Dig@ran, quand les arts numériques arpentent les montagnes aranaises

Dig@ran, quand les arts numériques arpentent les montagnes aranaises

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Sous la direction artistique de Philippe Baudelot (Digital Culture & Performance), cette première édition de Dig@ran (07 et 08 juillet 2012) a proposé un large panorama des expressions numériques (de la musique aux arts visuels en passant par la danse contemporaine).

vautour_performance_transcultures-2012Transcultures live unit a joué sous chapiteau à Vilac le 7 juillet au soir avec Gauthier Keyaerts (The Aktivist), Supernova, Christophe Bailleau, Pastoral (+ Isa Belle) et a été rejoint par le guitariste marseillais Jean-Marc Montera (qui a joué avec Thurston Moore, Fred Frith…) après qu’il aie présenté une performance audio-chorégraphique au Théâtre de Vielha, accueillante petite capitale de cette belle région verte et montagnarde (qui mérite les 12 heures de voyage depuis Bruxelles!). Dans l’église Saint Félix, Isa Belle + Paradise Now a prodigué de délicieux massages sonores (bols tibétains) les 7 et 8 juillet.

Nous avons aussi retrouvé Caroline Bouissou, rencontrée lors d’un séminaire Locus Sonus à la Villa Arson (Nice) et qui s’est depuis installée dans la Val d’Aran, dont elle peut prétendre à la palme numérique avec son « Pollen », série de QR codes sur émail nourissant un site web convivial.

live-unit_digran_transcultures-2012Parmi les autres artistes invités : Isabelle Bonté (un ponton sonore interactif pour les petits et les grands crieurs) ; Luc Martinez (et ses Aran Bell’s, des cloches subtilement augmentées toutes les heures du haut du clocher et à l’entrée de l’église avecponctuellement un doux chant des femmes locales) ; Scénocosme avec leur célèbre installation audio-végétale Akousmaflore en ville et le jeune collectif toulousain Patchwork avec leur installation audio-onirique « Morphée » (déjà repérée au festival Nightshot de Malves en juin et ici améliorée) ; Vautour en performance AV dansante, Mobilis Immobilis et leur spectacle « Floraisons et sortilèges » adapté pour les plus jeunes ou encore la compagnie Skalen avec la chorégraphie « Waves » étaient aussi de cette aventure mémorable, bucolico-numérique…

Le festival a également accueilli une réunion professionnelle des partenaires du nouveau projet européen PINC, plate-forme pour les arts numériques et innovants, regroupant pas moins de 9 pays européens. Rendez-vous l’année prochaine pour Dig@ran#2 sous, c’est à leurs souhaiter, les meilleurs auspices européennes!