Dans le cadre de son programme d’échanges croisés Vice Versa et du programme MAP (Mobility for Art Process) des Pépinières européennes pour jeunes artistes, Transcultures lance avec La Chambre Blanche basé à Québec, une série de résidences qui feront se rencontrer un artiste québécois et un artiste-technicien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et qui se clôtureront par une présentation publique dans le cadre du symposium Transnumériques soutenu par Mons2015, Capitale européenne de la Culture, Wallonie Bruxelles International et la cellule Arts Numériques de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La date de clôture de cet appel est fixée au 01 mars 2015. Un artiste programmeur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et un artiste ou concepteur multimédia québécois seront sélectionnés afin de travailler ensemble dans le but de faire une œuvre « singulière » commune ou travaillant des champs et des compétences complémentaires. Les participants doivent démontrer un intérêt au travail collaboratif et il est nécessaire que l’artiste oeuvre dans le domaine des arts numériques (installations, dispositifs interactifs, géolocatifs,…), des arts en réseau (net-web art,…) ou encore des nouvelles pratiques perfor- matives intermédiatiques. Toutes les informations complémentaires et conditions sont détaillées dans le règlement (voir ci-dessous). L’appel est ouvert à toute personne résidant en Fédération Wallonie-Bruxelles et ayant suffisamment des compétences techniques pour répondre à des créations multimédias actuelles dans les domaines « art + nouvelles technologies/science/recherche/innovation… ». Il devra tenir compte des points suivants : L’application se fait uniquement via nos formulaire online (mot de passe : Transcultures.be). A noter que pour cet appel, une proposition de projet de votre part n’est pas obligatoire, mais qu’une (ou plusieurs) contribution pourrait nous aider à mieux vous connaître, à nous aider dans le choix du partenaire le plus pertinemment et à découvrir des projets que nous aurions également envie de soutenir dans d’autres contextes. Votre projet éventuel peut se traduire par différentes propositions : Même s’il s’agit de construire un projet commun basé sur une proposition artistique québécoise, il se peut que ça soit votre projet (ou encore une partie de ce dernier ou une technologie qui est y développée) qui intéresse tout particulièrement le jury ou votre partenaire canadien. Cela peut permettre également d’enrichir la base de travail de la première résidence et vous faire gagner du temps dans l’élaboration du projet définitif. Cette année, le participant belge sera choisi en regard de l’apport technique qu’il peut apporter dans un projet. Le projet final devra être facilement transportable, ne demandant pas une logistique lourde. Vice Versa est le programme d’échanges croisés de Transcultures. Il regroupe différents projets qui ont tous comme point de départ une volonté pour la mise en commun de moyens, d’expertise, l’échange d’expérience et la découverte de nouveaux partenariats public et privés dans les domaines Arts + Sciences/Recherches/Nouvelles technologies/Innovation… Ces collabarations peuvent prendre des formes aussi variées que le partenariat de coproduction ou de diffusion, la production d’événements, de résidences, la mise à disposition de matériel et d’expertise ou de curatoriat… Vice Versa 1.0 à été produite pour L’événement La Quinzaine Numérique de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2014. Il voulait célébrer et interroger les croisements féconds entre la recherche appliquée et la création numérique. Avec cette manifestation Polymorphe, Transcultures (en co-production avec le manège.mons) a présenté une première sélection d’œuvres innovantes d’artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles et du Nord de la France qui était le fruit de soutien/co-production entre l’Institut de recherche numediart et le Centre des cultures numériques et sonores. À une exposition proposée à l’École des Arts Visuels Arts² et au Frigo (site des anciens abattoirs où est installé Transcultures) étaient associés des performances, des conférences (Emergences numériques), des présentations (Trans Demo) et des projections. Cet événement était associé à la Quinzaine numérique@Mons qui regroupe, dans le contexte de Mons2015, Capitale européenne de la culture, de nombreux acteurs de la région montoise publics et privés. Commissariat artistique: Philippe Franck & Jacques Urbanska Production: Transcultures, en co-production avec Le manège.mons, en partenariat avec numediart et Arts², avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (arts numériques). Avec la participation du projet Espace(s) Son(s) Hainaut(s) reçoit le soutien du programme FEDER-Interreg IV France-Wallonie-Vlanderen. Remerciements à TechnocITé pour son soutien logistic. Fondée en 1978, La Chambre Blanche fut le premier centre de diffusion géré par un collectif d’artistes à québec. Vouée à l’ensemble des disciplines des arts visuels, sa programmation des toutes premières années touche principalement la performance, les pratiques alternatives en photographie et l’installation. Le collectif de La Chambre Blanche se compose d’artistes et de critiques d’art dont la rencontre teinte l’ensemble de ses activités. En 1981, un centre de documentation voit le jour ; ce dernier prendra un essor considérable à partir de 1994. Il s’agit du seul centre de documentation en art actuel à québec offrant un service public complet avec personnel de recherche, lieu d’accueil et prêt de documents. Depuis 1982, le programme de résidence demeure un lieu privilégié de réflexion sur les pratiques in situ. Le centre fait figure de pionnier et se distingue en invitant les artistes à venir créer des œuvres éphémères et uniques propres à ce nouveau contexte de création. Le mandat de La Chambre Blanche s’est radicalisé en 1996 en faveur de ce programme de résidence et l’organisme s’est doté d’un premier studio bien aménagé pour recevoir les artistes durant des périodes de six semaines. La présence internationale s’intensifie alors et permet au centre de jouer un rôle de premier plan dans l’animation de la scène culturelle de québec. Fin 2000, La Chambre Blanche ouvre un laboratoire de production sur le web, proposant ainsi à la communauté artistique non seulement de nouveaux outils de production, mais surtout un nouveau contexte de création : l’espace virtuel. Dès 2001, les premiers artistes y effectuent des résidences de production web. Depuis quelques années, La Chambre Blanche accorde une place de choix dans sa programmation à la diffusion de projets d’artistes de la scène internationale. De plus, le centre multiplie les programmes d’échanges croisés, notamment avec le brésil, l’italie et le japon. En 2009, La Chambre Blanche et incident.net joignent leurs efforts pour créer « géographies variables », un vaste programme d’échanges croisés france-québec en art réseau. Non seulement ces échanges enrichissent le paysage culturel de la ville de québec, mais contribuent au rayonnement des artistes québécois à l’international. Centre interdisciplinaire des cultures numériques et sonores(direction artistique : Philippe Franck), Transcultures est une association qui a été créée en 1996 à Bruxelles pour promouvoir et développer les croisements entre les pratiques artistiques/culturelles contemporaines et les enjeux arts/société/technologies. Elle explore plus particulièrement les champs de la création numérique et des arts sonores. Depuis 2008, Transcultures est installée à Mons sur le site des Anciens Abattoirs pour y développer un centre interdisciplinaire alliant production, médiation et réflexion pour les créateurs et les cultures électroniques et sonores. Production & diffusion Transcultures initie, soutient et diffuse en Belgique et à l’étranger de nombreux projets artistiques innovants (arts numériques, innovation web, arts en réseaux, arts sonores, recherche et création…) en lien avec un réseau important de partenaires culturels, pédagogiques et scientifiques. Emergences sonores & numériques Outre des actions de sensibilisation pour les cultures électroniques et sonores, Transcultures a entamé avec ses partenaires un travail d’émulation et d’accompagnement de jeunes talents et d’étudiants issus des écoles d’art belges, françaises et européennes jusqu’à l’exposition d’une sélection de projets numériques et sonores pendant les festivals Les Transnumériques, City Sonics et autres événements associés. Transcultures accueille régulièrement des résidences d’artistes en collaboration avec d’autres structures partenaires montoises, de la Communauté française, européennes et internationales. Réflexion & édition Transcultures développe parallèlement des axes de sensibilisation et de réflexion autour des enjeux de la création interdisciplinaire, arts/société/technologie, des arts sonores et plus généralement des cultures électroniques. Transcultures a publié divers ouvrages et participé à plusieurs projets éditoriaux collectifs. City Sonics & Les Transnumériques A l’heure actuelle, Transcultures coordonne deux festivals de dimension internationale. Lancé à Mons en 2003, le festival des arts sonores City Sonics est dédié à la diversité des arts sonores dans l’espace urbain. Les Transnumériques, initiés en 2005, sont une plate-forme pour les arts numériques, trait d’union entre diverses structures belges et françaises et artistes émergents ou affirmés. Restez connectés Initié avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles, par Transcultures à l’automne 2005 entre Mons et Bruxelles, Les Transnumériques sont à l’intersection des pratiques artistiques contemporaines et d’une utilisation créative des technologies numériques, il s’agit également de croiser les enjeux attenants à la création et à la formation des arts numériques. Lors des récentes éditions du festival, les Transnumériques ont voyagé entre Bruxelles, Mons, Liège, Maubeuge, Lille et la région parisienne, en s’ouvrant plus largement par sa programmation, dans une dynamique d’échanges transatlantiques avec des opérateurs québécois notamment. Unissant autant les scènes expérimentales, performatives, festives tout en pointant des rappels historiques, ce dispositif rhizomatique illustre le caractère multiforme des cultures électroniques en mutation constante. Avec 300 événements majeurs sur quelque mille activités culturelles et artistiques, Mons 2015 s’apprête à s’étendre à 17 villes partenaires, de Lille à Gand. Mais la Capitale européenne de la Culture s’inscrit aussi dans une stratégie plus large encore de développement et de reconversion de Mons et de la région. Devenir une « Creative Valley » dans un monde bouleversé en profondeur par les nouvelles technologies, c’est prendre le train en marche et se donner une dynamique qui va emporter ses milliers de visiteurs. On le voit aux nombreux chantiers qui ont fleuri depuis deux ans partout dans la ville, et n’ont pas seulement pour but de la rendre belle. Le nouveau Centre des congrès, aussi majestueux qu’un navire à l’assaut des flots, sera relié par une nouvelle gare en forme de passerelle à la ville ancienne, de l’autre côté des voies. Les deux architectes à l’œuvre, Daniel Libeskind et Santiago Calatrava, ne sont autres que ceux qui œuvrent au même moment à la reconstruction du Ground Zero, à New York. Leurs noms et leurs réalisations n’ont d’autre but que d’ouvrir l’imaginaire et le champ des possibles pour toute une génération de jeunes entrepreneurs qui parient sur l’essor de la nouvelle économie créative dans la région, à la suite de Google, de Microsoft et d’IBM. Comment ne pas voir dans cette irrésistible eclosion le pendant des cinq nouveaux musées dont va se doter Mons pour valoriser ses collections d’art, son tourisme mémoriel et ses trois joyaux inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco – les minières néolithiques de Spiennes, le seul Beffroi baroque d’Europe et l’irrésistible « Doudou » ? Cette future ville créative s’ancre ainsi dans une vision artistique tout aussi ambitieuse qui table autant sur les figures tutélaires qui ont façonné l’inconscient collectif montois – de Van Gogh à Verlaine, révélés à leur art ici-même – que sur les créateurs fêtés dans les grands festivals, de Joël Pommerat à Guy Cassiers, sans oublier des « artistes complices » tendance, comme le styliste Jean-Paul Lespagnard et Marc Pinilla du groupe Suarez. A propos du programme MAP À l’écoute des mouvements de la scène artistique actuelle, le programme MAP (Mobility in Art Process) s’adresse aux créateurs émergents issus de toutes disciplines qui explorent de nouvelles pratiques au croisement des champs d’expression. Destiné à accompagner les jeunes artistes et acteurs des métiers de la création et de la culture dans leur parcours de professionnalisation, le programme favorise une ouverture féconde sur les différentes formes de création, la multiplicité des expériences, le croisement des champs artistiques et l’enrichissement mutuel. A propos des Pépinières européennes pour jeunes artistes Les Pépinières européennes pour jeunes artistes accompagnent, depuis de nombreuses années, les jeunes créateurs qui développent de nouvelles formes d’expression en favorisant leur mobilité sur la scène artistique européenne au sein d’un réseau établi actuellement dans 31 pays.Contexte
Les dates
Infos
En bref
L'appel à participation
Critères
votre proposition
Critères techniques
Conditions financières / diffusion
Règlement complet de l'appel à participation
A lire attentivement
200$ pour petit matériel – un accès aux laboratoires de la Chambre Blanche – un support technique – une rencontre publique organisée par le centre
Who's Who ? Les partenaires
Résidences & temps de travail
Call – Résidences Croisées Vice Versa 2015 : La Chambre Blanche / Transcultures
Posté par 31/01/2015 dans 2015, Agenda, Appels à projets, Arts Sciences, Belgique / FWB, International, Jacques Urbanska, Partenaires principaux, Projets, Résidences, spamm.be, Toutes les news, TransAwards, Transcultures team, Transnumériques, Vice Versa