Nul doute que cette année 2020 restera gravée dans nos mémoires -si pas dans nos corps- meurtries. Depuis le premier confinement au printemps 2020, Transcultures a voulu agir en réseau (humain d’abord !) en lançant l’initiative No Lockdown Art (#NoLA 2020) qui a été accueilli avec enthousiaste par des centaines d’artistes et concepteurs de projets culturels issus du monde entier.
La deuxième « vague pandémique » de ces derniers mois nous a stimulé pour lancer d’autres projets participatifs et prospectifs en direction d’artistes sonores et multimédiatiques (dont les Transonic Winter Live Sessions qui à partir du 18 décembre 2020 – jusque février 21 – déposeront, chaque vendredi, sur le bandcamp du label Transonic produit par Transcultures, un nouveau concert « de chambre » par des créateurs sonores belges, français, polonais, maltais, nord-américains…).
Vous retrouverez également sur le bandcamp de Transonic de nouvelles pièces No Lockdown Sonopoetics (Paradise Now invitant des auteurs/lecteurs voyageurs) ainsi que l’album audio et multimédia Flux & Densités – prologue de fin d’une première résidence création numérique/recherche du créateur indisciplinaire belge Alain Wergifosse qui a collaboré avec l’historienne de l’art et commissaire artistique québécoise Anne-Sophie Blanchet (dans le cadre de l’échange belgo-québécois « Vice Versa » Transcultures-La chambre blanche). Transonic se fait écouter et voir aussi dans Second Life via l’initiative de l’électronicien libre A Limb et ses amis avatars électro voyageurs. Nous n’oublions pas le « réel présentiel » avec une exposition autour des « sculptures documentaires » (pour la fin de thèse sur ce sujet) de Pierre Larauza au Centre Tour à Plomb de Bruxelles, et la matérialisation de notre partenariat fidèle et fécond avec la section Images dans le milieu (IDM – encore bravo à Jean-François Octave qui l’a piloté, de plus en plus haut, pendant 33 ans) de l’école des arts visuels de Mons Arts2 qui continue son périple d’expositions itinérantes et toujours différentes passant en décembre et janvier au BPS22 de Charleroi.
Refusant activement le confinement des imaginaires et un isolement émotionnel tout aussi virale, toute l’équipe de Transcultures vous souhaitent une fin d’année (avec en cadeau pour le réveillon du 31 décembre, la compilation arts sonores en ligne After City Sonic 2019-20) si pas festive toujours créative et curieuse des singularités croisées.
There is no doubt that this year 2020 will remain engraved in our troubled memories if not in our bodies. Since the first confinement in spring 2020, Transcultures wanted to act in a network (human network first!) by launching the No Lockdown Art initiative (#NoLA 2020) which was enthusiastically received by hundreds of artists and project designers. culture from around the world.
This second « pandemic wave » of recent months has stimulated us to launch other participatory and prospective projects in the direction of sound and multimedia artists (including the Transonic Winter Live Sessions which from December 18 2020 – till February 21 – will submit, each Friday, on the bandcamp of the Transonic label produced by Transcultures, a new « chamber » concert by sound creators from Belgium, France, Poland, Malta, North America …).
You will also find on the Transonic bandcamp new No LockdownSonopoetics pieces (Paradise Now inviting traveling authors / readers) as well as the audio and multimedia album Flux & Density – prologue at the end of a first digital creation / research residency. of the indisciplinary Belgian creator Alain Wergifosse who collaborated with the art historian and Quebec artistic curator Anne-Sophie Blanchet (as part of the « Vice Versa » exchange between Transcultures-La Louvière and La chambre blanche-Québec). Transonic is heard and also seen in Second Life via the initiative of the free electronic technician A Limb and his avatar friends traveling electro. We do not forget the « real face-to-face » with an exhibition around the « documentary sculptures » (for the end of the thesis on this subject) by Pierre Larauza at the Center Tour à Plomb in Brussels, and the materialization of our faithful and fruitful partnership with the ‘Images dans le milieu’ (visual arts in the context) section (IDM – again bravo to Jean-François Octave who led it, higher and higher, for 33 years) of the school of visual arts of Mons Arts2 which continues its journey of traveling and always different exhibitions passing in December and January at BPS22 in Charleroi.
Actively refusing the confinement of imaginations and an equally viral emotional isolation, the entire Transcultures team wish you an end of the year (with as a gift for December 31st, the online sound arts compilation After City Sonic Winter Sessions 2019-20) if not festive, hopefully always creative and curious about crossed singularities.
News
17.12.2020 > 16.01.2021
Centre Tour à Plomb
Bruxelles
Des mouvements que je n’aurais jamais pu faire
Pierre Larauza
exposition de sculptures documentaires/documentary sculptures exhibition
Pierre Larauza (artiste interdisciplinaire, co-fondateur du collectif t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e) présente au Centre Tour à Plomb (Bruxelles) un travail tridimensionnel qu’il qualifie de « sculpture documentaire » prenant la forme de reconstitutions historiques grandeur nature reproduisant des mouvements historiques et des faits-divers mass-médiatisés qui l’ont particulièrement marqué : d’un geste sportif culte à une bavure policière raciste. Quatre mouvements symboles d’invincibilité, d’inventivité, d’iniquité ou encore d’interdit, qui donnent lieu ici à quatre installations plastiques. Chaque sculpture documentaire décompose fidèlement ces mouvements iconiques et fige ainsi dans l’espace-temps une seconde emblématique d’un fragment du réel : un portrait en sculpture présenté comme une alternative iconoclaste à la médiatisation de masse faussée, plate et désincarnée de la réalité.
« Ces oeuvres sont élaborées à partir d’un travail d’investigation, qui inclut la rencontre de personnes clés y compris les protagonistes (du sauteur en longueur Mike Powell à la patineuse française Surya Bonaly en passant par Samaria Rice, la mère de l’enfant tué par un policier à Cleveland en 2014), couplé à l’analyse de documents d’archives de natures hétérogènes (archives sonores, images de vidéosurveillance, images télévisées, vidéos amateurs, rapport de police, etc.). De ces témoignages et données récoltées, ne figure, dans les sculptures documentaires présentées au public, que le minimum nécessaire pour comprendre la trajectoire du mouvement physique en tant que tel. (…) Les informations présentant le contexte où sont nés ces mouvements ne sont pas inscrites dans la sculpture en tant que telle ; elles appartiennent au paratexte de l’oeuvre, à son savoir latéral : dans le cartel des oeuvres et plus encore dans l’ouvrage dédié les accompagnant, tel le contre-champ documentaire de la sculpture documentaire. L’évolution de ces sculptures au fil des témoignages et enquêtes menés transforment les œuvres en processus et, inversement, ce processus en œuvre. Qu’il s’agisse d’un mouvement record, d’une invention « chorégraphique », d’un mouvement interdit ou d’un mouvement raciste (ou considéré comme tel), ces mouvements reproduits comblent une image manquante, celle qui m’a manqué, celle qui vous permet de comprendre une image avec son propre corps. »
Pierre Larauza
Pierre Larauza (interdisciplinary artist, co-founder of the collective transitscape) presents at the Center Tour à Plomb (Brussels) a three-dimensional work which he describes as a “documentary sculpture” taking the form of life-size historical reconstructions reproducing historical movements and mass-mediated news items, which particularly marked him: from a cult sporting gesture to a racist police blunder. Four movements, symbols of invincibility, inventiveness, iniquity or still forbidden, which give rise here to four visual installations. Each documentary sculpture faithfully decomposes these iconic movements and thus freezes in space-time an emblematic second of a fragment of reality: a portrait in sculpture presented as an iconoclastic alternative to the distorted, flat and disembodied mass media coverage of reality.
« These works are developed from investigative work, which includes meeting key people including the protagonists (the long jumper Mike Powell to the French skater Surya Bonaly via Samaria Rice, the mother of the child killed by a police officer in Cleveland in 2014), coupled with the analysis of archival documents of a heterogeneous nature (sound archives, video surveillance images, television images , amateur videos, police report, etc.). Of these testimonies and data collected, only the minimum necessary to understand the trajectory of physical movement as such appears in the documentary sculptures presented to the public. (…) The information presenting the context in which these movements were born are not inscribed in the sculpture as such; they belong to the paratext of the work, to its lateral knowledge: in the cartel of works and even more in the dedicated work accompanying them, such as the documentary counter-field of documentary sculpture. The evolution of these sculptures through the testimonies and investigations carried out transform the works into a process and, conversely, this process into work. Whether it is a record movement, a « choreographic » invention, a prohibited movement or a racist movement (or considered as such), these reproduced movements fill in a missing image, the one I missed, the one that allows you to understand an image with its own body. »
Pierre Larauza
17.12.2020 > 16.01.2021
Sur rendez-vous/on appointment
Centre Tour à Plomb – Rue de l’Abattoir, 24 – Bruxelles
Dans le cadre de de l’achèvement par l’artiste de son Doctorat en Art et sciences de l’art mené conjointement à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles.
In the framework of the artist’s completion of his Doctorate in Art and Art Sciences conducted jointly at the Free University of Brussels (ULB) and the Royal Academy of Fine Arts in Brussels.
Avec le soutien du/With the support of : Centre de recherche CiAsp, de Transcultures, Pépinières européennes de Création et de t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e asbl.
Depuis le lancement, en 2008, des Emergences numériques et sonores, programme d’accompagnement de projets d’étudiants d »école d’art, Transcultures a développé des liens complices avec la section IDM (Image dans le milieu) de l’école des arts visuels de Mons (devenu Arts2), et son professeur responsable Jean-François Octave.
Chaque année plusieurs étudiants d’IDM ont été sélectionnés à la suite des ateliers Emergences proposés par Transcultures avec et à Arts2 et diffusés ensuite au festival international des arts sonores City Sonic mais aussi dans diverses manifestations partenaires de Transcultures en Belgique et à l’international. Après les Abattoirs de Mons (lieu de patrimoine qui a déjà accueilli certains étudiants d’IDM/Arts2 à l’occasion des éditions du festival City Sonic à Mons), c’est aujourd’hui le BPS22 (Musée d’Arts de la Province du Hainaut) qui accueille une deuxième exposition de ce projet (qui sera ensuite présenté, avec une nouvelle exposition, au MACs – Grand-Hornu).
Cette exposition est l’une des étapes de la tournée d’adieu du plasticien multidisciplinaire Jean-François Marie Octave, après 33 ans à la tête de l’Atelier. Elle témoigne du foisonnement d’IDM, des différents médias utilisés, en confrontant des pièces d’artistes de générations différentes et réunit des oeuvres d’anciens (qui ont souvent développé depuis une trajectoire professionnelle intéressante) et actuels étudiants d’IDM.
Elles témoignent aussi – comme le fait également la publication Le premier jour du reste de ma vie, édité par La Lettre Volée et Arts2, dont Transcultures et les Pépinières européennes de Création sont également partenaires – aussi de manière dynamique, exigeante, transhistorique et indisciplinaire – un approche qui réunit aussi Transcultures et IDM/Arts2.
Artists @ BPS22 : Muriel ADAM, Igor ADAMSKYI, Manu BAYON, Thalia BEAUCLAIR, C.E.C. BLANC MURMURE, Maïa BLONDEAU, Philippe BOUILLON, Jérôme BOULANGER, Julien BRUNET, Sacha BULUK, Samuel COISNE, Thibault DANHAIVE, Hassan DARSI, Micha DERIDDER, Thibaut DROUILLON, Arnaud EECKHOUT & Sébastien HERICKX, Julien GERBER, Rémy HANS, HELL’O, Coline HONORE, Virginie HUYGHEBAERT, Stéphanie KERCKAERT, Manon LOUIS, Karine MARENNE, Jean-François OCTAVE, Brigitte RIBAUCOURT, Sylvie RONFLETTE, Edurne RUBIO & Maria JEREZ, Emmanuel SELVA, Gladys SIDDI, Maxime VAN ROY & Thibault MADELINE, VOID.
Since the launch in 2008 of Digital and Sound Emergences, a program to support art school student projects, Transcultures has developed close ties with the IDM (Image in the middle) section of the school. of the visual arts of Mons (now Arts2), and its responsible professor Jean-François Octave. Each year, several IDM students were selected following the Emergences workshops offered by Transcultures with and at Arts2 and then broadcast at the international festival of sound arts City Sonic but also in various partner events of Transcultures in Belgium and internationally.
After a first exhibition @ Les Abattoirs in Mons, the project continues with a second iteration @ BPS22 (Museum of Arts of the Province of Hainaut), which brings together works by ex Arts2 students (who have often developed an interesting professional career) and current IDM students also shows – as also does the publication Le premier jour du reste de ma vie – The first day of the rest of my life, edited by La Lettre Volée and Arts2, of which Transcultures and the European Pepinieres of Creation are also partners – in a dynamic, demanding, transhistoric and undisciplinary way – an approach that also brings together Transcultures and IDM/Arts2.
Transcultures
– La Louvière
+ La Chambre Blanche – Québec
Flux & Densités
Alain Wergifosse + Anne-Sophie Blanchet
video + podcast interview + sound piece
Résidences Croisées création numérique/recherche Vice Versa 2020-21 | Transcultures <> La Chambre Blanche
Pour la première phase de conception de la résidence croisée création numérique/recherche Transcultures (Be) – La Chambre Blanche (Qc) 2020-21 associant le créateur multimédia et sonore belge Alain Wergifosse à l’historienne de l’art/commissaire d’exposition québécoise Anne-Sophie Blanchet, Alain Wergifosse s’est intéressé à l’univers de la physique optique en s’attardant tout particulièrement sur la lumière et à ses différentes manifestations. Le temps, le mouvement et les couleurs sont autant de pistes d’explorations, à la fois empiriques et conceptuelles qui, à terme, devraient donner lieu à la création d’une installation immersive et interactive inédite.
Pour cette fin de résidence chez Transcultures, Alain Wergifosse propose un album multimédia Flux & Densités sur le label Transonic piloté par Transcultures. Celui-ci comprend une vidéo résultant des premières expérimentations de l’artiste dans le cadre de ce projet (il ne s’agit donc pas de l’œuvre finale, mais d’une incursion privilégiée à l’intérieur de son processus créatif), un podcast d’Alain Wergifosse en conversation avec Anne-Sophie Blanchet (explorant quelques-unes de ses influences et de ses sources d’inspiration jusqu’à certains des grands concepts qui traversent sa pratique et sa recherche actuelle pour le projet Flux & Densités) ainsi que des pièces sonores inédites.
Digital creation/research crossed residency Vice Versa 2020-21 | Transcultures <> La Chambre Blanche
The first phase of the digital creation / research residency exchange between Transcultures (Be) and La Chambre Blanche (Qc) associates the Belgian multimedia and sound artist Alain Wergifosse with the Quebec art historian / curator Anne-Sophie Blanchet. Alain Wergifosse has been interested in optical physics, focusing in particular on light and its different manifestations. Time, movement and colors are all avenues of exploration, both empirical and conceptual which, in the long term, should give rise to the creation of an unprecedented immersive and interactive installation.
For the end of this ‘Vice Versa’ residency at Transcultures, Alain Wergifosse offers a multimedia album called “Flux & Densities” on the Transonic label managed by Transcultures. This includes a video resulting from the artist’s first experiments within the framework of this project (it is therefore not the final work, but a privileged foray into his creative process), a podcast by Alain Wergifosse interviewed by Anne-Sophie Blanchet (exploring some of her influences and sources of inspiration up to some of the major concepts that cross her practice and her current research for the Flux & Densities project) as well only original sound pieces.
Production : Transcultures, La Chambre Blanche
Dans le cadre de la / In the framework of the Commission mixte permanente (CMP) Québec/Wallonie-Bruxelles.
Avec le soutien de / With the support of : Wallonie-Bruxelles International, du Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Ville de Québec, du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Ministère de la Culture et des Communications de Québec, du Ministère des Relations internationales et de la Francophonie de Québec ainsi que du Conseil des Arts du Canada et des Pépinières européennes de Création.
A Limb (le projet électro solo de Didié Nietzsche – BE) est une sorte de Frankenstein artistique, exhumant toutes sortes de cadavres musicaux de leurs tombes, cousant un corps ambiant avec des jambes funk, des pieds punk, des bras expérimentaux, des mains jazz, une tête de drone, insérant un gros cœur de musique ethnique et des poumons krautrock… puis baignant tout le « corps » dans un bain d’effets dub, jusqu’à ce qu’un coup de foudre électro le frappe et qu’il soit… vivant ! Oui parfois la science va trop loin, mais il est trop tard pour revenir en arrière.
A Limb aime aussi expérimenter sur sa propre peau, se changeant régulièrement en singe mutant, en boule à facettes, en lapin danseur, en lézard extraterrestre… A Limb joue régulièrement au Cat’s Circus, Burn 2 (version virtuelle officielle du Burning Man) et pour plusieurs événements spéciaux ; il est souvent accompagné par un visuel live de SaveMe Oh (PB).
Cette session Transonic live (cadeau connecté d’avant Noël 2020 pandémique) sur Second life accueille également Renata Kambarova (alias Renata K – UZ – la flûte à Radio Prague), Jules Nerbard (alias Martyn Bates II – BE – membre fondateur de Radio Prague), le tout est filmé par l’artiste visuel Glasz DeCuir (ES).
A Limb (Didié Nietzsche solo project – BE) is a kind of artistic Frankenstein, exhuming all sorts of music corpses from their graves, stitching an ambient body with funk legs, punk feet, experimental arms, jazz hands, a drone head, inserting a big ethnic music heart and krautrock lungs… then bathing the whole « body » into a dub effects bath, until an electro thunderbolt strikes it and it’s… alive! Hmm.. sometimes science goes too far, but it’s too late to back-pedal…
A Limb also enjoys experimenting on his/her own skin, changing regularly into a mutant monkey, a mirror ball, bunny dancer, a lizard alien… A Limb plays regularly at Cat’s Circus, Burn 2 (official virtual version of the Burning Man) and for several special events, and is often accompanied by SaveMe Oh’s (PB) for the visual performance.
This live Transonic Second life session – pandemic Christmas 2020 connected gift – also features Renata Kambarova (aka Renata K – playing the flute in Radio Prague – UZ), Jules Nerbard (aka Martyn Bates II – co-founder of Radio Prague – BE) all filmed by visual artist Glasz DeCuir (ES).
Dans le cadre de son nouveau programme parapluie Creaconnections (soutenant la création contemporaine exploratoire hybride en réseau et sur le réseau), Transcultures, en partenariat avec les Pépinières européennes de Création, a lancé l’action No Lockdown Art – #NoLA2020 afin de soutenir le ré-activitisme d’artistes belges et internationaux qui ont initié, en période de confinement, d’intéressants projets audio, vidéo, multimédia… en ligne et diffusent librement leurs singularités et regards poétiques aux curieux connectés.
Dans cette période tristement unique (mais susceptible d’annoncer d’autres catastrophes), de nombreux artistes de toute origine ont refusé la quarantaine de l’expression partagée. Ils ont exprimé à la fois un besoin de se relier à un autre public (connecté) et de sortir tant de la peur et de la paralysie que du “tout à l’égo”.
Désirant s’associer à cette dynamique libertaire et donner soutien et visibilité à des oeuvres différenciées en ligne, Transcultures a ainsi proposé un soutien à la production à plusieurs artistes pour des projets à court, moyen, ou long termes.
Dans cette volonté pro-active et dé-confite, un appel à projet No Lockdown Art (#NoLA2020) a été lancé à la mi-avril 2020; il s’agissait et il s’agit encore ces derniers mois de soutenir activement de nombreuses initiatives d’artistes et concepteurs de projets culturels à la créativité intacte, si pas stimulée par les turbulences de notre monde virale.
Within the framework of its new Creaconnections program, Transcultures, in partnership with the European Pepinieres of Creation, launched the No Lockdown Art – #NoLA2020 action to support the re-activitism of Belgian and international artists who initiated, during the period containment, interesting audio, video, multimedia projects online and freely disseminate their singularities and poetic glances to the curious connected.
In this sadly unique period (but likely to herald other disasters), many artists of all origins refused the quarantine of the shared expression. They express both a need to connect with another (connected) audience and to get out of both fear and paralysis as well as from the “all in the ego”.
Desiring to join this libertarian dynamic and give support and visibility to differentiated works online, Transcultures has launched a support program open to artists for short, medium or long term projects. In addition, in partnership with the European Pepinieres of Creation, a call for No Lockdown Art (#NoLA2020) projects was successfully launched in mid-April 2020. This initiative was aiming and still is to actively support many initiatives of artists and designers of cultural projects. Their creativity -stimulated by the turbulences of our viral world – is precious to them and to us!
No Lockdown Transonic Winter Session#1 Amplidyne Effect – Live in Skopje
Dans le cadre de l’initiative #NoLA2020-21, des créateurs sonores issus de différents pays et d’esthétiques variées mais toutes aventureuses, sont invités à envoyer chacun une session audio live ; celle-ci est illustrée d’un visuel fixe ainsi que quelques lignes de présentation sur les conditions de réalisation de la pièce et une courte présentation de l’artiste. L’accent est mis ici sur la puissance imaginaire de ces voyages sonores à destination d’un public connecté inconnu.
A partir de mi-décembre 2020 et jusqu’à février 2021, les Pépinières européennes et Transcultures annonceront, chaque semaine, la mise en ligne d’une session (une pièce continue – qui peut être en plusieurs mouvements – d’une trentaine de minutes) d’un artiste différent. Ces sessions intimes seront disponibles sur le bandcamp de Transonic (label indépendant pour la création sonore différenciée, produit par Transcultures). Prochaines No Lockdown Transonic Sessions de cet hiver connecté :
18.12.20 Amplydine Effect (Mk)
25.12.20 Christophe Bailleau (Fr/Be)
01.01.21 A Limb (Be)
08.01.21 Grzegorz Maly Ocheduszko (Pl)
As part of the #NoLA2020-21 ongoing project, sound creators from different countries and adventurous aesthetics are invited to each send a live audio session (like an intimate concert to share online with an unknown public) this will be illustrated with a fixed visual as well as a few lines of presentation of the piece and a short presentation of the artist. The emphasis here is on the travelling quality of the sound work and the mental images that it can generate in the listener).
From mid-December 2020 until February 2021, the European Pepinieres and Transcultures will announce, each week, the launch of a session (a continuous piece – which can be in several movements – of around thirty minutes ) from a different artist. These intimate sessions will be available on the bandcamp of Transonic (independent label for differentiated sound creation, produced by Transcultures). Upcoming No Lockdown Transonic Winter Sessions:
18 Dec 20 Amplydine Effect (Mk)
25 Dec 20 Christophe Bailleau (Fr/Be)
01 Jan 21 A Limb (Be)
08 Jan 21 Grzegorz Maly Ocheduszko (Pl)
This first No Lockdown Transonic Session welcomes Amplidyne Effect, Martin Georgievski’ sonic & multimedia project (Skopje, Republic of Macedonia). The project takes form as a live improvisational exploration of experimental, ambient, contemporary classical, and drone music with performances at various festivals, venues, and internet streams.
Amplidyne Effect – Live in Skopje
La première session est proposée par Amplidyne Effect, le projet audio et multimédia de Martin Georgievski (Skopje, République de Macédoine) qui prend la forme d’une exploration improvisée en direct de la musique expérimentale, ambiante, classique contemporaine et de drone, dans divers performances festivals internationaux, lieux et flux Internet.
Ce set a été enregistré le 8 décembre 2020, à Skopje, en une seule prise avec la station de travail Ableton Live. Pour cette session Transonic live, plusieurs instruments acoustiques a été utilisée, notamment un bâton de pluie en bambou, un shaker et un kalimba. La guitare électrique a été enregistrée avec des cordes préparées et un arc électronique à travers des effets de guitare pour obtenir un type de son éthéré, ainsi qu’un synthétiseur DAW pour la superposition en arrière-plan. Cette session ambiante a été improvisée à l’aide de boucles et d’effets dans une longue session improvisée.
Amplidyne Effect – Live in Skopje
From mid December 2020 until the end of January 2021, the European Pepinieres in partnership with Transcultures and Transonic (indie label dedicated to singular sound creations), will release weekly a session (a session – which can be in several movements but in only one WAV file – between 20 and 30 min max) from a different artist like a sonic voyage. The piece will be put online on the Transonic bandcamp.
This Amplidyne Effect effect set was recorded in Skopje on December 8 2020 in one take with the Ableton Live workstation. For this live Transonic session a range of acoustic instruments were used in particular a bamboo rainstick, shaker and a kalimba recorded through a microphone. The electric guitar was recorded with prepared strings and an e-bow through guitar effects to get an ethereal type of sound, also a DAW synthesizer for the layering in the background. Most of this ambient session is improvised on the spot using loops and effects in a long-improvised session.
Coordonné par/coordonated by Philippe Franck (artistic director Transonic, Pépinières européennes de Création, Transcultures), Christophe Bailleau (guest curator). With help of Jacques Urbanska (network)
Dans le bureau du musée de l’éphémère – Werner Moron
Creation video instantée – #NoLA2020
Dans le cadre de #NoLA 2020), Werner Moron (artiste visuel, performer, auteur belge) a réalisé, en mode instantané et non retouché, cette vidéo poétique (adressée à Philippe Franck, directeur de Transcultures et des Pépinières européennes de création) dans son « musée de l’éphémère », chez lui à Liège, en mars 2020.
“Dans la cage du printemps 2020, nous sommes au début, au tout début de ce qui va nous figer jusque dans nos nerfs. Les images dans les médias, les images mentales dans nos petites consciences subjuguées nous sidèrent : ça sent la mort. Depuis notre confinement, nous n’avons jamais voulu vivre autant. Nous comprenons – pour un instant depuis qu’il n’est plus là – que vivre, c’est vivre avec l’autre”.
Werner Moron
As part of the intiative #NoLA2020 launched during the 1st lockdown period by Transcultures & European Pepinieres of Creation in Spring 2020, Werner Moron (visual artist, performer, Belgian author) produced, in instant and unedited mode, this poetic video (addressed to Philippe Franck, director of Transcultures and European Pepinieres of Creation) in his « ephemeral museum », at his home in Liège (Belgium), in March 2020.
“In the Spring 2020 cage, we are at the beginning, at the very beginning of what will freeze us right down to our nerves. The images in the media, the mental images in our little subjugated consciousnesses amaze us: it smells of death. Since our lockdown, we have never wanted to live so much. We understand – for a moment since he was gone – that to live is to live with the other ”.
Werner Moron
Dans le cadre/In the framework of No Lockdown Art – #NoLA2020 – No Lockdown Sonopoetics – Correspondances confinées
Texte & images : Werner Moron
No Lockdown Sonopoetics (in progress session) New pieces > Alexandre Castant, Philippe Baudelot, Werner Moron + Paradise Now
Dans le cadre de #NoLA2020 et du projet Correspondances confinées, Transcultures et les Pépinières européennes de Création ont demandé à plusieurs auteurs de différents pays d’écrire pendant le premier confinement Covid-19, leurs impressions poétiques, réflexions, interrogations… Certains textes lus par leurs auteur(e)s ont fait l’objet de mise en son par Paradise Now et s’agrègent dans l’album “in progress” No Lockdown Sonopoetics sur le bandcamp du label Transonic.
Après une première sélection de ces textes/pièces sonores – Catrine Godin (Qc), Habiba Sheikh (USA), Philippe Boisnard (Fr), Eric Therer (Be), Christophe Bailleau (Be), Maja Jantar (Nl/Pl) – voici trois nouvelles créations de Paradise Now avec Werner Moron (Survie-Virus avec la participation d’Isa Belle aux bols chantants), Alexandre Castant (Virus Varia) et Philippe Baudelot (Quelques heures en avril) qui complètent cet album “in progress” qui devrait se clôturer dans les premiers mois 2021 avec d’autres apports poétiques avant de faire l’objet d’une publication CD/livret, en sur dans la série Sonopoetics initiée par Transonic et dédiée aux créations mêlant poésie/littérature vivante et création sonore.
As part of # NoLA2020 and the Lockdown Correspondences project, Transcultures and the European Pepinieres of Creation have commissioned several authors from different countries to write during the first Covid-19 lockdown, their poetic impressions, thoughts, questions …
Some texts read by their authors have inspired sound pieces to sonic creator/producer Paradise Now (Fr/B) and are included step by step in the album “in progress” No Lockdown Sonopoetics on the bandcamp of the Transonic label. After a first selection of these texts / sound pieces – Catrine Godin (Qc), Habiba Sheikh (USA), Philippe Boisnard (Fr), Eric Therer (Be), Christophe Bailleau (Be), Maja Jantar (Nl / Pl) – here is three new Paradise Now creations with Alexandre Castant (« Virus Varia »), Werner Moron (« Survie-Virus » with the participation of Isa Belle aux bols chantants) and -last for Christmas 2020 – Philippe Baudelot (« A few hours in April ») completing this “in progress” album which should end in the first months of 2021 with other poetic contributions before being the subject of a CD / booklet publication, in the Sonopoetics series initiated by Transonic and dedicated to creations mixing poetry / living literature and sound creation.
Édité sous la forme d’un abécédaire, à l’occasion de 3 expositions aux Abattoirs de Mons (BAM), au BPS22, au MAC’s Musée des Arts contemporains Grand-Hornu et d’une soirée à l’ISELP.
Everything you always wanted not to know about Images dans le milieu (images in context) – IDM. This great book is 333 (+3) pages (with pictures of works by IDM artists and essays by art critics & partners) for the 33 years of Jean-François Octave in this transdisciplinary contemporary art workshop, not quite like the others.
Published in the form of an alphabet book, on the occasion of 3 exhibitions at the Abattoirs de Mons (BAM), at the BPS22, at the MAC’s Musée des Arts contemporains Grand-Hornu and an evening at ISELP.
Avec des contributions – With contributions : Xavier Canonne, Nancy Casielles, Jeannine Dath, Philippe Ernotte, Philippe Franck, Denis Gielen, Pierre-Olivier Rollin, Aldo Guillaume Turin, Xavier Roland, Daniel Vander Gucht, Christophe Veys…
Co-edition : La Lettre Volée, Arts2
Avec le soutien / With the support : Transcultures et des Pépinières Européennes de Création
En complément du CD – catalogue audio de la 16eme édition du festival des arts sonores City Sonic, City Sonic Winter Sessions 2019-20 sorti chez Transonic début 2020, Transcultures/Transonic propose, à un prix démocratique, pour les fêtes, une deuxième sélection « bonus » (sortie sur le bandcamp de Transonic le 31 décembre 2020) comprenant des pièces d’autres artistes internationaux (John Sanborn, Bobvan, Daniel Perez Hadju, Tympocaïne 200, Maxime Le Roy, Karine Germaix + Daniel duchamP, do.space, Natalia de Mello + Patrick Codenys, Eric Therer, Petermfriess, Régis Cotentin, Raymond Delepierre…) ayant participé à cette édition particulièrement étendue et généreuse.
In addition to the CD – audio catalogue of the 16th edition of the sounds arts City Sonic festival – City Sonic Winter Sessions 2019-20 – released on the Transonic label in January 2020, Transcultures offers (for a low price), for the holidays, a second “bonus” selection (released on the Transonic bandcamp on December 31, 2020) including pieces other international artists (John Sanborn, Bobvan, Daniel Perez Hadju, Tympocaïne 200, Maxime Le Roy, Karine Germaix + Daniel duchamP, do.space, Natalia de Mello + Patrick Codenys, Eric Therer, Petermfriess, Régis Cotentin, Raymond Delepierre … ) having participated in this particularly extensive and generous edition.
Arts2 (Be) – ESA Nord-Pas-de-Calais/Tourcoing (Fr)
La troisième collaboration entre l’école des arts visuels de Mons Arts2 et l’ESÄ-Nord-Pas-de-Calais à Tourcoing (cette fois encore en partenariat avec Transcultures et les Pépinières européennes de Création) qui ensemble ont initié le studio gémellaire ou GMLR (rapprochement des ateliers de création sonore d’Arts2 et de l’Ecole d’Art de Tourcoing) a démarré, de manière connectée, en décembre 2020 par un workshop transfrontalier qui a réunit une dizaine d’étudiants belges et français. Un second wokshop est prévu début février 2021 et une exposition devrait montrer les oeuvres des étudiants participants à la galerie commune de l’ESÄ-NPdC à Tourcoing.
« Historiquement, il y eut d’abord la volonté de donner une forme visuelle au bruit, au son et à la musique, observable par exemple dans l’art pariétal, les enluminures et les œuvres des maîtres flamands. Ensuite, depuis les Lumières, des expérimentateurs à la fois épris de sciences et de poésie, ont tenté d’allier sons et couleurs : le père Castel, Scriabine, Raoul Hausmann… Plus près de nous, inspirés par des scientifiques, des artistes utilisent le son pour traduire des données visuelles, technologiques ou chiffrées : Ryoji Ikeda , Christina Kubisch… C’est au carrefour de toutes ces expérimentations sensibles et techniques que nous œuvrons cette année en interrogeant nos habitudes de perception, la fiabilité de nos outils et nos tentations synesthésiques ».
Silvain Vanot et Julien Poidevin
(coordinateurs GMLR pour les écoles d’art de Tourcoing/Mons)
The third collaboration between the school of visual arts of Mons Arts2 (BE) and ESÄ-Nord-Pas-de-Calais in Tourcoing (Fr) – still in partnership with Transcultures and the European Pépinières de Création – which together initiated the twin studio or GMLR (bringing together the sound creation workshops of Arts2 and the art school of Tourcoing ) has started, in a connected way, in December 2020 with a cross-border workshop which brought together around ten Belgian and French students. A second wokshop is planned for the beginning of February 2021 and an exhibition should show the works of the participating students in the common gallery of ESÄ-NPdC in Tourcoing.
“Historically, there was first the desire to give a visual form to noise, sound and music, observable for example in cave art, illuminations and works by Flemish masters. Then, since the enlightenment, experimenters both in love with science and poetry, tried to combine sound and color: father Castel, Scriabin, Raoul Hausmann… Closer to us, inspired by scientists, artists use sound to translate visual data, technological or quantified: Ryoji Ikeda, Christina Kubisch… It is at the crossroads of all these sensitive and technical experiments that we are working this year by questioning our habits of perception, the reliability of our tools and our synaesthetic temptations « .
Silvain Vanot and Julien Poidevin
(GMLR coordinators for the art schools of Tourcoing / Mons)
Coordination : Julien Poidevin, Silvain Vanot
Partenariat : Arts2, ESA Nord-Pas-de-Calais avec le soutien de Transcultures et des Pépinières européennes de la Culture