Vice Versa <-> croiser et donner une visibilité à la recherche appliquée et la création numérique dans leurs aspects les plus innovants Après une première édition engageante de Vice Versa (de la recherche à la création numérique) en 2014, Transcultures et son partenaire scientifique/recherche appliquée numediart (Institut de recherche pour les technologies des arts numériques de l’UMONS) s’associe, à nouveau pour donner une visibilité à une sélection récente d’œuvres artistiques numériques immersives, participatives ou encore interactives (dans les cadres du Festival des arts numériques de la Fédération Wallonie Bruxelles et de la Quinzaine numériques Mons 2015). C’est dans cette optique que s’inscrit Vice Versa 2.0. Cette après-midi de rencontre et de présentation de projets numériques innovants proposée par Transcultures en partenariat avec l’Institut de recherche numediart (UMONS), convoque à la fois des chercheurs, des créateurs et des responsables de structure à présenter leurs travaux et partager leurs réflexions sur ces enjeux artistico-scientifiques, au public, dans une ambiance conviviale propice au dialogue. Au programme de cette seconde édition accueillie par la nouvelle Artothèque de Mons le 30 octobre 2015, des présentations de numediart (UMONS – Thierry Dutoit), de l’Université Lille 1 (Laurent Grisoni et Cécile Picard-Limpens), de la DG Connect (Commission européenne-présentation de l’initiative STARTS – Science Technology and the Arts), de Transcultures et de Thierry de Mey qui présentera l’installation Solid Traces en collaboration avec la Trisha Brown Dance Company et la chercheuse Joëlle Tilmanne. Au programme, également des installations, « works in progress » et démos Art/ Science de Pauline de Chalendar, Jacques Urbanska, Pao Paixao, Nicolas d’Alessandro / Hovertone avec des membres de l’UMONS Digital Orchestra, François Zajéga, Stéphane Dupont, Omar Seddati, Christian Frisson, Gueorgui Pironkov, Saïd Mahmoudi, Joelle Tilmanne, Vincent Corboulay, Matei Mancas, Anthony Rouneau, Tom Mens, Naonekt… En fin de journée Giant Play, un jeu-mapping pour terminer la journée sur la façade du bâtiment rue de Houdin de l’UMONS. Depuis 2010, Transcultures et l’Institut numediart n’ont cessé de tisser des liens privilégiés. Que ce soit en termes de collaborations ponctuelles ; de curatoriat ; d’échanges artistiques ; d’organisation de workshop, conférences ou expositions ; de production et de diffusion ; ou encore sur des projets à plus long termes comme dans le programme Vice Versa, City Light ou le FabLab Mons. Pour plus d’informations sur l’Institut numediart, n’hésitez pas à lire l’article » Numediart, quand la recherche et la technologie s’intéressent à la Culture « , interview du directeur Thierry Dutoit par Jacques Urbanska parue dans le livre » 10 ans de numérique à Mons « . Mot de bienvenue et introduction de la journée autour des synergies entre arts numériques et recherche appliquée et des collaborations Transcultures/numediart. Historien de l’art, concepteur et critique culturel, Philippe Franck est directeur de Transcultures. Il est le fondateur et directeur artistique du festival international des arts sonores City Sonic (depuis 2003) et des Transnumériques, biennale/plate-forme des cultures numériques (depuis 2005). Il a été commissaire artistique de nombreuses autres manifestations d’arts contemporains, audio, hybrides et numériques en Europe, Amérique du Nord et Afrique du Nord. Il enseigne également les arts numériques à l’Ecole National Supérieur des Arts Visuels La Cambre et ESA Saint-Luc (Bruxelles). Il est le coordinateur des Pépinières européennes pour Jeunes Artistes en Fédération Wallonie- Bruxelles. Depuis 2010, il est aussi responsable des musiques urbaines, des arts sonores et de la création interdisciplinaire au manège.mons. L’équipe de recherche MiNT (Universite Lille 1 – CNRS/INRIA) travaille en interaction homme- machine sur les outils technologiques logiciels et matériels pour l’interaction tactile et gestuelle. Depuis 2010, MINT (Méthodes et outils pour l’interaction à gestes) collabore avec des artistes en lien avec des partenaires culturels. Au travers de quelques exemples, seront décrits les apports, enjeux et écueils identifiés sur cette classe de collaboration. Laurent Grisoni, professeur en informatique et responsable de l’équipe du projet MINT (CNRS-INRIA-Université de Lille) sur l’interaction homme/machine, collabore depuis 2010 avec des artistes issus du Fresnoy, Studio national des arts contemporains. Laurent Grisoni est co-responsable du programme de recherche Sciences et Cultures du Visuel (SCV) porté par les universités Lille 3, Lille 1 et le CNRS. Inauguré en 2013 et localisé sur le site de la Plaine Images à Tourcoing, SCV souhaite faire émerger en France une communauté de chercheurs autour de l’image (matérielle, numérique et mentale), des artefacts visuels, et de l’ensemble des dispositifs de vision et de visualisation. SCV comporte un axe de recherche « Arts, Sciences, Technologies », dédié au rapprochement entre artistes et chercheurs. En particulier, l’axe a pour objectif de créer les conditions adéquates pour la mise en oeuvre d’ expériences partagées tant sur les plans esthétique, théorique que technique. Cécile Picard-Limpens est chercheur post-doc, partagée entre la Haute Ecole de Musique de Genève (HEM), Suisse, et l’Université UMONS, en Belgique, au sein de l’institut numediart centré sur les technologies numériques. Son travail actuel porte sur l’analyse et la synthèse sonore, et sur les dispositifs interactifs. Après un diplôme d’ingénieur en mécanique, spécialité Acoustique et Vibrations, obtenu en 2005 à l’Université de Technologie de Compiègne (UTC), France, elle poursuivit dans le domaine de l’acoustique et obtint en 2006 un Master Sound and Vibrations au Chalmers University de Göteborg, Suède. Elle s’engagea ensuite pour un doctorat en informatique à l’INRIA, Sophia Antipolis – France, avec pour objet le rendu sonore pour les environnements virtuels. Elle obtient son diplôme de doctorat en décembre 2009. Aujourd’hui, un nombre croissant d’entreprises de haute technologie et les institutions de recherche, à l’échelle mondiale, affirment que les compétences essentielles nécessaires à l’innovation à venir et de valeur pour la société sont – en plus des compétences scientifiques et technologiques – des compétences telles que la créativité et la capacité d’impliquer l’ensemble de la société dans le processus d’innovation. Dans ce contexte, les arts prennent de l’importance en tant que catalyseur pour une conversion efficace des connaissances Scientifiques & Technologiques en produits, services et processus nouveaux. Travaillant en lien avec la Science, la Technologie et les ARTS, nous commençons à voir les possibilités d’une collaboration intersectorielle visant à améliorer et promouvoir l’innovation. Pour favoriser une telle collaboration, la Commission Européenne lance STARTS: son programme S&T&ARTS. STARTS explore le rôle catalytique des Arts pour l’innovation dans les entreprise, industrie et société ainsi qu’une façon de l’encourager. Les synergies possibles seront analysées sous un angle entrepreneurial, technologique, scientifique, social et artistique. La danse, art de l’éphémère par excellence, et la mémoire de «mouvements remarquables» figurent au cœur de la nouvelle installation Solid Traces de Thierry De Mey. Le compositeur, réalisateur et artiste et directeur associé à Charleroi Danses a invité dans les tout nouveaux studios du Centre chorégraphique les danseurs de la Trisha Brown Dance Company. Après captation, les courbes enregistrées sont, via l’impression 3D, réalisées en matières nobles. Compositeur et réalisateur de films. Né en 1956, Thierry De Mey vit et travaille à Charleroi et Bruxelles, Belgique. L’intuition du mouvement guide l’ensemble de son travail, lui permettant d’aborder et d’intégrer différentes disciplines. Le postulat préalable à son écriture musicale et filmique veut que le rythme soit vécu dans le(s) corps et qu’il soit révélateur du sens musical pour l’auteur, l’interprète et le public, il a d’ailleurs développé un système d’écriture musicale du mouvement. Une grande partie de sa production musicale est destinée à la danse et au cinéma. Pour les chorégraphes Anne Teresa De Keersmaeker, Wim Vandekeybus et sa sœur Michèle Anne De Mey, il fut souvent bien plus qu’un compositeur, mais aussi un précieux collaborateur dans l’invention de « stratégies formelles » pour reprendre une expression qui lui est chère. Les installations de Thierry De Mey où interagissent musique, danse, vidéo et processus interactifs ont été présentées dans des manifestations telles que les biennales de Venise, de Lyon et en de nombreux musées comme le Centre Pompidou pour l’exposition Danser sa Vie en 2012. Son travail a été récompensé de prix nationaux et internationaux (Bessie Awards, Eve du Spectacle, Forum des compositeurs de l’Unesco, FIPA…). En juillet 2005, il a été nommé dans le quatuor de direction artistique de Charleroi/Danses, Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles aux côtés de Michèle Anne De Mey, Pierre Droulers et Vincent Thirion. Thierry De Mey est depuis 2012 artiste associé à Charleroi Danses, Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Joëlle Tilmanne est ingénieur civil en électricité. Diplômée en juin 2006 de la Faculté Polytechnique, elle a réalisé son travail de fin d’études à la Lehigh University, aux Etats-Unis, et vient d’achever à l’UMONS sa thèse sur la synthèse stylistique des mouvements humains, et plus particulièrement, la marche. Elle est également chercheuse à Numédiart. Elle travaille dans le domaine de l’analyse des données de capture de mouvements et sur le modèle de Markov caché. Elle co-fonde avec Nicolas d’Alessandro la société Hovertone, une startup qui s’est mise au défi de changer les concepts de la création musicale. Le professeur Thierry Dutoit, directeur de l’institut numediart, résumera les principales actions de l’Institut sur l’année académique 2014-2015, avec un accent sur l’ouverture vers l’extérieur (projets Mons2015, participation au lancement du Hub Creative Valley, ouverture du FabLab Mons au grand public), et sur les activités industrielles créatives en gestation, issues de projets de recherche industriels. Il présentera également le projet FEDER DigiSTORM, qui débutera en janvier 2016. Thierry Dutoit est diplômé comme ingénieur électrique de la Faculté Polytechnique de Mons en Belgique, où il enseigne la théorie des circuits, le traitement du signal et le traitement de la parole. En 1995, il a lancé le projet MBROLA pour la synthèse vocale en plusieurs langues. Entre 1996 et 1998, il a passé 16 mois chez AT & T Bell Labs, à Murray Hill (New Jersey) et Florham Park (New Jersey). Il est l’auteur de plusieurs livres sur la synthèse vocale et le traitement de signal, et il a écrit ou co-écrit plus de 20 articles dans des revues, et plus de 120 articles sur le traitement de la parole, traitement du signal biomédical, et à propos de la technologie de l’art numérique. Il a été rédacteur en chef adjoint de la revue IEEE Transactions sur la parole et de traitement audio (2003-2006) et le président du groupe d’intérêt SynSIG de ISCA sur la synthèse de la parole, 2007 à 2010. En 2005, il a lancé eNTERFACE, quatre semaines d’ateliers sur les interfaces multimodales et il a été l’organisateur d’eNTERFACE’05 à Mons, en Belgique. Il a également fait partie du comité organisateur d’INTERSPEECH’07 à Anvers. Thierry Dutoit est membre des sociétés IEEE Traitement du Signal et Génie Biomédical, et fait partie du Comité de Parole et du lLngage technique de l’IEEE depuis 2009. Il est impliqué dans des collaborations entre l’UMONS et ACAPELA-GROUP, société européenne spécialisée dans les produits TTS. De 15:30 >16:00 : Une courte introduction orale des projets suivie de 16:00 > 19:00 par une déambulation libre dans l’artothèque où le public pourra prendre le temps de voir les différents projets et de parler directement aux artistes et aux chercheurs. À main levée interroge la pratique et la temporalité du dessin aujourd’hui. L’installation fait dialoguer différentes natures de lignes. Les unes ont été tracées sur un rouleau de papier au cours d’une marche solitaire en montagne, pendant plusieurs jours. Dessiner deviendrait presque un acte de résistance face au temps qui passe toujours plus vite. Les autres sont tridimensionnelles. Posés à l’extrémité de la longue frise, deux casques de réalité virtuelle permettent de découvrir une esquisse en train de se faire grâce à une captation de mes gestes dans l’air. Qu’est-ce qu’une image inachevée ? Sans surface, peut-on encore parler de dessin ? Le paysage filaire est habité par d’imperturbables figures antiques dont les lignes malicieuses se dévoilent, chuchotent, et nous filent entre les doigts. Production : Ce projet a bénéficié du soutien de l’équipe MINT Université de Lille, CNRS (CRIStAL UMR 9189 et IRCICA USR 3380), INRIA Lille Nord- Europe et de l’initiative Sciences et Cultures du Visuel (Imaginarium/Tourcoing) Pauline de Chalendar est née à Drancy en France en 1990. Elle vit et travaille à Lille. Elle a suivi des études artistiques à l’École Nationale Supérieure d’Art de Nancy (France), à l’École Supérieure d’Art d’Épinal (France) et a fait partie de la promotion Bill Viola (2013-2015) de Le Fresnoy-Studio national des arts contemporains (France). En 2011, elle est exposée au Centre Pompidou de Metz dans le cadre de la Nuit de la vidéo des écoles d’art du Grand Est. En 2012, elle reçoit le premier prix du festival d’art vidéo transfrontalier d’Konschtkëscht organisé pour la première fois en Lorraine, aux Trinitaires à Metz. En 2013, elle présente «You I Landscape» lors de la Triennale Jeune Création au Carré Rotondes au Luxembourg. La même année, elle expose « Fresh >> Refresh» à la Galerie NaMiMa à Nancy (France). Première étape du projet qui se donne comme but que la lecture d’un texte dans un microphone déclenche en temps réel un montage vidéo automatique d’une base de données photos et/ou de rushes vidéo. Le résultat est projeté sur un ou plusieurs écrans. Un cinéma qui se lit, ou pour être plus exact, un film qui émerge d’un texte. Le projet final pourra être présenté sous forme de performance audiovisuelle et/ou d’installation. Cette étape de travail se concentre sur un premier montage automatisé lié à la roue des sentiments (du professeur et psychologue américain Robert Plutchik). La présentation de ce travail se fera dans l’installation Reactibox de numediart qui permet aux visiteurs d’intéragir avec l’installation en choisissant des mots-clés à travers la manipulation de cubes posés sur une reactable. Chaque cube représente une classe de mots-clés liés à la roue de Plutchik. Production : Transcultures avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Art numérique) et de numediart Jacques Urbanska (Be) + Ariane Loze (Be) – Cut in Movement Pour cette première présentation, une collaboration avec l’artiste multimédia Ariane Loze et son projet de vidéos urbaines Cut in Movement a permis d’utiliser un très grand nombre de ses rush comme base de données et de présenter son projet, non plus comme un film classique, mais comme un film interactif qui permet au public de choisir son point de vue et d’influer sur le montage de ce dernier et donc sur l’histoire qui nous est présentée. La collaboration avec Ariane Loze s’est faite naturellement puisque son projet abordait déjà des questions liées au montage cinématographique. Au travers d’une démarche documentaire et photographique, Cut in movement tente de saisir les manifestations multiples du mouvement dans la ville. Faisant se juxtaposer ces mouvements, Ariane Loze dresse un portrait cinématographique de la vie dans une métropole aujourd’hui. « Cut in movement questionne le montage en partant de la proposition que celui-ci s’approche beaucoup de la chorégraphie et de la danse. Est-il possible de « chorégraphier » les images pour créer une vidéo ? Quels sont alors les critères dynamiques utilisés pour faire cette composition ? Le sens ne reprend-il le dessus sur le mouvement ? S’éloigner du montage narratif et de la logique réaliste de représentation du temps et de l’espace, implique d’observer de plus près nos réflexes d’interprétation et de lecture du sens des images. » Equipe numediart : Fabien Grisard (Be), Omar Seddati (Be) Jacques Urbanska (Be) + Pao Paixao (Pt) – Social Documentary Un second travail a été commencé autour des mouvements sociaux qui secouent le monde depuis 2010. L’installation permet de naviguer ici dans une très grande collection de visuels issue des différentes veilles Internet de Jacques Urbanska, toujours via la Reactibox produite par numediart et suivant la roue des sentiments de Plutchik. Jacques Urbanska est acteur et metteur en scène de formation, ses recherches ont interrogé la scène de théâtre conventionnelle comme lieu unique possible de représentation, le rapport individuel au spectateur, l’aperception spectatorielle et la notion de théâtre post-dramatique. Ses projets sont de type événementiel, spectacles à modules, déambulatoires. En 2007, il s’oriente plus clairement vers la performance et les arts numériques. Ses projets vont de la performance multimédia aux arts en réseaux. En 2010, il commence a construire un très grand réseau d’information sur les arts numériques (arts- numeriques.info), mais également sur divers thèmes politico-sociétaux (voir ses twitter @fukushima_ actu, @revolution_info, @occupy_USA, @Belgique_info, @sarkozy_info, @Occupy_www, @OccupyWomen, @Processing_org…). Depuis 2012, il est chargé de projets Media Arts et Art en réseaux, il intervient dans le développement des projets qui ont trait aux arts numériques. Il apporte son expertise et son soutien aussi bien dans l’élaboration des dossiers, la mise en œuvre des différents programmes de Transcultures, que comme curateur. Il assure la présence Web de Transcultures et renforce son réseau sur Internet. Il est consultant « Web Strategy » pour différentes structures publiques et privées. Il est également chargé de la stratégie Web de l’ONG Echos Communication. Stéphane Dupont a obtenu le titre de docteur en sciences de l’ingénieur au FPMs (qui est aujourd’hui l’Université de mons – UMONS en Belgique) en 2000. Il a été invité à l’IDIAP (Suisse) comme chercheur en 1997. Stéphane Dupont a aussi été associé comme postdoctorant à l’ICSI (Berkelry, Californie) en 2001-2002. Il a participé à l’activité de l’ETSI sur la standardisation de l’activité de la reconnaissance vocale sur les réseaux sans fil (Aurora). En 2002, il rejoint MULTITEL (Belgique), un centre de recherche et d’innovation, où il a coordonné des activités de reconnaissance vocale dans plusieurs projets régionaux et de l’Union Européenne, y compris le projet FP6 DIVINES. Il a rejoint l’UMONS en 2008. Il est maintenant le coordinateur adjoint du centre de recherche UMONS en technologies de l’information, et est impliqué à Numediart depuis 2008. Il est en charge de plusieurs projets de recherche en tant que partenaire, y compris l’IP LinkedTV 7e PC, et dans la coordination du projet FP7 FET ILHAIRE. Stéphane Dupont est actif dans les domaines du traitement de la parole, du son, et de l’image/ video, des interfaces humain-ordinateur, et de l’apprentissage automatique et statistique. Il est l’auteur ou le co-auteur de 3 brevets, et de plus de 100 publications dans ces domaines. Pao Paixao artiste helvetico-portugais a travaillé pendant 10 ans comme performer, avant de commencer à développer son travail personnel en tant que réalisateur et vidéaste. En 2007, il est sélectionné pour Le Berlinale Talent Campus. Il a ensuite fait un master en écriture et réalisation dans une école de cinéma Suisse. Son court-métrage de fiction Prémices (2011) a été sélectionné dans une vingtaine de festivals internationaux (Tampere/Finland, Max Ophuls/Germany, Taum/Tel aviv, Festival du Nouveau Cinéma/Canada…) et à remporté deux prix du Meilleur Court Métrage (Open Festival/Russia, Opere Nuove/Bolzano.Italy). Le documentaire « From Ganga To Bollywood » (2013), également soutenu par Transcultures, est actuellement dans des festivals, il a été présenté en première internationale au Festival de Winterthur où il a reçu le prix ShortRun (Tweaklab). Il a également reçu le prix de la Presse au Festival Beginning à St-Petersburg en 2014. Son Installation « Kaliyuga » a été réalisée dans le cadre d’une résidence artistique en Inde pour l’exposition internationale d’art contemporain Apocalypse, en Suisse. Elle a également été présentée dans le cadre de Park in Progress au Festival City Sonic en 2014. Ariane Loze jeune artiste pluridisciplinaire, à la fois comédienne, danseuse, performeuse et vidéaste belge, qui développe depuis 2008, Movies on my own, une série de vidéos expérimentales, dans lesquelles elle intervient en tant qu’auteur, metteur en scène, comédienne, « caméra-woman » et réalisatrice, au travers de laquelle elle développe un style cinématographique très personnel questionnant les notions de narration et de langage cinématographique. Suite à ses études en secondaire, Ariane seconde Marianne Van Kerkhoven, dramaturge au Kaaitheater. Puis, en 2005, elle rentre au R.I.T.S à Bruxelles école de théâtre et de cinéma, où elle suit une double formation en jeu dramatique et mise en scène. Pour compléter cette formation, Ariane participe entre 2008 et 2009 au programme Advanced Performance and Scenography Studies à Anvers, durant lequel elle développe un projet personnel et tourne ses premières vidéos. Par la suite, elle multiplie les expériences, et notamment avec le collectif Superamas, pour Empire (Art & Politics) dont les représentations s’étendent de 2008 à 2010. Ensuite, en 2014 elle réalise Cut in Movement, un film expérimental qui propose un portrait de la ville de Bruxelles, dans lequel elle capte la dynamique urbaine. Le mouvement présent dans la ville dicte la logique de montage, créant une continuité visuelle en dehors de toute logique narrative. Ce projet, initié en 2014 par une résidence de SUBCLASS – le laptop orchestra de UBC, Vancouver – à numediart, est une initiative transdisciplinaire permettant à des étudiants de l’UMONS de se confronter à la performance numérique, d’échanger avec des artistes et in fine d’intégrer une nouvelle vision du design et de la création d’applications interactives dans leur cursus. Cette année, plusieurs projets d’instruments numériques ont vu le jour, par des projets Créactifs de 2ème et 3ème année : une guitare augmentée, un dispositif pour contrôler de la musique avec des gestes de chef d’orchestre, etc. La performance présentée ici réunit quatre étudiants: Gaspard d’Hoop, François Louis, Véronique Georlette et François Marelli. Ils réaliseront une performance expérimentale «comprovisée» avec leurs instruments numériques. L’UMONS Digital Orchestra est donc un vrai orchestre avec ses musiciens, son chef et ses concerts. On y fabrique ses instruments à l’aide de technologies numériques pour ensuite monter sur scène, d’où que l’on vienne, et on apprend à penser et à jouer différemment ! Production : UMONS/numediart Nicolas d’Alessandro est docteur en Sciences Appliquées de l’Université de Mons depuis 2009. De tous temps passionné de musique et d’instruments de musique, et éduqué plus récemment aux subtilités du traitement des signaux de parole et de chant, il va progressivement mettre en selle un nouvel axe de recherche. Celui-ci vise à utiliser le contrôle gestuel du son afin de comprendre de nouveaux phénomènes intervenant dans la production de parole et de chant. Ainsi, sa présence sur scène sera toujours le pendant d’une démarche interdisciplinaire plongeant ses racines dans la cognition humaine et la production vocale. Il commence en 2003 avec l’objet MBROLA pour Max/ MSP, désormais largement utilisé en arts numériques. En 2004, il réalise un séjour à l’Université de Montréal, pour terminer sa maîtrise aux cotés des Profs. Caroline Traube. Il est ensuite de retour à Mons, pour une thèse de doctorat avec Prof. Thierry Dutoit, où il a l’occasion de collaborer avec les Profs. Baris Bozkurt, Christophe d’Alessandro, Boris Doval et Yannis Stylianou. Fin 2009, il s’envole à nouveau pour le Canada, afin de réaliser un postdoc de 2 ans, aux cotés des Profs. Sidney Fels et Bob Pritchard, de UBC à Vancouver, où il va diriger les projets DiVA et ChoirMob. Depuis fin 2011, il est de retour à l’UMONS, où il dirige les projets HandSketch, MAGE et la suite de ChoirMob. BLOOM est un pluggin conçu par l’artiste numérique François Zajéga, qui s’installe dans le logiciel Motion Machine (MOMA) développé au sein de l’Institut numediart. MOMA permet de naviguer en temps réel dans tout type d’information issu d’une capture de mouvement. Par un jeu algorithmique subtil, BLOOM met en évidence les caractéristiques du mouvement d’un performer sous la forme d’une sculpture virtuelle dynamique. Production : numediart François Zajéga est un artiste numérique vivant et travaillant en Belgique. Il est actuellement chercheur à l’Institut pour les technologies dans les nouveaux médias numediart (UMons), où il travaille dans le domaine de la vision par ordinateur. Il enseigne à l’École supérieure des Arts Visuels de Mons Arts2 et est impliqué dans plusieurs projets artistiques soutenus par la Commission des Arts Numériques de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il organise aussi des workshops autour de l’API python de Blender en collaboration avec Constant VZW. Deepdream Les réseaux de neurones artificiels, qui ont fait leur apparition dans les années 80 dans les laboratoires de recherche, ont connu récemment un fort regain d’intérêt sous la forme des réseaux de neurones profonds (Deep Neural Nets : DNN). Véritables machines à « mapper » des niveaux d’information parfois très différents, les DNN ont récemment été utilisés pour associer forcer l’apparition de formes complexes dans des images, permetttant ainsi de créer des effets psychédéliques qui font penser aux images de nos rêves. Production : numediart Vidéosktech Il est aujourd’hui possible, en utilisant le principe de la recherche par similarité de contenu, d’effectuer une recherche d’images dans une base de données à partir d’une simple esquisse, même approximative. Le résultat de ces fouilles est parfois surprenant… Production : numediart Christian Frisson a obtenu un diplôme de Master en ingénierie spécialisé en Acoustique et en Métrologie à l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieur du Mans (ENSIM) en France, et un diplôme de Master recherche en Art, science, technologie conjointement à l’Institut National Polytechnique de Grenoble (INPG) et à l’Association pour la Création et Recherche sur les Outils d’Expression (ACROE) de Grenoble en France. Depuis 2010 il est doctorant à l’Université de Mons (UMONS) avec les professeurs Thierry Dutoit (UMONS/TCTS) et Jean Vanderdonckt (UCLouvain-ISYS), tout en contribuant à plein temps à l’Institut Numédiart sur les technologies des arts numériques depuis 2008, particulièrement sur la conception d’interfaces de navigation multimédia par similarité avec la plateforme MediaCycle. Il a présenté ces travaux dans des conférences (inter)nationales. En parallèle à ses activités acadé- miques, il aime granulariser et sampler sa guitare, pousser les logiciels audio basés sur des samples vers leur retranchement. Arthur Clarke a dit : “toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie.” Cette citation résume, à elle seule, la vision de Hovertone, une startup technologique basée à Mons. Lorsque le geste crée véritablement une émotion, lorsque la technologie est rendue invisible au bénéfice de l’expérience nouvelle, alors le pari est réussi. Hovertone, c’est la combinaison de différentes expertises techniques et plateformes high-tech, au service de ces nouvelles expériences interactives, au service de l’émotion du visiteur, du performeur, du créateur, du créatif. Joëlle Tilmanne et Nicolas d’Alessandro ont déjà deux longues carrières de chercheurs derrières eux, depuis toujours enchevêtrées avec les arts de la scène. De la capture et l’analyse de danseurs en temps-réel à la synthèse de voix lyriques et les interactions audiovisuelles, ils sont les artisans de nombreux univers “magiques”. Hovertone est né de leur volonté de partager ces nouvelles technologies, de les mettre entre les mains de nouveaux publics. Ils créent aujourd’hui des applications interactives, des installations, des performances et des ateliers de sensibilisation aux expériences créatives. Dans le cadre de Vice Versa 2015, Nicolas d’Alessandro et Joëlle Tilmanne présentent le résultat de trois soirées d’ateliers autour du mouvement et de l’interaction qui auront lieu les 22, 27 et 29 octobre 2015 dans le cadre du Festival des Arts Numériques à Mons. Ces trois soirées d’ateliers proposent aux participants d’aborder, par un projet concret, le design d’une interaction basée sur la capture de mouvements. Elles permettent aux participants d’aborder le sujet de la capture de mouvements et de tester des capteurs comme la Kinect ou la LeapMotion de réfléchir au design d’une installation interactive, et de découvrir des environnements de programmation simples et intuitifs. Ces trois soirées d’ateliers “hands on” ont pour objectif de répondre à ces questions essentielles dans le design d’interaction basée sur la capture de mouvement. L’installation interactive audiovisuelle qui résultera de ces trois ateliers sera donc montrée le 30 octobre où les visiteurs pourront ainsi tester l’expérience interactive créée par les participants aux ateliers. Une invitation à une exploration créative de l’univers des BigData. Partant d’une image au choix, le regard du visiteur suggère à la machine des sons, textes et images, qui peuvent eux-mêmes servir de points de départ aux explorations suivantes. Le résultat de ces fouilles est présenté sous la forme d’un mashup. Production : numediart Après un diplôme d’ingénieur délivré par Polytech’Orléans (ESPEO) et une thèse de l’Université de La Rochelle, le Dr Vincent Corboulay est maître de conférences à l’Université de La Rochelle au département informatique. Matei Mancas détient un diplôme d’ingénieur en Systèmes et Réseaux Audiovisuels ESIGETEL (Ir.) ainsi qu’un D.E.A en traitement de l’information de l’Université d’Orsay (MSc.). Il est également titulaire d’un doctorat en sciences appliquées de la FPMs sur l’attention computationnelle depuis 2007. Ses recherches portent sur la saillance et la compréhension du signal. Une partie de cette recherche est effectuée à des fins artistiques au sein de l’institut NUMEDIART. Matei est aujourd’hui le leader du groupe SmartSpaces @ l’Institut de recherche Numediart (UMONS Institut des Technologies Créatives). Un robot Nao se meut de manière étonnamment naturelle sous le contrôle gestuel d’un opérateur. Qui, de l’homme ou du robot, semble contrôler l’autre ? Production : numediart Professeur à temps plein au Département d’Informatique de la Faculté des Sciences de l’Université de Mons (UMons) en Belgique, Tom Mens dirige le Service de Génie Logiciel, et enseigne des cours en génie logiciel, modélisation logicielle, évolution logicielle et programmation. Au niveau de la recherche, il s’intéresse surtout dans les fondements formels et le support automatisé pour l’ingénierie logicielle, en particulier dans les thématiques suivantes : L’évolution logicielle, La qualité logicielle, La transformation et le refactoring des logiciels, L’ingénierie logicielle dirigée par les modèles, Les fondements formels, Les écosystèmes open source. Extension interactive de l’installation CityLight coproduite par Mons2015 et UMONS en partenariat avec Transcultures, Giant Play est un jeu d’arcade ludique et frénétique sur Kinect diffusé de manière monumentale, sur les quatorze fenêtres de la Polytech de Mons. Fruit d’une collaboration entre la Sprl Drag On Slide et l’Institut numediart de l’UMONS, la technologie utilisée pour le fonctionnement de ce jeu est une grande première. Elle fait en effet appel à un moteur graphique spécialement adapté pour synchroniser en temps réel les gestes de joueurs pour un affichage mul- tiécrans. Co-production Mons2015, UMONS avec la collaboration de Transcultures Le projet transforme la façade de la Faculté polytechnique de l’Université de Mons (9 rue de Houdain) en un support pour mapping sonore géant. Les 14 fenêtres centrales du bâtiment sont rétroéclairées par 14 projecteurs reliés à 14 ordinateurs en réseau. Le logiciel de mapping 3D, mis au point par l’Institut Numédiart de l’Université de Mons, autorise la synchronisation des images, leur distorsion et leur fusion en temps réel. Un matériau de choix pour les vidéastes, artistes numériques et autres plasticiens aux manettes ! Partenariat Transcultures – numediartEdito 2015
Le programme en un coup d'oeil
Vice Versa 2.0 - Programme complet
14:00 > 15:30 - Première partie : Présentation des rencontres
Introduction de Philippe Franck (Be) (Transcultures)
Présentation de Laurent Grisoni (Fr) et de Cécile Picard-Limpens (Fr) (Université Lille 1)
Présentation du programme STARTS de la DG CONNECT (Commission Européenne) par Luis Miguel Girao (PT)
Présentation de Thierry de Mey (Be) de Solid Traces
Il a participé à la fondation de Maximalist! et de l’ensemble Ictus qui a créé plusieurs de ses pièces. Sa musique a été interprétée par de grands ensembles tels que le Quatuor Arditti, le Hilliard ensemble, le London Sinfonietta, l’Ensemble Modern, le musikFabrik et l’Orchestre Symphonique de Lille.Présentation du bilan numediart 2014-2015 par Thierry Dutoit (Be) (directeur)
15:30 > 19:00 - Deuxième partie : Présentation des projets Arts<>Science de Vice Versa 2.0
« Quand je dessine à main levée, j’emmène ma ligne en promenade. Comme le voyageur itinérant qui, à travers ses déambulations, trace un chemin sur le sol sous la forme d’empreintes de pas, de sentiers et de pistes. » Tim Ingold, Une brève histoire des lignes, 2013
Projet en collaboration avec Stéphane Dupont (Be) (institut numediart) et Ariane Loze (Be)
Son : Adrien Lefebvre
20 > 22:00 - Troisième partie : Giant Play
CityLightInformations
Production
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (arts numériques) – Dans les cadre du festival des arts numériques de la Fédération Wallonie Bruxelles et de la Quinzaine Numériques Mons.
Vice Versa 2.0 – recherche appliquée < > création numérique < > innovation
Posté par 25/10/2015 dans 2015, Agenda, Artistes, Arts Sciences, Belgique / FWB, Conferences, Diffusion, Partenaires principaux, Production, Projets, Transcultures team, Vice Versa
Pauline de Chalendar (Fr) - À main levée
Jacques Urbanska (Be), Pao Paixao (Pt/Ch) - Projet Cinéma textuel
Nicolas d’Alessandro (Be) - Umons Digital Orchestra
FrançoisZajéga (Be) - BLOOM
Stéphane Dupont (Be), Omar Seddati (Be),Christian Frisson (Fr), Gueorgui Pironkov (Fr), Saïd Mahmoudi
Nicolas d’Alessandro (Be), Joëlle Tilmanne (Be) - démo Hovertone
Vincent Corboulay (Fr), Matei Mancas (Be) - BigDatArt
Anthony Rouneau (Be), Tom Mens (Be) - Naonekt