hercher l’absence en voulant voir ce qu’il y avait et ce qui n’est plus, capturer les traces et empreintes rémanentes et les faire revivre à travers des ambiances visuelles et sonores. Autour d’objets qui ont appartenu à ceux qui sont maintenant absents et dans des lieux qui ont été désertés de leur présence. En récoltant des indices et en les installant dans un nouveau cadre, une tentative de rendre compte d’une histoire en en inventant une autre.
Après quelques semaines à prélever des images et des paysages d’Alma et sa région, à emprunter des objets et des histoires à leurs habitants, l’artiste Florence Defawes (Belgique) plante un nouveau décor avec sa récolte dans l’exposition Alma, Lac-Saint-Jean. Au travers d’installations audiovisuelles et multi-supports, elle partage son ressenti, sa curiosité, et déforme une version de réel en manipulant le son et les images.
L’installation Vivre pour conspirer, à même l’espace vitrine de Langage Plus, invite à s’asseoir à son bureau et à s’inspirer d’une de ses photographies pour raconter par écrit une version possible de son histoire.
Florence Defawes
Florence Defawes, originaire de Liège (Belgique), se considère plus comme une vagabonde qu’une artiste. Elle parcourt le monde comme sa propre vie sans savoir vraiment où elle va ni dans quoi elle met les pieds.
Depuis toujours attirée par les milieux des arts et de la scène, elle commence son parcours avec le dessin et la peinture, en entrant à 15 ans à l’Académie des Beaux Arts de Liège. Elle fait ensuite un bref arrêt pour étudier le cinéma à l’Institut des Arts de Diffusion à Louvain-la-Neuve.
S’accordant difficilement avec l’enseignement “classique“, elle abandonne le cursus après quelques mois pour se plonger dans le milieu du travail. Elle atterri trois ans plus tard à Bruxelles à l’Institut de Rythmique Jaques-Dalcroze pour y étudier la pédagogie du mouvement. Elle a l’opportunité d’y pratiquer également la danse contemporaine ainsi que d’approcher une pratique singulière de la musique. Cette période marque un tournant dans sa manière de penser l’art et de comprendre les enjeux de la création.
Après deux ans, elle s’envole vers les États-Unis pour y faire du volontariat dans un refuge pour loups. S’ensuit un voyage au Brésil afin de rencontrer les origines de la capoeira et quelques de ses maîtres. Elle y retourne peu de temps après et réside 6 mois à Sao Paulo pour étudier les arts du cirque et de la scène…
Lire la suite sur le site des Pépinières Européennes de Création
Informations
- 05-04 > 26.05.2019
- Langage Plus
- 555, rue Collard, C. P. 2157 Alma (Québec) G8B 5W1 Canada
- langageplus.com
Production
- La résidence de Florence Defawes a été réalisée dans le cadre des Pépinières Européennes de Création, grâce au soutien financier du Conseil des arts et des lettres du Québec,
- En collaboration avec Transcultures et le Centre SAGAMIE.
- transcultures.be – sagamie.com