de création, production et de diffusion au travers laquelle il organise le Festival des arts sonores Ă©ponyme depuis 2019, entre art, science et nouvelles technologies. Cette manifestation de soutien à la création met l’accent sur le développement d’expériences transdisciplinaires et hypermédia inscrites dans le domaine sonore et des arts visuels.

zonelibres.com

Les rendez-vous d'ARTour

Le dimanche 3 septembre à 16 heures: performances sonopoétiques (à préciser).

ChĂąteau Gilson, rue de Bouvy 11, La LouviĂšre

Une coproduction Transcultures / City Sonic 20 ans / ARTour – Central.