04 > 20.10.2024 | Émergences numériques & sonores @ lumen 2024 | Centre de la Marionnette (Tournai – Be)

Projet néon Nexus - Julian Petit (ARTS² - Be)

PROJET NEON NEXUS place l’utilisateur en total contrôle sur l’éclairage environnant de la ville futuriste éponyme.

Cette ville est donc ainsi l’aboutissement ultime de l’évolution de l’homme avec voiture volante, éclairage tape-à-l’œil et publicité à taille démesurée, NEON NEXUS est pour ainsi dire une ville qui ne dors jamais.

L’utilisateur quant à lui est amené à interagir avec cette myriade d’éclairage en se mettant en tant qu’égale à l’entité la plus puissante, à sa propre échelle il exerce alors un contrôle absolu sur ce qui est aujourd’hui l’une des choses les plus primaires à sa survie, le courant électrique.

Julian Petit

Né le 22 novembre 2004 à Charleroi, Julian Petit est un artiste passionné par la pop culture. Après avoir suivi une formation en infographie, il poursuit actuellement des études en art numérique au Carré des Arts à Mons.

Inspiré par divers médias populaires tels que le cinéma, les séries, l’animation, la bande dessinée, les jeux vidéo, musique, et autres.

Julian intègre ces influences dans ses créations artistiques, reflétant ainsi son univers unique et personnel.

Les petites boîtes - Angèle Verbeeren (ARTS² - Be)

L’artiste se raconte des histoires, elle se fait des films.

Dans son univers, de petits humains, chacun plongé dans leur minuscule existence, vivent, créent, ressentent, dansent.
Elle imagine des scènes où se nichent des routines banales, des déboires secrets, des douleurs cachées.
Et pourtant, dans cet espace, cohabitent aussi des détails heureux, des récits enfouis et d’autres subtils émerveillements.

Dans cet imaginaire, l’artiste donne vie à un monde où l’on existe et coexiste, sans jamais vraiment se croiser.
Elle crée une petite ville de carton, faite de déchets et d’oubliés, symbole de l’éphémère et de l’insignifiant.
C’est le reflet de ce que nous laissons tous derrière nous : de nous, d’eux, de tout ce qui passe et s’efface.

Angèle Verbeeren

Étudiante au Carré des Arts, Angèle Verbeeren nourrit une passion profonde pour les films et les dessins animés. Ce qui l’attire, ce sont les univers colorés, doux, poétiques, et parfois absurdes.

Elle aime s’arrêter sur les petites choses de la vie, redonner une existence à ce qui est souvent oublié, qu’il s’agisse de souvenirs ou de déchets.

À travers les arts numériques, Angèle cherche sans cesse un moyen de rendre cet imaginaire toujours plus vivant, d’insuffler une nouvelle âme à ces fragments du quotidien, leur offrant une seconde chance d’exister sous une forme réinventée.

Chant des cloches - Tracy Galiby (ESA Dunkerque/Tourcoing - Fr)

Ce paysage sonore diffusé dans un dispositif rappelant le confort d’un salon interroge la relation son-image. À la place de l’écran télévisuel habituel, le public découvre la surface de l’eau où se reflète l’image du son diffusé.

Tracy partage avec nous l’environnement spatio-temporel que lui évoque l’écoute de sons de cloches, de carillons et de chants d’oiseaux près de son domicile familial. Ces sons, qui s’immiscent dans nos foyers et finissent d’habitude par passer inaperçus, sont ici magnifiés.

Cette pièce immersive présente le son comme un générateur d’images. Comme l’a montré Bernie Krause, professeur et artiste sonore américain : « un paysage sonore peut être plus évocateur qu’une photographie ». Le spectateur est invité à vivre l’expérience poétique et à observer les images que lui évoque cette installation sonore.

Tracy Galiby

Tracy Galiby est étudiante aux beaux-arts. En 2020, après un cursus scientifique, elle décide d’explorer l’art contemporain en intégrant l’Esa de Tourcoing.

Elle a pu exposer son travail à la foire d’art contemporaine Platform Project à Athènes en 2022, ainsi qu’à l’exposition collective Résonances à Mons en 2024.

Travaillant majoritairement la peinture et la sculpture, elle choisit, après son DNA, de façonner l’espace grâce à des installations sonores.

Faune & Flore - Florence Poppe (Beaux Arts de Tournai - Be)

L’installation multimédia qui se veut immersive se présente sous la forme d’une projection zénithale et propose de transporter le public dans un cadre imaginaire évoquant un bord de l’eau, où chaque spectateur est invité à s’asseoir et à se laisser porter par ses pensées. L’artiste crée un espace propice à la rêverie, invitant chacun à fusionner son propre univers intérieur avec celui de Florence, brouillant ainsi les frontières entre l’imaginaire personnel et celui de l’artiste.

Florence Poppe

Florence est une jeune artiste belge actuellement en première année de master aux Beaux-Arts de Tournai, où elle concentre sa pratique artistique à travers des installations immersives.

Dans ses œuvres, elle invite le public à plonger dans un univers de rêverie, une exploration poétique de son imagination. Ses créations invitent les spectateurs à renouer avec leur propre flânerie mentale, leur vagabondage de l’esprit, leur fantaisie, les ramenant à un état d’esprit ludique et spontané, rappelant la liberté d’imaginer que l’on avait enfant.

À travers ces propositions artistiques, Florence cherche à créer un dialogue entre son imaginaire et celui du public, offrant un espace où chacun peut se réapproprier sa capacité à se laisser rêver.

Magnolia – Délia Duée (ESA Tournai – Be)

Influencé particulièrement par l’animation japonaise, Délia développe un univers qui lui est propre. Magnolia, son travail de fin d’étude est un court-métrage d’une dizaine de minutes réalisé seule, de l’écriture scénaristique en passant par la réalisation jusqu’au montage. Il est présenté ici sous forme de projection dans la Maison de la Marionnette.

Délia Duée

Pendant ses études à l’Ecole Supérieure des Arts de Tournai, Délia Duée s’est passionnée pour le dessin d’animation traditionnelle.
Au long de son cursus, elle a pu améliorer ses techniques et s’approprier une écriture bien singulière qui intègre aussi ses influences tant occidentales que orientales.

Quando me junta a outra vida - Thomas Ferreira (ESA Dunkerque/Tourcoing - Fr)

Quando me junta a outra vida est une installation  interactive sous forme de jeu vidéo. Cette installation  est un projet proposant une narration non linéaire,  mêlant mémoire personnelle et récits alternatifs. Il  trouve son origine dans une exploration intime des  traces laissées par l’histoire familiale et collective, tout  en interrogeant les bifurcations possibles du passé.

Cette installation interactive s’appuie sur une  immersion sensible, où une dalle de granit, chauffée à  la température corporelle, devient le vecteur d’un  voyage à travers une carte virtuelle du parc du Gerês.  Les spectateurs y découvrent des récits fragmentés,  déclenchés par leurs mouvements, qui oscillent entre  réalité historique et fictions spéculatives. La carte, bien  que fonctionnelle, est encore en développement pour  intégrer les éléments narratifs mentionnés ici.

Pièce ayant bénéficié de la bourse d’aide matérielle  de l’Esä Tourcoing en 2024.

Thomas Ferreira

Né en 1999 à Cormeilles-en-Parisis, Thomas Ferreira s’est installé à Lille en 2018. Son travail artistique se situe à l’intersection de la science et de la technologie, mêlant photographie, performance et code pour créer des installations, des images et des performances immersives. Diplômé d’un DNSEP de l’Esä (Tourcoing) et d’une licence en arts plastiques et visuels de l’Université de Lille, il a collaboré à plusieurs projets avec l’université, notamment avec les ingénieurs de Polytech’Lille, le laboratoire SCAlab et bientôt le laboratoire IRHIS.

En 2023, son travail a été récompensé par le prix Révélations lors de la foire d’art contemporain Lille Artup!. Il a également exposé dans de nombreux espaces de la Métropole Européenne de Lille (MEL), notamment à la Galerie les 3 Lacs (Villeneuve-d’Ascq), à l’Espace Culture (Villeneuve-d’Ascq), à Artconnexion (Lille), au Lille Grand Palais, à la Galerie Commune (Tourcoing) et à La Condition Publique (Roubaix).

thomasferreira.fr