Newsletter octobre 2020

Newsletter octobre 2020
Si la peur virale ne facilite encore guère les modes classiques de représentations live, elle n’arrive heureusement pas à éradiquer la création contemporaine qui est encore une fois appelé à imaginer d’autres modes de survie et d’échange, avec le retour de l’intimité, cette notion par essence anti-spectaculaire (même si les réseaux dévoilent volontiers des situations intimes à nos regards de plus en plus voyeurs) qui est au coeur d’une relation profonde et durable entre le visiteur/spectateur/participant, l’artiste et l’oeuvre. C’est celle-là qui nous motive dans son essentielle physicalité et que bien sur aucune connectivité virtuelle ne saurait remplacer. En ce mois d’octobre gris et indécis, la création émergente nous donne confiance. Elle s’expose notamment à Tournai, à la manifestation Lumen initiée par la Maison de la Marionnette  et qui cette année encore, nous permet d’y proposer, outre des performances et rencontres/débats, une exposition d’installations intermédiatiques et sonores avec des projets d’écoles d’art partenaire belge et française ; elle se déploie généreusement aussi à Mons avec une exposition d’anciens et actuels étudiants de l’école des arts Arts2 dont Transcultures est aussi partenaire.

Plusieurs publications sortent également ce mois-ci (et d’autres- sonores- sont en préparation) dont celle autour de la section IDM (Image dans le milieu) de l’école des arts visuels de Mons Arts2, énergétiquement pilotée/développée, pendant des années, par l’artiste Jean-François Octave qui pour son départ a organisé une épiphanie plastique, dans l’esprit pop, exigeant et convivial qui habite son approche tant dans son oeuvre plastique que dans sa pédagogie volontiers interdisciplinaire. Nous sommes également associés à Quand la technologie rencontre la marionnette publié par la Maison de la Marionnette à la faveur du projet européen NA.P.P. (Numeric Art Puppetry Project) et qui fait l’objet d’une soirée-rencontre avec les participants et il faut aussi mentionner la sortie du nouveau numéro du magazine Turbulences Vidéo (édité par Vidéoformes-France) où l’on retrouve, sous notre plume, un entretien de fond avec l’artiste numérique-plasticien belge Mathieu Zurstrassen et des chroniques de catalogues édités par La Lettre Volée (maison d’édition partenaire). Enfin, les diffusions voyageuses des projets soutenus par Transcultures tant en Belgique qu’à l’international sont pour nous toujours une source de fierté et de contentement ; elles nous confortent aussi dans la capacité des créateurs et des structures qui les soutiennent à diffuser leurs singularités plurielles malgré tous les conformismes et les obstacles aux nécessaires changements et ouvertures qui dépasse de loin le baromètre des mesures sanitaires.

——–

If viral fear does not yet facilitate the classic modes of live performances, it fortunately cannot eradicate contemporary creation which is once again called upon to imagine other modes of survival and exchange, with the notable return of the ‘intimacy, this notion that is essentially anti-spectacular (even if networks willingly reveal intimate situations to our increasingly voyeuristic glances) which is at the heart of a deep and lasting relationship between the visitor / spectator / participant, the artist and the work. This is what motivates us in its essential physicality and that of course no virtual connectivity can replace. In this gray and uncertain month of October 2020, the young talents or so called « emerging creators » give us confidence. They are exhibiting in particular in Tournai, at the Lumen event initiated by the Maison de la Marionnette and which again this year allows us to offer, in addition to performances and meetings / debates, an exhibition of intermedia and sound installations with projects of Belgian and French partner art schools; it is also being generously deployed in Mons with an exhibition of former and current students of the Arts2 arts school of which Transcultures is also a partner.

Several publications are also coming out this month (and others – sound – are in preparation) including the one around the IDM section (Image in the context) of the school of visual arts Arts2 (Mons), energetically managed for years by the artist Jean- François Octave who, for his departure, organized a plastic epiphany, in the pop, demanding and friendly spirit which inhabits his approach both in his work and in his pedagogy. We are also associated with When technology meets puppetry published by the Maison de la Marionnette in support of the European project N.A.P.P. and which is the subject of an evening meeting with the participants and we must also mention the release of the new issue of Turbulences Vidéo magazine (edited by Vidéoformes – France) where we find an in-depth interview with the Belgia digital and visual artist Mathieu Zurstrassen and reviews of catalogs published by La Lettre Volée (Transcultures partner publishing house). Finally, traveling broadcasts of projects supported by Transcultures both in Belgium and internationally are always a source of pride and satisfaction for us; they also reinforce us in the capacity of the creators and the structures which support them to diffuse their plural singularities in spite of all the conformisms and the obstacles to the necessary changes and openings which far exceeds the barometer of health measures.


News

> 25.10.2020


Maison de la Marionnette
Tournai

Lumen #5

Marionnettes & arts numériques
Puppetery & digital arts


Festival



L’art de la marionnette est un art de l’interdisciplinarité, empruntant, transformant et conjuguant à l’infini tradition et modernité, créant des formes théâtrales nouvelles et inédites, influençant d’autres formes d’art. Lumen se veut être une ouverture pour le secteur des arts de la marionnette en Fédération Wallonie-Bruxelles vers les arts numériques et leurs pratiques diversifiées.

Cette 5eme édition invite à découvrir plusieurs installations / performances inédites. D’une installation robotique dessinant votre portrait, à une performance inspirée de l’œuvre et de la vie Louise Bourgeois, un voyage virtuel où vous serez invité à faire pousser des villes imaginaires sans oublier plusieurs installations numériques d’étudiants en arts, toutes plus surprenantes les unes que les autres.

The art of puppetry is an art of interdisciplinarity, borrowing, transforming and combining endlessly tradition and modernity, creating new and original theatrical forms, influencing other art forms. Lumen aims to be an opening for the sector of the puppetry arts in the Wallonia-Brussels Federation towards digital arts and their diversified practices.

This 5th edition is an invitation to discover several new installations / performances. From a robotic installation drawing your portrait, to a performance inspired by the work and life of Louise Bourgeois, a virtual journey where you will be invited to grow imaginary cities without forgetting several digital installations of art students, all more surprising ones than the others.

  • 03 > 25.10.2020
  • Maison de la Marionnette
  • Rue Saint-Martin, 47 – Tournai
  • Gratuit/free, sur réservation/booking
    > +32 69 88 91 40
    > maisondelamarionnette@skynet.be

  • Dans le cadre de / In the framework of l’Art dans la Ville et du projet européen N.A.P.P.
  • Avec l’aide le la Fédération Wallonie-Bruxelles (arts numériques) et le programme-cadre de l’Union Européenne Creative Europe .
  • En partenariat avec/in partnership wth Transcultures, l’esä Nord-Pas-de-Calais, Arts2,  la Fabrique de Théâtre
  • maisondelamarionnette.be – napp2020.eu

08.10.2020
When technology meets puppetry – Clôture du projet européen N.A.P.P

Rencontre – meeting



Pour la sortie officielle de l’édition du livre bilingue « When technology meets puppetry » ou « Quand la technologie rencontre la marionnette », dirigée par Françoise Flabat et Philippe Franck, la Maison de la Marionnette propose une rencontre-débat public avec certains de ses protagonistes.

Cette publication, co-dirigé par Françoise Flabat et Philippe Franck, et initiée par le Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui a piloté ce projet prospectif, se veut à la fois un retour et une ouverture sur les réalisations, apports et enjeux principaux de cette plate-forme dédié aux croisements entre les arts de la marionnette et la création numérique (voir présentation ci-dessous).

Cette présentation se fait sous forme de rencontre/débat avec la participation des éditeurs du livre ainsi que de participants du projet européen N.A.P.P. (dont le Festival mondial de la marionette de Charleville Mézieres en France et le Théâtre Tony Bulandra en Roumanie) dont elle est aussi une trace critique.

This public presentation celebrates the official release of the book « When technology meets puppetry » directed by Françoise Flabat and Philippe Franck.

This publication, co-directed by Françoise Flabat and Philippe Franck, and initiated by the Puppet Center of the Wallonia-Brussels Federation which piloted this prospective project, is intended to be both a feedback and an opening on the achievements, contributions and main challenges of this platform dedicated to the intersections between the arts of puppetry and digital creation (see presentation below).

This presentation takes the form of a meeting / debate with the participation of the publishers of the book as well as participants of the European project N.A.P.P. (including the World Puppet Festival in Charleville Mézieres in France and the Tony Bulandra Theater in Romania) of which she is also a critical trace.

  • 08.10.2020 – 18:00
  • Gratuit-free, booking-sur réservation au
    > +32(0)69 88 91 40
    > maisondelamarionnette@skynet.be

14 > 25.10.2020
Emergences numériques et sonores

Installations



Transcultures qui a initié, en 2008, le programme d’accompagnement Émergences numériques et sonores en partenariat avec des écoles d’art de Wallonie-Bruxelles et de France; et la Maison de la Marionnette s’associent pour soutenir et valoriser des projets à dimension numérique, intermédiatique ou/et sonore d’étudiants de l’eurométropole issus cette année de ARTS2 (Mons) et de l’ESÄ Nord-Pas de Calais (Dunkerque-Tourcoing).

ECOLE SUPERIEURE D’ART NORD-PAS-DE -CALAIS

Amelia Belhadj (FR) – Silences ambiants
Cette installation invite à explorer les champs électromagnétiques et sons parasites (émis par les smart phones, écrans publicitaires…)  qui peuplent notre quotidien urbain pas toujours perceptibles par notre oreille humaine, en tentant de les rendre audibles afin de prendre connaissance et conscience de cet environnement-« pollution sonore ». Afin de rendre « visibles » ces ondes de manière concrète, de leur conférer une matérialité, Amelia Belhadj a utilisé de la limaille de fer, qui elle même possède des caractéristiques magnétiques et réagit ici aux sons pour devenir, quand elle est comme ici en mouvement, une matière organique.

Annaëlle Oestreich (FR) – La vague
En s’appuyant sur la troisième loi de Newton, appelée la loi d’actions-réactions, Annaëlle Oestreich a rempli d’eau de mer cinq sphères de plexiglass suspendues dont la forme rappelle le pendule de Newton mais aussi la forme d’un boulier ou celle de notre Terre. Il s’agit ici de créer un rapport entre force et fragilité, entre action, non-action et réaction (le visiteur étant invité à actionner le dispositif), renvoyant à nos rapports de force avec la nature.

Réalisé dans le cadre du programme Arts & Sciences, proposé par Prist (programme de recherche images, sciences et technologie de l’ESA Nord-Pas de Calais – Dunkerque/Tourcoing)

ARTS2

Léa Roger (FR/BE) – Rémanence
Le son est comme une présence invisible qui n’existe que par mon écoute. Mais si je ne l’entends plus, alors que reste-t-il de son existence? S’il laisse des indices de sa présence, tel un spectre fantomatique, ce serait comme un rémanence, une lumière qui scintille, une brise qui nous effleure. On pourrait alors contempler le dessin lumineux, éphémère et toujours mouvant des traces invisibles que l’on laisse lorsqu’on se déplace, des pas amplifiés, un dessin qui rendrait compte de l’activité du lieu, comme une partition topographique de la polyphonie de nos déplacements.

Projet initié dans le cadre de Corps sonores (collaboration ARTS2-ESA Nord-Pas de Calais) avec le soutien de Transcultures et des Pépinières européennes de Création

Paul Pirotte (BE) – Casque de lumière
Paul Pirotte aime se promener, le soir, dans les rues, les bois et les champs telle une luciole. Il s’égare alors dans les profondeurs de la nuit pour éclairer son chemin à l’aide de sa voix. Il hurle, crie, en émettant des sons venus d’ailleurs pour produire une énergie primordiale. Avec ce casque difforme ici associé à une vidéo qui rend compte de cette dérive, il provoque une aura lumineuse sur le son de sa voix. Les antennes, les neurones de cet être étrange illuminent -temporairement- ce parcours et l’espace qui l’accueille.





Transcultures, which in 2008 initiated the Digital and Sound Emergences support program in partnership with art schools in Wallonia-Brussels and France, and the Maison de la Marionnette join forces to support and promote digital, intermedia and / or sound projects by students from the Eurometropolis.

ART SCHOOL OF NORD-PAS-DE-CALAIS

Amelia Belhadj (FR) – Ambient Silences
This installation invites us to explore the electromagnetic fields and parasitic sounds (emitted by smart phones, advertising screens, etc.) which inhabit our urban daily life not always perceptible by our human ear, by trying to make them audible in order to become aware and aware of this environment – « noise pollution ». In order to make these waves « visible » in a concrete way, to give them a materiality, Amelia Belhadj used iron filings, which itself has magnetic characteristics and reacts here to sounds to become, when it is like here in motion, an organic material.

Annaëlle Oestreich (FR) – The wave
Based on Newton’s third law, called the law of action-reactions, Annaëlle Oestreich filled five suspended plexiglass spheres with seawater, the shape of which is reminiscent of Newton’s pendulum but also the shape of an abacus. or that of our Earth. This is about creating a relationship between force and fragility, between action, non-action and reaction (the visitor being invited to activate the device), referring to our balance of power with nature.
Produced as part of the Arts & Sciences program, proposed by Prist (images, science and technology research program of ESA Nord-Pas de Calais – Dunkirk / Tourcoing).

ARTS2

Léa Roger (FR / BE) – Remanence
Sound is like an invisible presence that only exists through my listening. But if I can’t hear it anymore, then what is left of its existence? If he leaves clues of his presence, like a ghostly specter, it would be like an afterglow, a light that sparkles, a breeze that brushes against us. We could then contemplate the luminous, ephemeral and always moving drawing of invisible traces that we leave when we move, amplified footsteps, a drawing that would reflect the activity of the place, like a topographical score of the polyphony of our trips.
Project initiated within the framework of Corps Sonores (ARTS2-ESA Nord-Pas de Calais collaboration) with the support of Transcultures and European Pepinières of Creation.

Paul Pirotte (BE) – Helmet of light
Paul Pirotte likes to walk, in the evening, in the streets, woods and fields like a firefly. He then wanders off into the depths of the night to light his way with his voice. It screams, screams, emitting sounds from elsewhere to produce primordial energy. With this misshapen helmet here associated with a video that accounts for this drift, he causes a luminous aura on the sound of his voice. The antennas, the neurons of this strange being temporarily illuminate this course and the space that welcomes it.
With the support of Transcultures, in partnership with ARTS2, as part of the Digital and Sound Emergences program.





  • 14 > 25.10.2020
  • Gratuit – Free
  • Accessible pendant les heures d’ouverture du Musée de la Marionnette – same schedule as the Puppetry Museum.
  • Présence des artistes le 16.10 – The artists will be present on October 16 – 17.00 > 19.00
  • Avec le soutien de/With the support of Transcultures, en partenariat avec/in partnership with ARTS2, dans le cadre du programme Emergences numériques et sonores et de l’Ecole Nationale d’Art Nord – Pas de Calais

16.10.2020
Robots en scène : Modes de représentation, nouvelles formes narratives et scénographies dynamiques

Rencontre – meeting



Autour de Philippe Franck (historien de l’art, enseignant, directeur de Transcultures) sont réunis à l’occasion de Lumen #5, plusieurs créateurs et chercheurs (dont Nathalie Stefanov -critique d’art, commissaire d’exposition, enseignante à l’ESA Nord-Pas-de-Calais et chercheuse associée au laboratoire du Centre d’Etude des Arts Contemporains – Université de Lille) et Jérôme Decocq- membre du collectif Labau et professeur à Arts2) issus d’horizons différents invités à échanger sur divers enjeux liés aux spécificités des arts numériques dans leurs projets et/ou recherches artistiques. Le fil conducteur de ces présentations est le lien entre l’intégration d’éléments liés à la robotique et une réflexion sur les nouveaux modes narratifs et scénographiques.

Around Philippe Franck (art historian, teacher, director of Transcultures) gathered for ‘Lumen #5’, several creators and researchers (including Nathalie Stefanov – art critic, exhibition curator, teacher at the  » ESA Nord-Pas-de-Calais and associate researcher in the laboratory of the Center d’Etude des Arts Contemporains – University of Lille) and Jérôme Decocq- member of the Labau collective and professor at Arts2) from different horizons invited to discuss various issues related to the specificities of digital arts in their artistic projects and / or research. The common thread of these presentations is the link between the integration of elements related to robotics and a reflection on new narrative and scenographic modes.

  • 16.10.2020 – 18:00
  • Gratuit-Free, sur réservation/booking
    > +32(0)69 88 91 40
    > maisondelamarionnette@skynet.be

16.10.2020
Falling Human – Thomas Israël

Installation + performance – Première



Thomas Israël (artiste numérique, plasticien, performer bruxellois) est le lauréat d’un appel à projet lancé cet été 2020 par la Maison de la Marionnette et Transcultures pour la création d’une oeuvre originale croisant arts numériques, scéniques et de la marionnette. Présenté, à Tournai, dans une première étape installative et performative de création, Falling Human est décrit par son concepteur comme ceci :   » De la chute d’un humain en particulier jusque la chute d’une certaine idée de notre civilisation, l’humain qui tombe me fait réfléchir à notre condition, la fragilité de notre station “debout”, autant d’un point de vue physique, psychologique que sociétal. Il m’interpelle organiquement, partant de l’histoire du petit humain qui tente de se redresser, en passant par l’humain blessé luttant pour se relever, jusqu’à l’Histoire d’Homo Sapiens s’élevant jusqu’à sa désincarnation, son remplacement, sa chute ou son anéantissement. »

Thomas Israël (digital artist, visual artist, performer from Brussels) is the winner of a call for projects launched this Summer 2020 by the Maison de la Marionnette and Transcultures for the creation of an original work combining digital, scenic and puppet arts. Presented in Tournai in a first installation and performance stage of creation, ‘Falling Human’ is described by its designer as follows: « From the fall of a particular human to the fall of a certain idea of our civilization, the falling human makes me think about our condition, the fragility of our “upright” position, as much from a physical, psychological as societal point of view. He challenges me organically, starting from the story of the little human who tries to stand up, going through the wounded human struggling to rise up, to the history of Homo Sapiens rising to its disembodiment, replacement, fall or annihilation. »

  • 16.10.2020 – Toute la journée/All day
  • Performance – 19h30
  • Gratuit-free, sur réservation-booking
    > +32(0)69 88 91 40
    > maisondelamarionnette@skynet.be

17.10.20 > 30.01.21


Anciens Abattoirs
Mons

SURPRISE !

…ou le premier jour du reste de ma vie


Exposition / Exhibition



SURPRISE ! …ou le premier jour du reste de ma vie

Avec Samuel Coisne, Helga Dejaegher, Hell’o, Hassan Darsi, Stéphan Kozik, Thibaut Drouillon…

Une EXPO X 2 : JFO©/ Jean-François Octave + Atelier IDM©/ Images Dans le Milieu de l’École Supérieure des Arts à Mons ARTS2
Une EXPO X 3 LIEUX où IDM© réunit pour la première fois le BAM (Abattoirs), le BPS22 à Charleroi (21/11/20>04/01/21) et le MAC’s Musée des Arts Contemporains au Grand-Hornu (30/01/21>28/02/21).
Une EXPO-LABO où l’accrochage change et évolue pendant 3 mois.
Une EXPO-RENCONTRE où vous pouvez voir les étudiants au travail et discuter avec avec eux (les mardis et jeudis sauf congés scolaires)
Une EXPO-FUN à voir dans la suite de Lichtenstein ou “Qu’est-ce que c’est être POP en 2020 ?”
Une EXPO-ÉVÉNEMENTS avec une dynamique inter-domaines lancée par des étudiants d’ARTS2 au Frigo (calendrier sur www.facebook.com/idm.atelier)
Une EXPO-LIVRE et le magnifique catalogue de 333pages (+3) publié à La Lettre Volée pour les 33ans de JFO© & IDM©…

SURPRISE ! …ou le premier jour du reste de ma vie

With Samuel Coisne, Helga Dejaegher, Hell’o, Hassan Darsi, Stéphan Kozik, Thibaut Drouillon…

An EXHIBIT X 2: JFO © / Jean-François Octave +  IDM dept © / Images In the context of Art School of Mons ARTS2
An EXHIBIT X 3 PLACES where IDM © brings together for the first time the BAM – Fine Arts Museum of Mons (at the Abattoirs location), the BPS22 in Charleroi (21/11/20> 04/01/21) and the MAC’s Museum of Contemporary Arts in Grand-Hornu (30 / 01/21> 28/02/21).
An EXHIBIT-LABO where the attachment changes and evolves over 3 months.
An EXHIBIT-MEETING where you can see the students at work and chat with them (Tuesdays and Thursdays except school holidays)
An EXHIBIT-FUN to see in Lichtenstein’s sequel or “What is it to be POP in 2020?”
An EXHIBIT-EVENT with an inter-domain dynamic launched by ARTS2 students at the Frigo (calendar on www.facebook.com/idm.atelier)
An EXHIBIT-BOOK and the magnificent catalog of 33 prints (+3) published in La Lettre Volée for the 33 years of JFO © & IDM ©…

  • 17.10.20 > 30.01.21
  • Anciens Abattoir
  • 17, rue de la Trouille 7000 Mons
  • artsaucarre.be/idm


The Common Ground Project



Dans le cadre de l’initiative NoLA – No Lockdown Art (#NoLA2020) lancée au printemps 2020 par Transcultures et les Pépinières européennes de Création, le projet Common Ground, initiée par l’artiste/commissaire brésilienne (basée en Belgique) Kika Nicolela pendant le confinement, a proposé la création d’une base de données grandissante, avec la collaboration d’artistes du monde entier, partageant des pièces vidéo, sonores et / ou textuelles. Le principal objectif immédiat était de collecter un instantané large et varié de ce qui se passe en ce moment à différents endroits du monde, de la façon dont les gens font face à ces immenses changements au sein de leur routine, mais surtout, comment nous pouvons imaginer et adapter le monde après le(s) confinement(s).

Cette base de données se développe aujourd’hui comme un virus positif et créatif, puisque Kika Nicolela a déjà réuni plusieurs dizaine d’artistes qui ont répondu à l’invitation-défi du projet Common Ground. Fort de ce matériel hétéroclite, l’artiste-curatrice a réalisé une série de vidéos qui sont le témoignage de son époque.

As part of NoLA – No Lockdown Art 2020 initiative launched in Spring 2020 by Transcultures and European Pepinieres of Creation, the “Common Ground Project”, initiated and coordinated by Brazilian artist Kika Nicolela (based in Belgium) during confinement, proposed the creation of a growing database, with the collaboration of artists from around the world, sharing video, audio and/or text pieces. The main immediate goal was to collect a large and varied snapshot of what’s going on in different places in the world right now, how people are coping with these huge changes in their routine, but most importantly, how we can imagine and adapt the world after the lockdown(s).

This database is developing like a positive and creative virus today, since Kika Nicolela has already brought together several dozen artists who have responded to the challenge invitation of the ‘Common Ground project. With this heterogeneous material, the artist-curator has produced a series of videos which bear witness to his time.

  • Un projet collaboratif dirigé et initié par Kika Nicolela – a collaborative project lead and initiated by Kika Nicolela
  • Coordination > Jacques Urbanska – Philippe Franck
  • Dans le cadre de – in the framework of NoLA – No Lockdown Art, programme Creaconnections
  • Production > Transcultures, Pépinières européennes de Création, In progress
  • transcultures.be/CGP2020kikanicolela.com

21.10 > 11.11.2020
@ Now&After festival



Le festival international d’art vidéo « Now & After », événement annuel à Moscou, est organisé par le Media Art Center « Now & After ». Il poursuit des activités dans le domaine de la culture, le développement des communications nationales interrégionales et internationales dans le domaine des arts médiatiques.

The International Video Art Festival « Now&After »,  annual event in Moscow,, is organized by the Media Art Centre « Now&After ». It pursues activity in the field of culture, development of domestic interregional and international communications in the media art sphere.

  • 21.10.2020 | 12 > 19:00
  • Now&After festival
  • Education Center of Moscow Museum of Modern Art
  • now-after.org – mmoma.ru

22.10 > 31.10.2020
@ Biennial of the Moving Image (BIM)



La Biennale de l’image en mouvement (BIM) est un événement artistique qui depuis 2012 célèbre l’art vidéo et le cinéma expérimental dans la ville de Buenos Aires. Il s’agit d’un projet CONTINENTE produit par l’Universidad Nacional de Tres de Febrero. C’est un événement gratuit, un espace polyédrique d’expression audiovisuelle, un prisme qui réfracte et décompose les multiples langages de l’image en mouvement. C’est un lieu d’exposition et de projection des principales œuvres d’art vidéo et de cinéma expérimental qui caractérisent notre contemporanéité et, en même temps, c’est un espace de rencontre et de formation pour ceux qui aiment les arts audiovisuels. Cette année, la Biennale de l’image en mouvement en est à sa cinquième édition qui se déroulera virtuellement.

The Biennial of the Moving Image (BIM) is an artistic event that since 2012 celebrates video art and experimental cinema in the city of Buenos Aires. It is a CONTINENTE project produced by the Universidad Nacional de Tres de Febrero. It is a free event, a polyhedral space for audiovisual expression, a prism that refracts and decomposes the multiple languages of the moving image. It is a place for the exhibition and the projection of the main works of video art and experimental cinema that characterize our contemporaneity and, at the same time, it is a meeting and training space for those who love the audiovisual arts. This year the Biennial of the Moving Image reaches its fifth edition that will take place virtually.

  • Date
  • Biennial of the Moving Image (BIM)
  • online
  • bim.com.ar


Artists on the Road

06.10.2020


Kafka cafe
Bruxelles

Kafka Bing C19#2

LAMAφ collective


transdisciplinair.e.y performance



LAMAφ (LAMAPHI) est un groupe protéiforme, regroupant des artistes de divers horizons et diverses disciplines, qui a vu le jour à LAMAB (La MAison A Bruxelles ) fin 2019 sous l’impulsion du musicien JJ Duerinckx.

Dans LAMAPHI, musiciens, danseurs, vidéastes, comédiens… mettent en jeu leurs créativités dans l’instant présent et dans l’interaction organique entre individus. Là où l’intuition, le ressenti oeuvrent et ouvrent la voie vers des imaginaires partagés des formes nouvelles prennent vie.

Le collectif continuent, pour notre bonheur, à investir des lieux (intérieurs, extérieurs) de Bruxelles pour y proposer au public leur expérimentation transdisciplinaire in situ.

Avec la participation cette fois/Featuring this time  @ Kafka Cafe :
Eliza Pais Sogos, Petermfriess, Maurice Charles Jj, Marcello Giannandrea, Mattia Massolini aka Klaus Kinsky…

 

LAMAφ (LAMAPHI) is a multifaceted group, bringing together artists from various horizons and various disciplines, which was born at LAMAB (La MAison A Bruxelles) at the end of 2019 under the impulse of the Belgian musician JJ Duerinckx.

In LAMAPHI, musicians, dancers, videographers, actors… bring their creativity into play in the present moment and in the organic interaction between individuals. Where intuition and feeling work and open the way to shared imaginaries, new forms come to life.

The collective  continues to perform in various (inner-outer) locations of Brussels with their live site specific and transdisciplinary experiment.

  • 06.10.2020 | 21:00
  • Kafka Cafe – Rue des Poissonniers 21,  Bruxelles
  • Entrée libre / Free entrance
  • Attention-Warning ! 15 pers. max
  • kfkhope.com

09.10 > 15.10.2020


Labo Flashback
Perpignan (Fr)

Stylus Dust

:such: – Marc Parazon


Sound Installation | Saison Phonème



Créée, dans une première version, au festival international des arts sonores City Sonic en 2017 Charleroi, Stylus Dust est une installation octophonique pour l’interprétation d’une œuvre musicale pour quatre platines stéréo et un gramophone. Qu’elle soit l’émouvant souvenir d’un passé révolu ou l’avenir proche d’un plaisir auditif, la texture rugueuse et chaleureuse du craquement de l’aiguille sur le vinyle ne laisse personne indifférent.
Pour cette nouvelle commande d’Etat, qui sera créée au Centre national de création musicale Césaré de Reims, Marc Parazon conçoit et réalise un superbe alliage d’un objet plastique et d’une œuvre musicale. Une véritable performance dont l’interprète n’est autre que le gramophone.



Initiated at Festival City Sonic 2017 in Charleroi, « Stylus Dust » is an octophonic installation for the interpretation of a musical work for four stereo turntables and a gramophone. Whether it is the moving memory of a bygone past or the near future of hearing pleasure, the rough and warm texture of the needle’s crackle on vinyl leaves no one indifferent.

For this new state commission, which will be created at the Césaré  -National Center for Musical Creation in Reims, Marc Parazon designs and produces a superb alloy of a plastic object and a musical work. A real performance whose performer is none other than the gramophone.

  • 09 > 15.10.2020 – 10 > 12:00 |14 > 17:00
  • Entrée libre / Free entrance
  • Labo Flashback – 3 rue Maréchal Foch, Perpignan, France
  • Inscription
  • ensembleflashback.fr

17.10.2020


Cellule 133a
Bruxelles

Duerinckx Jean-Jacques – Adrian Northover

@ Libérons Les Sons


Concert Hearoglyphics

Libérons les Sons est une série de concerts dédiés à l’improvisation musicale libre et organisés à Bruxelles par Jean Michel Van Schouwburg, performer vocal,  critique spécialisé et passionné de ces musiques particulières depuis le milieu des années 80. Jean-Michel écrit sur les musiques improvisées depuis 1995, son blog créé en 2011 est une référence dans le milieu des musiques improvisées libres Le festival « Libérons les Sons » a lieu à la Cellule 133 (Saint-Gilles/Bruxelles) une fois par an depuis 2018.
Cette année pour cause de Covid , l’évènement se concentre principalement sur une soirée où seront invités des artistes demeurant en Belgique.

« Libérons les Sons » (free the sounds) is a series of concerts dedicated to free musical improvisation and organized in Brussels by Jean Michel Van Schouwburg, vocal performer, specialist critic and passionate about this particular music since the mid-1980s. Jean-Michel has been writing on improvised music since 1995, his blog created in 2011 is a reference in the field of free improvised music. The « Libérer les Sons » festival has taken place in Cell 133  (Brussels) once a year since 2018.

This year due to the Covid-19, the event will focus mainly on an evening where artists living in Belgium will be invited.

  • 09.2020
  • 10€
  • Cellule 133A – Avenue Ducpetlaux 133a Sant-Gilles – Bruxelles
  • Covid 19 : 25 personnes admises max.
  • Inscription obligatoire :
  • jjmcduerinckx.com – adriannorthover.co.uk

CD – Hearoglyphics
Duerinckx Jean-Jacques / Northover Adrian



Un dialogue subtil de saxophones pointus: le sopranino pour J-J Duerinckx et le soprano et alto pour Adrian Northover. Musicalement, nous sommes dans le sillage des grands découvreurs – des explorateurs de saxophones solistes, comme Steve Lacy, Lol Coxhill, Evan Parker ou Michel Doneda, à un niveau de qualité et de précision qui vous émerveille. Treize improvisations en duo ou compositions instantanées basées sur une écoute mutuelle intense, un sens inné de la construction collective et une grande sensibilité. La somme musicale intrinsèque de Hearoglyphics est finalement comparable aux opus enregistrés par Steve Lacy et Evan Parker en duo (Chirps / SAJ) ou pareil avec Lol Coxhill (Three Blokes / FMP)…



Take the compact and its beautiful cardboard packaging and you have a masterpiece in your hand. A subtle dialogue of sharp saxophones: the sopranino for J-J Duerinckx and the soprano and alto for Adrian Northover. Musically, we are in the wake of the great discoverers – solo saxophone explorers, like Steve Lacy, Lol Coxhill, Evan Parker or Michel Doneda, at a level of quality and precision that leaves you amazed. Thirteen duo improvisations or instant compositions based on intense mutual listening, an innate sense of collective construction and great sensitivity. The intrinsic musical sum of Hearoglyphics is ultimately comparable to opuses recorded by Steve Lacy and Evan Parker as a duet (Chirps / SAJ) or the same with Lol Coxhill (Three Blokes / FMP)...

  • 09.2020
  • All music by Duerinckx/Northover
  • Produced by Jean-Michel Van Schouwburg

23.10 > 31.10.2020


Le Lac
Bruxelles

Nuits Beau Tas 2020

Festival


iconoclastic & alternative music



La 8e édition des Nuits du Beau Tas à Bruxelles sera comme d’habitude expérimentale et éclectique! Avec les Arcanes # 2 du label bruxellois Sub Rosa avec le créateur sonore suédois CM von Hausswolff, la violoniste/performeuse Catherine Graindorge ou encore le duo post industriel Silk Saw pour l’ouverture du festival et un nouveau projet de Mauro Pawlowski (ex dEUS) avec le guitariste expérimental Jean DL… L’artiste sonore liégeois Pierre Berthet et un hommage au compositeur minimaliste new-yorkais Morton Feldman par le duo Ben Bertrand & Elisabeth Klinck!

The 8th edition of the Nuits du Beau Tas in Brussels will be as usual experimental and eclectic ! With the Arcanes #2 of the Brussels label Sub Rosa with the amazing Swedish sound artist CM von Hausswolff (and also Catherine Graindorge – violin/voice and the post industrial duet Silk Saw) for opening the festival and a new project of Mauro Pawlowski (ex dEUS) with guitar plays Jean DL… The sound artist Pierre Berthet and a tribute to NY minimalist composer Morton Feldman by the duo Ben Bertrand & Elisabeth Klinck !



Programme (in progress)

23/10 & 24/10: « Opening nights » – the Arcane #2 of Sub Rosa in Le Lac (with CM von Hausswolff, Christophe Guiraud, Farida Amadou, Catherine Graindorge, Nemø ensemble, Silk Saw, Clara Levy…)

27/10 : Mauro Pawlowski &Jean DL / Ben Bertrand & Elisabeth Klinck /Xavier Dubois in Brass

28/10 : Soirée pauvreté with Laurent d’ Ursel (doucheflux)/ Pierre Berthet / Marica Takino (Morton Feldman & James Tenney)/JJ Duerinckx

30/10 : Thérèse Malengreau (piano) Works of Feldman/Tenney/Curran in coprod with Sonar asbl in Autonomie (rue de l ‘autonomie)

31/10: Closing electro night with Christophe Clebard /Dance Divine / Xavier Gazon in iMAL


Editions

 Livre – Book


Maison de la Marionnette

Quand la technologie rencontre la marionnette.

When Technology Meets Puppetry




En 2017, quatre structures belge, française, slovène et roumaine œuvrant pour le développement des arts de la marionette se sont associés pour créer le Numeric’s Art Puppetry Project (N.A.P.P.) soutenu par le programme Europe créative.

Cette publication, co-dirigé par Françoise Flabat et Philippe Franck, et initiée par le Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui a piloté ce projet prospectif, se veut à la fois un retour et une ouverture sur les réalisations, apports et enjeux principaux de cette plate-forme dédié aux croisements entre les arts de la marionnette et la création numérique.

Dans cette perspective, elle propose outre une sélection de témoignages de participants et des documents visuels sur les projets réalisés, des textes de fond autour de ces créations et dispositifs marionnettiques augmentés qui intègrent de plus en plus, la réalité virtuelle, la robotique ou encore des images en mouvement rendues possibles par le numérique, concrétisant ainsi de nouvelles formes d’écritures multimédiatiques, sans oublier pas pour autant les fondements historiques.

In 2017, four Belgian, French, Slovenian and Romanian structures working for the development of puppetry arts joined together to create the Numeric’s Art Puppetry Project (N.A.P.P.) supported by the Creative Europe program.

This publication, co-directed by Françoise Flabat and Philippe Franck, and initiated by the Puppet Center of the Wallonia-Brussels Federation which piloted this prospective project, is intended to be both a feedback and an opening on the achievements, contributions and main challenges of this platform dedicated to the intersections between the arts of puppetry and digital creation.

In this perspective, it offers, in addition to a selection of testimonials from participants and visual documents on the projects carried out, background texts around these creations and augmented puppet devices which increasingly integrate virtual reality, robotics or even moving images made possible by digital technology, thus embodying new forms of multimedia writing, without forgetting the historical foundations.

  • Editions : Maison de la Marionnette.
  • Avec le soutien de/With the support of Transcultures.
  • napp2020.eu

Catalogue


Arts2
IDM

SURPRISE !

…ou le premier jour du reste de ma vie




Tout ce que vous avez toujours voulu ne pas savoir sur IMAGES DANS LE MILIEU – IDM©. Ce livre c’est 333 (+3) pages pour les 33 années de Jean-François Octave dans cet atelier d’art contemporain transdisciplinaire, pas tout à fait comme les autres. Édité sous la forme d’un abécédaire, à l’occasion de 3 expositions aux Abattoirs de Mons (BAM), au BPS22, au MAC’s Musée des Arts contemporains Grand-Hornu et d’une soirée à l’ISELP. Avec des contributions de Xavier Canonne, Nancy Casielles, Jeannine Dath, Philippe Ernotte, Philippe Franck, Denis Gielen, Pierre-Olivier Rollin, Aldo Guillaume Turin, Xavier Roland, Daniel Vander Gucht, Christophe Veys…



Everything you always wanted not to know about IMAGES IN THE MIDDLE – IDM ©. This book is 333 (+3) pages for the 33 years of Jean-François Octave in this transdisciplinary contemporary art workshop, not quite like the others. Published in the form of an alphabet book, on the occasion of 3 exhibitions at the Abattoirs de Mons (BAM), at the BPS22, at the MAC’s Musée des Arts contemporains Grand-Hornu and an evening at ISELP. With contributions from Xavier Canonne, Nancy Casielles, Jeannine Dath, Philippe Ernotte, Philippe Franck, Denis Gielen, Pierre-Olivier Rollin, Aldo Guillaume Turin, Xavier Roland, Daniel Vander Gucht, Christophe Veys …



  • Co-edition : La Lettre Volée, Arts2
  • Avec le soutien/With the support : Transcultures, Pépinières Européennes de Création
  • artsaucarre.be/idm

Articles


Turbulences Video
Videoformes

Mathieu Zurstrassen (interview) + La lettre volée (review)

in Turbulences Vidéo #109


Philippe Franck



Il y a eu cette première sortie (de Covid), timide mais déjà pleine d’idées et de propositions à re-découvrir dans le numéro précédent (213 pages !). Et puis, il y a aujourd’hui, un statu quo en apparence ! Que dire ? Que faire sinon avancer – masqués – mais déterminés, poussés par l’envie et le désir de vie de notre famille : les artistes, ceux des arts hybrides et numériques qui ont tant à dire et à nous faire ressentir sur ce monde à venir, entre utopies et dystopies.

Dans toute avancée technologique, il y a un progrès certes mais aussi un prix à payer (ou à refuser ?!). L’exemple et le parcours de Scott Hessels est inspirant à ce titre : les choses changent vite mais au quotidien en fait rien ne bouge ou ne se perçoit. Mon voisin, en cette soirée d’été indien, écoute des musiques qui ont enchanté les années 70, ces années californiennes justement dans lesquelles Scott Hessels à trouvé l’inspiration d’une œuvre singulière et essentielle, celles de l’artiste éclaireur, lanceur d’alerte, entre techno et nature. A méditer.

There was this first release (of Covid), shy but already full of ideas and proposals to be rediscovered in the previous issue (213 pages!). And then, today, there is an apparent status quo! What can I say ? What to do if not to move forward – masked – but determined, driven by the envy and desire for life of our family: the artists, those of hybrid and digital arts who have so much to say and to make us feel about this world to come, between utopias and dystopias.

In any technological advance, there is certainly a progress but also a price to pay (or to refuse?!). Scott Hessels’ example and career is inspiring in this respect: things change quickly but in everyday life nothing moves or is perceived. My neighbor, on this Indian summer evening, is listening to music that enchanted the 70s, those Californian years precisely in which Scott Hessels found the inspiration for a singular and essential work, that of the artist scout, a whistle- blower, between techno and nature. To be meditated.

Gabriel Soucheyre

Mathieur Zurstrassen, un cabinet de curiosités intermédiatiques
entretien – Philippe Franck



Dans le panorama des arts numériques belges et internationaux, ou plus largement des arts contemporains intégrant volontiers les technologies d’aujourd’hui, Mathieu Zurstrassen (Bruxelles) occupe une place particulière.

Mu par un imaginaire florissant, une passion pour l’artefact et une réflexion transhistorique, il a réalisé, en quelques années, un impressionnant corpus d’œuvres (pour la plupart installatives) qui s’inscrivent dans les traces des grands troublions de l’histoire de l’art du XXème, assument leurs références et posent un regard critique sur notre société déboussolée avec pour arme attractive, un humour trop rare dans ce domaine…

Philippe Franck
extrait de Mathieu Zurstrassen. Un cabinet de curiosités intermédiatique

In the panorama of Belgian and international digital arts, or more broadly of contemporary arts willingly integrating today’s technologies, Mathieu Zurstrassen (Brussels) has a special place.

Driven by a flourishing imagination, a passion for the artefact and a transhistoric reflection, he has produced, in a few years, an impressive body of works (mostly installation) which follow in the footsteps of the great troubles of the history of the art of the twentieth, assume their references and take a critical look at our disoriented society with an attractive weapon, a humor that is too rare in this field…

Philippe Franck
from Mathieu Zurstrassen. Un cabinet de curiosités intermédiatique

La Lettre Volée – De l’expo-oeuvre au catalogue vivant
Philippe Franck



Fondée à Bruxelles en 1989, La Lettre volée est une maison d’édition « d’art et d’essai » qui propose, depuis plus de vingt ans, diverses collections dans les secteurs des lettres (collections « Poiesis » et « Lettres » et la revue l’Étrangère), des sciences humaines et de l’esthétique (collections « Essais » et « Palimpsestes ») et des arts (plusieurs collections consacrées aux arts plastiques et à l’architecture notamment).

C’est aussi un espace d’exposition convivial à Uccle (Bruxelles) où Daniel Vander Gucht (co-fondateur avec Pierre-Yves Soucy), sociologue de l’art et de la culture (à l’Université libre de Bruxelles) et lui-même auteur-agitateur intellectuel aiguisé présente, au siège même de La Lettre Volée, principalement des artistes associés à l’actualité des sorties (récemment Pascal Courcelles, Damien De Lepeleire, Xavier Noiret-Thomé,  avec des dessins créés pour la truculente trilogie de « fantaisies poétiques d’inspiration zutique » de Daniel Vander Gucht : Robert va te coucher, Sous influence, Pourquoi je n’écris plus de poésie) ou proches des organisateurs.

Parmi les catalogues récents publiés par La Lettre Volée, nous avions envie d’en mettre en avant deux récents qui ont leur autonomie et réussissent à conjuguer la trace à une critique vivante développant, à partir de leur sujet initial, de stimulantes lignes de fuite tant pour la pensée que pour la créativité….

Philippe Franck,
extrait de La Lettre volée, de l’expo-œuvre au catalogue vivant



Founded in Brussels in 1989, La Lettre volée is an “art house” publishing house which has been offering, for over twenty years, various collections in the literature sectors (“Poiesis” and “Letters” collections and the review L’Étrangère), human sciences and aesthetics (“Essais” and “Palimpsestes” collections) and arts (several collections devoted to visual arts and architecture in particular).

It is also a friendly exhibition space in Uccle (Brussels) where Daniel Vander Gucht (co-founder with Pierre-Yves Soucy), sociologist of art and culture (at the Free University of Brussels) and him – the same sharp intellectual author-agitator present, at the very headquarters of La Lettre Volée, mainly artists associated with current events (recently Pascal Courcelles, Damien De Lepeleire, Xavier Noiret-Thomé, with drawings created for the earthy trilogy of “Poetic fantasies of zutic inspiration” by Daniel Vander Gucht: Robert goes to bed, Under influence, Why I no longer write poetry) or close to the organizers.

Among the recent catalogs published by La Lettre Volée, we wanted to highlight two recent ones that have their autonomy and succeed in combining the trace with a living criticism developing, from their initial subject, stimulating lines of flight so much for thought than for creativity…

Philippe Franck
from La Lettre volée, de l’expo-œuvre au catalogue vivant


Open Calls