
Avec pour fil dâAriane la formule « Entre-Mondes », cette 14Ăšme Ă©dition propose de dĂ©couvrir des Ćuvres de toutes disciplines qui interrogent les notions de territoires concrets ou imaginaires, dâespaces intermĂ©diaires, de frontiĂšres insaisissables, de dimensions singuliĂšres⊠Autant de mondes parallĂšles – rĂ©els ou abstraits, sĂ©culaires ou expectatifs – auxquels les artistes contemporains, et eux seuls, peuvent nous donner lâaccĂšs. Et pour cause : la production actuelle sâimpose continuellement comme un monde Ă part. Un lieu dâĂ©tonnement, de curiositĂ©, de questionnement. Un univers Ă la fois Ă©loignĂ© et auquel nous sommes intimement liĂ©s.
En explorant la lisiĂšre de ces mondes auxiliaires, Ă la rencontre de leurs habitants extraordinaires, nous pouvons observer et comprendre nos normes, sonder la question de lâaltĂ©ritĂ©, poser un regard critique sur notre sociĂ©tĂ©.
MĂȘlant expositions et installations, la Biennale ARTour propose un parcours faisant Ă©tape dans neuf lieux emblĂ©matiques de la rĂ©gion du Centre, de La LouviĂšre Ă Braine-le-Comte, en passant par Bois-Du-Luc, Ăcaussinnes et Soignies. Pas dâitinĂ©raire prĂ©Ă©tabli, la curiositĂ© fait loi !
Transcultures Ă la Biennale ARTour 2023
Ă Centrissime (La LouviĂšre centre), outre lâexposition du travail dâArthur Delhaye, lâ artiste sonore et sound designer, Tommy Lawson propose le fruit de sa rĂ©sidence de crĂ©ation Ă La LouviĂšre : une expĂ©rience intitulĂ©e âDâun monde (sONore) Ă lâautreâ. Un parcours gĂ©olocalisĂ©, au centre de La LouviĂšre, qui enchaĂźne les mini-rĂ©cits comme autant de « cartes postales » sonores. La SociĂ©tĂ© i MatĂ©riel propose le parcours de rĂ©alitĂ© augmentĂ©e ]PPP[ – Pol Pipoling Project, initiĂ©, dans un premiĂšre phrase, Ă lâoccasion des Ă©vĂ©nements du centenaire de lâanniversaire de la naissance de lâartiste pluridisciplinaire dâorigine louviĂ©roise Pol Bury.
Au MusĂ©e de la Mine et du DĂ©veloppement Durable de Bois-du-Luc, ARTour multiplie les propositions. Les trois premiĂšres de nature contemplative : Manon Bouvry retranscrit en de multiples nuances ce que la nature offre Ă voir et Ă ressentir ; RĂ©gis Cotentin nous invite, par lâentremise de son installation audiovisuelle âSlyderâ Ă une plongĂ©e onirique Ă mi-chemin entre le songe Ă©veillĂ© et le rĂȘve inconscient ; Camille Dufour crĂ©e des univers apocalyptiques oĂč la nature autant que les ĂȘtres subissent les ravages de nos modes de vie. IntitulĂ©e âLa VoliĂšreâ, lâinstallation vidĂ©o, assurĂ©ment sculpturale, imaginĂ©e par AndrĂ© Goldberg prĂ©sente une sĂ©rie de vidĂ©ographies dans des cages dâoiseaux sur socle. En prise directe avec le rĂ©veil Ă©cologique, la dĂ©marche transdisciplinaire menĂ©e par CĂ©cile Massart explore les modes de transmission de la mĂ©moire des sites de dĂ©chets radioactifs dans le paysage par des pratiques artistiques. Lâartiste et commissaire aristique brĂ©silienne Kika Nicolela propose une sĂ©lection dâĆuvres numĂ©riques, toutes Ă©galement diffusĂ©es en NFT. Un phĂ©nomĂšne qui alimente notre curiositĂ©. Plasticien inclassable dĂ©jĂ soutenu plusieurs fois par Transcultures, Maxime Van Roy questionne lâaccumulation des couches de sĂ©diments se dĂ©posant dans le fond des ocĂ©ans (Elles se changent en eau). Elodie Wysocki questionne les notions dâaltĂ©ritĂ©. FascinĂ©e par les figures monstrueuses, dĂ©chues et bannies, lâartiste nourrit sa dĂ©marche plastique de crĂ©atures tout droit sorties de rĂ©cits et de mythes.
Outre ces exposition, Transcultures propose Ă©galement des performances sonopoĂ©tiques le 3 septembre (16h) au ChĂąteau Gilson avec (do.space) – lâartiste visuelle et performative Dominique Vermeesch avec son complice sonore daniel duchamP et le duo ordinaire ( le performer/poĂšte Eric Therer avec le musicien Stephan Ink).
La thĂ©matique des âentre-mondes » choisie pour cette quatorziĂšme Ă©dition dâARTour (la derniĂšre qui sera coordonnĂ©e par Eric Claus qui lâa initiĂ©e et dĂ©veloppĂ©e, au sein du Centre culturel rĂ©gional, avec une force tranquille apprĂ©ciĂ©e par lâensemble de ses partenaires) nous ouvrent avec sa sĂ©lection de projets Ă dâautres dimensions interstitielles ou parallĂšles quâil sâagit dâĂ©voquer de maniĂšre poĂ©tique, polĂ©mique ou plus ou moins dĂ©tournĂ©e, pour les Ćuvres visuelles, numĂ©riques, sonores et intermĂ©diatiques prĂ©sentĂ©es dans cette manifestation qui en fĂ©dĂ©rant une dizaine de lieux et proposant aussi des parcours urbains Ă La LouviĂšre et dâautres villes de la RĂ©gion Centre, est, en soi, une prĂ©cieuse « entre-zone » crĂ©ative temporaire.
Bien avant lâavĂšnement du numĂ©rique et des bouleversements rĂ©cents de lâintelligence artificielle mythologie, les mythologies anciennes avaient le monde des Dieux et celui des Hommes mais aussi celui des ĂȘtres hybrides mi divins mi humains. Dans la GrĂšce antique, un demi dieu peut ĂȘtre issu d’une mortelle et d’un dieu (lequel revĂȘt une ou plusieurs apparences humaines et se livre volontiers Ă ses jeux de sĂ©duction et de pouvoir), dâune dĂ©esse et dâun mortel, divinisĂ© pour ses exploits (tels les hĂ©ros historiques Achille et Ajax de la guerre de Troie ou encore Hercule une fois venu Ă bout de ses « 12 travaux ») ou encore un ĂȘtre surnaturel ensuite appelĂ© comme tel. Ces demi-dieux ont des qualitĂ©s Ă la fois humaines et divines et agissent Ă©galement comme des sortes de messagers entre ces mondes permettant aussi dâintĂ©grer des Ă©vĂ©nements importants autrement alors incomprĂ©hensibles et de construire des rĂ©cits fondateurs.
Aujourdâhui ces mythes font partie de lâHistoire mais nâĂ©clairent plus directement nos existences. Nous sommes devenus nos propres demi dieux paĂŻens via nos avatars et infinies projections de nous-mĂȘmes, le plus souvent fantasmagoriques. NĂ©anmoins ce besoin de trait dâunion entre lâ « ici et maintenant » et un « dĂ©jĂ ailleurs » reste plus que jamais vivace.
Dâune certaine maniĂšre, nous Ă©voluons sans cesse, via nos Ă©crans et les rĂ©seaux, dans ces « entre-mondes » avec la difficultĂ© croissante dâidentifier ce que serait le khaos primordial ou une rĂ©alitĂ© premiĂšre de plus en plus Ă©loignĂ©e. Lâantagonisme entre « rĂ©el » et « virtuel » est aujourdâhui dĂ©passĂ© ; cette constatation est dĂ©sormais un lieu commun mais il nous semble intĂ©ressant de revenir ici rapidement sur ces notions ainsi que quelques autres qui sont au centre dâune dialectique devenue, au cours de ces derniĂšres dĂ©cennies accĂ©lerationnistes, de plus en plus Ă©lastique et complexe. […]
26.06 > 10.09.2023 | Bois-du-Luc
RĂ©gis Cotentin - Slyder (installation audiovisuelle)
Slyder est une plongĂ©e onirique dans laquelle lâĂ©nergie des souvenirs compose avec le flux numĂ©rique. Entre songe Ă©veillĂ© et rĂȘve inconscient, des chimĂšres Ă©mergent dâentre ces deux mondes, avec le prĂ©sent en point de fuite. Elles tentent prendre vie en se projetant sur lâĂ©cran mental. On croit alors Ă lâextraordinaire. Si aimer quelquâun lâaide Ă vivre. RĂȘver et aimer lâenfant quâon nâa pas eu lâamĂšnerait-t-il Ă la lumiĂšre ? Le porter Ă lâĂ©cran lui donne-t-il une place dans le monde ?
SLYDER un espace ouvert
Autant que les arts traditionnels, les Ćuvres digitales sâexposent aux exigences des spectateurs qui souhaitent reconnaĂźtre dans la matiĂšre numĂ©rique, une vie, un esprit et par-delĂ les images, une prĂ©sence, du vivant. Lâhistorien de lâart allemand Hans Belting affirme que « nous voulons voir des corps quand nous regardons des images. [âŠ] Ce nâest que lâabsence du corps », prĂ©cise-t-il, « qui crĂ©e la prĂ©sence propre aux images [âŠ] Il existe donc, inhĂ©rente aux images, une ambivalence entre la vie et ce qui relĂšve en elles de leur caractĂšre mĂ©dial (qui) sâadresse Ă notre capacitĂ© dâanimation. [âŠ] Notre part propre – la âreprĂ©sentation intĂ©rieureâ – et la leur – la âreprĂ©sentation extĂ©rieureâ – sont dans un processus dâĂ©change rĂ©ciproque qui ne se laisse pas rĂ©duire Ă la seule perception du rĂ©el.[1] »
En visionnant Slyder, le spectateur se projette dans une image « ouverte », pas de cadre, pas de fond, pas de commencement, pas de fin, lâespace digital Ćuvre dans un univers infini. N’entretenant pas de lien avec le rĂ©el, les images dans Slyder apparaissent sans limite, sans Ă©chelle et nullement contraintes par les lois optiques de la perspective et les prĂ©ceptes de la mimĂšsis. La connivence plastique entre Ă©lĂ©ments de registres diffĂ©rents, voire opposĂ©s, crĂ©e un espace qui se compose Ă partir dâun rĂ©seau de motifs, dont l’ordonnancement s’accomplit par transparence, incrustation et hybridation. Dans ce climat de corrĂ©lations, lâespace du film et sa floraison de figures rĂ©amorcent sans fin une sorte de fugue visuelle. Les formes, qui se compĂ©nĂštrent, entraĂźnent des phĂ©nomĂšnes de polymorphisme, des enchaĂźnements symboliques et des entrelacs allĂ©goriques dont les qualitĂ©s mĂ©tamorphiques agrĂšgent des unitĂ©s signifiantes en elles-mĂȘmes, qui laissent libre cours Ă lâimaginaire.
SLYDER des temps entrelacés
Le numĂ©rique, de par ses capacitĂ©s illimitĂ©es dans la crĂ©ation dâĂȘtres et dâobjets inexistants mais vraisemblables, dĂ©veloppe une mise en forme du vivant selon une cohĂ©rence et une logique qui lui est propre.
Les simulacres dans Slyder nâont pour « substance » que leur propre forme. Ils figurent des corps qui nâexistent pas mais qui provoquent des perceptions et des sensations. Les images du film fabriquent des Ă©vanescences nâayant comme seul fondement temporelle la lumiĂšre dans laquelle elles exposent leur instantanĂ©itĂ©. Au seuil de la lisibilitĂ©, celles-ci se dĂ©font sitĂŽt surgies de la trame pixellisĂ©e, se composent et se dĂ©composent sans cesse dans le flux des images. Mitoyennes Ă la fois du visible et de lâinvisible, elles surgissent puis sâĂ©clipsent dans lâobscuritĂ© de lâĂ©cran.
Le film commence par des signes inattendus puis Ă©mergent progressivement des formes Ă©vocatrices. Les images donnent naissance Ă une tension que notre Ćil tente de rĂ©soudre en prĂ©sumant que quelque chose sâaccomplit. LâĂ©quilibre visuel est instable mais des vibrations sonores Ă©veillent le sentiment de participer Ă lâaventure temporelle des formes. De sĂ©quence en sĂ©quence, le film s’oriente progressivement vers des reprĂ©sentations biomorphiques. Des motifs quâon serait tentĂ© dâappeler des morphĂšmes visuels se rĂ©vĂšlent peu Ă peu. Ă regarder de prĂšs, les lignes et les formes transparentes prĂȘtent leurs combinaisons graphiques Ă lâĂ©bauche de figures qui cherchent Ă fuir leur abstraction. Ce quâon y voit rayonner, ce sont des entrelacements rythmiques de lignes qui viennent ajourer et dĂ©tendre la profondeur de lâĂ©cran numĂ©rique. LâĂ©cran est transformĂ© en un espace-temps sensible que le regard perçoit progressivement comme un univers concret. Des figures se manifestent enfin selon leurs propres temporalitĂ©s, passant de la rĂȘverie Ă des rĂ©miniscences dotĂ©es dâune forme et dâune signification qui se prĂ©cisent en cours de composition
RĂ©gis Cotentin
Plasticien, rĂ©alisateur de films courts et crĂ©ateur dâinstallations.« Lâunivers de RĂ©gis Cotentin flirte avec Edgar Allan Poe, les frĂšres Quay, Guy Maddin, Bunuel, Man Ray » » (RepĂ©rages) avec « des images et des dispositifs donnant Ă voir le souvenir et le rĂȘve Ă lâĆuvre » (Françoise Parfait, VidĂ©o, un art contemporain) « « Comme chez les grands crĂ©ateurs contemporains, Boltanski, Godard ou Ferrara, chez RĂ©gis Cotentin une image nâest pas dâabord un objet plastique mais une constellation psychique. Lâimage toujours semble revenir de trĂšs loin. » (Nicole BrĂ©nez)
RĂ©gis Cotentin sâest produit dans plus dâune cinquantaine de festivals et de centres dâart contemporains dâEurope, dâAsie et dâAmĂ©rique du Sud depuis 2001. Ses Ćuvres font partie de la collection « Films & Nouveaux MĂ©dias » du Centre Georges Pompidou (Paris). Les musiques originales de ses films sont de sa propre crĂ©ation ou produites par des musiciens de la scĂšne Ă©lectronique internationale : DJ Olive (USA, New York), Pierre Bastien (France, NL, Rotterdam), Philip Jeck (UK, Liverpool), Scanner (UK, Londres), David Shea (Australie, Melbourne), Paradise Now (Belgique, Bruxelles).
RĂ©gis Cotentin est aussi historien d’art et commissaire d’exposition, responsable de lâart contemporain au Palais des Beaux-Arts de Lille, France.
Kika Nicolela - Digital Dreams - sélection NFT
Depuis plus de 10 ans, Transcultures a rĂ©guliĂšrement mis en avant les crĂ©ateurs issus des milieux Web Art, du Net Art, de la crĂ©ation en ligne/rĂ©seaux, que ce soit dans de multiples expositions en ligne ou physique. Avec l’avĂšnement des NTF (Non Fungible Token – qui permet de rendre un fichier numĂ©rique unique sous forme de jeton cryptographique stockĂ© sur une blockchain), Transcultures a continuĂ© de soutenir des artistes qui, sâils nâont pas attendu la blockchain pour proposer leurs Ćuvres, ont vu ces derniĂšres annĂ©es leur travail enfin bĂ©nĂ©ficier dâune reconnaissance qui dĂ©passe les seuls milieux de la crĂ©ation numĂ©rique. Par-delĂ les considĂ©rations historiques, câest aussi lâĂ©mergence dâune nouvelle scĂšne artistique, plurielle et globale, composĂ©e autant dâartistes, de collectionneurs, de curateurs, de lieux dâexposition, de rĂ©seaux… qui sâest mise en place.
Câest dans ce cadre que lâartiste brĂ©silienne Kika Nicolela, plasticienne et vidĂ©aste, a proposĂ© une sĂ©lection d’Ćuvres dâartistes de sa collection personnelle, qui utilisent diffĂ©rents supports, mais qui sont toutes diffusĂ©es en NFT. Celles-ci sont avant tout et principalement expĂ©rimentĂ©es dans le monde virtuel – sur lâĂ©cran mobile ou dâordinateur du spectateur, que ce soit sur un site du âmarketplaceâ, une galerie virtuelle ou une exposition mĂ©taverse.
Les NFT constituent un nouveau marchĂ© pour les fichiers numĂ©riques. Il sâagit aussi dâune nouvelle scĂšne artistique plurielle et dynamique. Les artistes sĂ©lectionnĂ©s mettent en tension ce que le concept de ârĂ©elâ (quâon oppose souvent au rĂȘve, au virtuel ou Ă la fiction) pourrait vouloir dire, en proposant ici des âentre mondesâ singuliers.
Artistes et oeuvres présenté.es :
qubibi | Alejandro Javaloyas | Marco Trevisani | Sobi Mutoharys | Dan Curtis (Odd Jobs) | Evelyn O | Olivier Bodini | Viola Rama 1 | Viola Rama 2 | Helio Santos | Patrick Tresset | Martina Menegon | Anna Malina 1 | Anna Malina 2 | Linda Dounia | Salawaki | Henrique Cartaxo | Sub Net | Sub Net 1 | Sub Net 2 | Sub Net + WONOW | Jason Hopkins (abhominal) | Itar Pas | guruguruhyena | LĂdice Silveira | Ker Chen | ethereal_interface | Henrique Cartaxo | Leon Vilhena | Strangepeo + worm | Strangepeo | Eric Souther | Chepertom | Chepertom 2 | Chepertom 3 | Sabato | A L Crego 1 | A L Crego 2 | LeChatN0ir | 0x3y3 | aitso | Leston | Daeinc | Rangga Purnama Aji | Renki Yamasaki 1 | Renki Yamasaki 2 | Renki Yamasaki 3 | Renki Yamasaki 4 | Renki Yamasaki 5 | Renki Yamasaki 6 | Renki Yamasaki 7 | hAyDiRoKeT | Eric Vernhes | canek zapata 1 | canek zapata 2 | canek zapata 3 | canek zapata 4 | VĂctor Arce | Slava3ngl 1 | Slava3ngl 2 | Slava3ngl 3 | Guandanarian | elbi | Somfay | Stella Particula 1 | Stella Particula 2 | Stella Particula 3 | Thomas Israel | Gio Mariani 1 | Gio Mariani 2 | Futoji + decider | Pastelae | John Karel 1 | John Karel 2 | stipinpixel | Jerome Allavena | Francoise Gamma 1 | Francoise Gamma 2 | Francoise Gamma 3 | Francoise Gamma 4 | Francoise Gamma 5 | Francoise Gamma 6 | Patrick Tresset 1 | Patrick Tresset 2 | Eugene Vashchenko | hansup | David Umemoto 1 | David Umemoto 2 | la muerte de un perrito 1 | la muerte de un perrito 2 | Jon Cates | ătu.uh’z | Dan Curtis (Odd Jobs) 1 | Dan Curtis (Odd Jobs) 2 | Diane Drubay | Thomas Israel | Eugene Vashchenko 1 | Eugene Vashchenko 2 | Eugene Vashchenko 3 | V5MT | SpĂžgelsesmaskinen | 0x3y3 | Eric Vernhes | Sky Goodman…
- Télécharger la liste complÚte des artistes et des oeuvres
- Commissariat artistique : Kika Nicolela en collaboration avec Philippe Franck
- Une coproduction Transcultures, PĂ©piniĂšres europĂ©ennes de CrĂ©ation / ARTour â Central.
- Avec le soutien de objkt.com
Kika Nicolela (BR/BE) est une artiste visuelle et curatrice dâorigine brĂ©silienne, basĂ©e Ă Bruxelles. Elle sâintĂ©resse Ă la rencontre avec lâautre, mĂ©diĂ©e par la camĂ©ra. Ses Ćuvres impliquent souvent des mĂ©thodes participatives, engageant les communautĂ©s dans le processus crĂ©atif, ainsi que la collaboration avec dâautres artistes et interprĂštes.
Elle assimile Ă la fois des aspects fictionnels et documentaires dans ses Ćuvres dâimages en mouvement, fabriquant un espace de fluctuation et dâindĂ©termination dans lequel les frontiĂšres et les binaires opposĂ©s deviennent incongrus. Cette ambivalence dans lâimage en mouvement est ce quâelle recherche : des Ćuvres qui produisent une rĂ©elle expĂ©rience de lâambiguĂŻtĂ© mĂȘme de notre propre subjectivitĂ© et du rĂ©el.
Outre des installations et des vidĂ©os, elle a Ă©galement produit ces derniĂšres annĂ©es des Ćuvres NFT, proposĂ© des curations de ce type dâĆuvres numĂ©riques et dĂ©veloppe Ă©galement une collection de NFT dâartistes internationaux.
kikanicolela.com
26.06 > 10.09.2023 | Centrissime
Société i Matériel | Pol Pipoling Project
] P P P [ – XR Bury (Pol Pipoling Project) rend hommage Ă lâinventivitĂ©Ì de Pol Bury, ce crĂ©ateur pluridisciplinaire et visionnaire (du surrĂ©alisme au cinĂ©tisme) et met en Ă©vidence des Ćuvres et lieux emblĂ©matiques de son implantation sur le territoire louvieÌrois.
Il permet de relier plusieurs lieux du centre-ville, du 27 avril au 14 mai, de maniĂšre ludique et poĂ©tique. ] P P P [ reÌaffirme autant lâimportance du lien entre Pol Bury et sa ville natale que lâinventivitĂ© et lâexigence de cet artiste Ă sâemparer des outils technologiques questionnant une nĂ©cessaire actualitĂ© de lâArt et son engagement dans le quotidien.
Cette rĂ©alitĂ© augmentĂ©e sera accessible dans la ville via des affiches en Noir et Blanc ] P P P [ et ] . . . [ qui permettront Ă toute personne munie dâun tĂ©lĂ©phone portable de dĂ©couvrir une interprĂ©tation artistique libre, visuelle et sonore, de certaines Ćuvres sĂ©lectionnĂ©es de Pol Bury, spatialisĂ©es Ă 360°.
- Transcultures, CiTu – Paragraphe de lâUniversitĂ© Paris 8, PĂ©piniĂšres EuropĂ©ennes de CrĂ©ation
- Dans le cadre du Centenaire de Pol Bury – Avec le soutien de la Ville de La LouviĂšre, de la Loterie Nationale.
- En partenariat avec CY Cergy Paris UniversitĂ©, l’Institu Acte, UniversitĂ© Paris 1 PanthĂ©on-Sorbonne, Europia, Maison des associations – La LouviĂšre
La SociĂ©tĂ© i MatĂ©riel : Marc Veyrat – conception / images, GaĂ«tan Le Coarer / conception & images, Jonathan Juste ): conception / programmation, Paradise Now – crĂ©ation poĂ©tique et sonore
Tommy Lawson - Dâun monde (sONore) Ă lâautre
Parcours géolocalisé sonore dans La LouviÚre.
Notre environnement sonore peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un flux de sensations, dâinformations produites par diverses activitĂ©s et circulations, notamment humaines. Ces flux peuvent ĂȘtre captĂ©s, enregistrĂ©s, analysĂ©s, et constituer le matĂ©riau dâune crĂ©ation artistique. De maniĂšre continue les espaces et les sons entrent en rĂ©sonnance. Ils gĂ©nĂšrent entre eux une interactivitĂ© qui façonne des paysages. Voyons-nous et Ă©coutons-nous ces paysages ? Et comment parvenir Ă les rĂ©vĂ©ler, Ă sonder leurs diffĂ©rentes dimensions, Ă comprendre les processus qui les constituent ?
Il sâagit dâapprĂ©hender le territoire, le monde environnant quotidien, dâune maniĂšre diffĂ©rente, en mobilisant et en aiguisant le sens de lâĂ©coute, afin de gĂ©nĂ©rer par un processus de phĂ©nomĂ©nologie sonore des reprĂ©sentations inĂ©dites qui rĂ©vĂšlent de nouveaux paysages, dâune richesse et dâune vĂ©ritĂ© insoupçonnĂ©es.
A partir de fragments sonores enregistrĂ©s in situ, lâartiste sonore et sound designer Tommy Lawson agence des mini-rĂ©cits, ou plutĂŽt des « cartes postales » sonores, dont lâĂ©coute augmentĂ©e au casque rĂ©vĂšle la grande musicalitĂ© et la dimension paysagĂšre.
Télécharger la marche à suivre
TĂ©lĂ©charger l’application (android – iOS)
- RĂ©sidence de crĂ©ation â La LouviĂšre. Une coproduction Transcultures, PĂ©piniĂšres
- europĂ©ennes de CrĂ©ation / ARTour â Central. En partenariat avec City Sonic 20 ans.
Tommy Lawson
Artiste sonore, sound designer, performeur numeÌrique. Il est aussi producteur et curateur dâeÌveÌnements pour la promotion des musiques eÌlectroniques. Il deÌveloppe des projets meÌlant musique eÌlectronique et eÌlectroacoustique. ProfondeÌment attacheÌ aÌ lâideÌe de transversaliteÌ entre les arts, il reÌalise de nombreuses musiques et bandes sons en collaboration avec les arts plastiques, le videÌo-art et la danse contemporaine. Il deÌveloppe en collaboration avec Armand Lesecq des outils de creÌations audio numeÌriques et la lutherie informatique dans le domaine de la spatialisation sonore. Il reÌalise reÌgulieÌrement des balades sonores geÌolocaliseÌes en direction des publics afin de leur permettre de vivre une expeÌrience sonore augmenteÌe en lien avec le patrimoine intangible dâun territoire. Il est aÌ lâinitiative des premiers mapping videÌo reÌaliseÌs en Corse avec le collectif tunisien Design Lab Ă lâoccasion de la reÌouverture du museÌe de Bastia en 2009 dâune seÌrie de mapping videÌo dans le cadre des journeÌes europeÌennes du patrimoine.
En 2008, il crĂ©e Zone Libre, structure de creÌation, production et de diffusion au travers laquelle il organise le Festival des arts sonores Ă©ponyme depuis 2019, entre art, science et nouvelles technologies. Cette manifestation de soutien aÌ la creÌation met lâaccent sur le deÌveloppement dâexpeÌriences transdisciplinaires et hypermeÌdia inscrites dans le domaine sonore et des arts visuels.
Les rendez-vous d'ARTour
Le dimanche 3 septembre à 16 heures: performances sonopoétiques (à préciser).
ChĂąteau Gilson, rue de Bouvy 11, La LouviĂšre
Une coproduction Transcultures / City Sonic 20 ans / ARTour â Central.
Informations
- 25.06 > 10.09.2023
- Entrée libre
- La LouviĂšre
- Télécharger la leaflet
- artour.be
Production
- ARTour 2023 : Central avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Commissaire général.
- Partenariat : Centre Daily-Bul & Co, MILL, MusĂ©e de la Mine et du DĂ©veloppement Durable, Le Gilson, Centrissime, Espace PhilomĂšne, CollĂ©giale Saint-Vincent, Centre dâArt et de Culture Soignies, Ancienne Verrerie, Transcultures.