07.07 > 29.08.2021 | Mathieu Zurstrassen & Stéphanie Laforce @ Festival (((Interference_s))) 2021 (Fr)

07.07 > 29.08.2021 | Mathieu Zurstrassen & Stéphanie Laforce @ Festival (((Interference_s))) 2021 (Fr)

Installations – Concerts Electroacoustiques – Podcasts – Pièces Sonores Immersives – Fictions Radiophoniques – Vidéos – Performances… le festival (((Interference_s))) 2021, concocté par le Centre Wallonie-Bruxelles de Paris, fait la part belle à la création sonore.

Du 07 au 10 juillet on pourra y retrouver : Abul Mogard & Marja de Sanctis – Arthur Lacomme Ben Rivers & Felicia Atkinson – Collectif Wow ! – Claire Richard – Christian Sebille & Philippe Foch – Enrico D’Ambrosio & Gildas Bouchaud & Gaëtan Arhuero – Gaspard Audouin & Jacques Lemaire & Maxime Renaud – Hayley Suviste – Jeanne Debarsy Julia Droga – Klaire fait Grr – Les boucles absurdes Liévin Chemin – les gens d’Uterpan – Lucie Robet – Maxime Coton & Mathilde Lacroix – Medhi Ahoudig – Musique Chienne – Olivier Minot – Olga de Soto & Benoît Pelé & Pierre Gufflet – Pierre Slinckx & le Quatuor MP4 Sophie Simonot – Stéphanie Laforce – DJ Under Arrest – Focus Felicia Atkinson

Et du 07 au 29 août : Adrien Degioanni – Alice Pamuk – Angyvir Padilla – Christian Sebille & Collectif Sonopopée – Claire Williams – Mathieu Zurstrassen – Pierre–Laurent Cassière.

Parmis ces artistes, on peut noter des artistes suivis par Transcultures, comme : Claire Williams, Felicia Atkinson, Maxime Coton ou encore des projets soutenus et/ou coproduits par Transcultures, comme ceux de Stéphanie Laforce ou Mathieu Zurstrassen.

08.07.2021 - 18:30 | Stéphanie Laforce - Ce qui nous (re)lie...

Un « Entre-sort » numérique interactif permettant de se (RE)lier tout en maintenant une distanciation physique. Par la manipulation des élastiques, le public devient acteur et joue de cet instrument de musique interactif. Chaque élastique est pourvu d’un comportement musical propre qui soit déclenchera des sons (cornes de brume, mouettes, tonnerre), soit générera des sons (amplitude des vagues, accélération du vent, chant des sirènes et des animaux marins…).

Une traversée sonore se crée entre les différents utilisateurs confinés dans leur espace de jeu. Nous sommes tous sur le même bateau…

Cette œuvre est co-produite par la Fédération Wallonie-Bruxelles et le KIKK festival – avec le soutien financier de la bourse Rayonnement Wallonie, initiative du Gouvernement Wallon, opérée par St’art sa.

Artiste multimédia et compositrice de musique électroacoustique, Stéphanie Laforce crée ses propres univers créatifs, entre électroacoustique, installations transmédiales, performances.

Elle construit des dispositifs sonores poétiques pour ses compositions électroacoustiques avec lesquels elle développe des univers originaux pour le théâtre, le cirque, des expositions, des installations. Sa production sonore embrasse des compositions aux univers variés et très personnels, poétiques, engagés socialement, vocaux ou instrumentaux. Elle tente de répondre à une question essentielle : la place de l’humain dans un monde machinique.

soundcloud.com/tphanieaforce

07.07 > 29.08.2021 | Mathieur Zurstrassen - LƏ ˈMƐNT\

« / ləˈmɛnt / (Lament) – 2020- se compose de trois orgues à tuyaux, activés lorsqu’ils sont entourés de silence ou d’une présence discrète. L’appareil est connecté à une série de capteurs de mouvement, sons et thermiques. Plus techniquement, lorsqu’il est activé le système rassemble les données de l’environnement immédiat (bruit-formes-mouvements) et les stocke. Quand le silence ou le calme arrive, le système utilise les mêmes données pour créer une mélodie.

La pièce a été réalisée suite à une traduction directe de mon état émotionnel, pendant une quarantaine dû au C19. Alors que toutes les expositions s’annulaient à la suite, le moral était au plus bas. Pas de pleurs, du moins pas visibles, il faut garder tête haute. J’ai fini par construire une machine qui exprimerait ce sentiment pour moi, et occuperait mon esprit.

Lire aussi : “Mathieu Zurstrassen, un cabinet de curiosités intermédiatiques”, entretien réalisé par Philippe Franck pour Turbulences Vidéo #109

Le projet a été rendu possible grâce au soutien de Transcultures – Centre interdisciplinaire des cultures numériques & sonores, ainsi que «La Fédération Wallonie Bruxelles. ».
Logiciel : M. Pirson

Mathieu Zurstrassen

Architecte de formation qui à partir de 2013 embrasse entièrement le chemin des arts visuels. En concevant des objets, il s’éloigne de la projection du dessin et se concentre sur l’expérimentation de la construction. Il insuffle à son travail une valeur ajoutée, symbolique et philosophique, sur la qualité de l’invisible et des rapports qui se créent ainsi entre émetteur et récepteur. Il utilise les codes et les usages de l’artisanat d’art pour résoudre des questions plastiques localisées aux frontières de l’indicible. D’une grande technicité, Mathieu Zurstrassen combine à l’ambiguïté des matériaux, une pensée poétique faite d’humour et de délicatesse. Il a depuis exposé dans divers événements, galeries et festivals tels le KIKK Festival, Ars Electronica, Centre Wallonie Bruxelles Paris, Art Brussels ou encore la Biennale de Venise en 2019. Dans le panorama des arts numériques belges et internationaux, ou plus largement des arts contemporains intégrant volontiers les technologies d’aujourd’hui, Mathieu Zurstrassen occupe une place particulière. Mu par un imaginaire florissant, une passion pour l’artefact et une réflexion transhistorique, il a réalisé, en quelques années, un impressionnant corpus d’œuvres (pour la plupart installatives) qui s’inscrivent dans les traces des grands troublions de l’histoire de l’art du xxe siècle, assument leurs références et posent un regard critique sur notre société déboussolée avec pour arme attractive, un humour trop rare dans ce domaine. Cette année encore, trois de ses œuvres ont été sélectionnées pour le festival Ars Electronica (Linz). Il y convoque le situationniste Guy Debord, l’égérie du mouvement dada Elsa Von Freytag Loringhoven et l’analyse comportementale. À l’intersection et au­delà, il y a un monde poétique dont les extrapolations, débordements et hybridations nous parlent aussi du nôtre. »

mathieuzurstrassen.com