Comme chaque année depuis le lancement de La Semaine du Son d’abord Bruxelles puis aussi en Wallonie et en Flandre par l’association Halolalune, Transcultures est heureux de collaborer à cette manifestation fédératrice qui œuvre à donner, pour le plus grand nombre, une écoute attentive à la diversité de la création sonore ainsi qu’à ses enjeux contemporains. Pour cette édition déconfinée de la rentrée 2021, plusieurs performances, environnements, installations (pour la plupart des créations mais aussi des diffusions adaptées aux lieux d’accueil d’œuvres présentées précédemment dans le festival City Sonic) sont proposées par Transcultures dans divers lieux partenaires à Bruxelles et à Namur.
31.08.2021 | Vernissage - Transonic Renaissance - Maison Erasme (Bruxelles)
18:00 | Environnements sonores
Transcultures propose trois environnements audio (sous la forme de salons d’écoute) réunissant des explorateurs du son qui partant de musiques et de textes de l’époque d’Erasme et la Renaissance font le trait d’union avec le contemporain et leur propre recherche artistique.
voir ci-après
20:00 | Performance de Maja Jantar – Pan[d]ora[m] :
C’est grâce à Erasme que nous avons l’image de la boîte de Pandore – avant que les représentations de la renaissance de Pandore ne se concentrent sur sa création/libération de la terre, car dans l’esprit grec, elle signifiait la première femme. Erasme a confondu pithos avec l’autre mot grec pyxis, signifiant boîte lorsqu’il traduisait le poète Hésiode. D’où la création de la « boîte de Pandore » qui devint une métaphore dans notre culture occidentale. Dans d’autres récits de l’histoire, il n’y avait même pas de mention du bocal. Dans cette pièce, des couches sont découpées ensemble via la voix, reliant des enregistrements sonores de Bruxelles avec des échos de la musique de luth de la Renaissance des Pays-Bas, et les nombreux « cadeaux » de Pandore résonnent dans les oscillations et les interstices. » Maja Jantar
Maja Jantar est une artiste céramiste et réalisatrice multidisciplinaire qui excelle dans l’improvisation. Elle vit à Gand. Artiste vocale, elle pratique la polypoésie (poésie, souffles, arts visuels, bruits de bouche, arts sonores, land art, rituels et arts de la scène; une pratique poétique sans limite. Parmi ses projets récents, citons U Ki Yo E – une collaboration multimédia avec le Logos Robot Orchestra où la voix, le mouvement, les robots et l’animation vidéo créent un voyage sensoriel à travers une estampe japonaise.
31.08 > 05.09.2021 | STUBBORN WAVES, La Vague Tetue - MIM (Bruxelles)
Raymond Delepierre : L’installation ropose de ralentir la vitesse du temps qui s’écoule, elle vous enveloppe le corps comme un lainage d’hiver. Stubborn Waves, comme sortis de terre, ramène vers l’auditeur les sons contenus dans le magma de vie terrestre. Les deux haut-parleurs de la sculpture balaient d’un large mouvement circulairement, lentement, l’espace de l’écoute. De couleur noire, l’ensemble pourrait être austère, ténébreux dans ces teintes qui parfois évoquent des choses peu avenantes. Ici tout reste aérien, le noir propose un écrin sobre, il laisse de l’espace aux formes et aux paysages sonores diffusés.Les deux trompes émettent des sons doux, puissant avec des sursauts plus toniques issus des sonorités de la ville, attrapées et ramenées en intérieur par des micros extérieurs, avec des traitements acoustiques qui les colorent sans en effacer totalement les sources. Cette installation fait référence aux moyens mis en place par des protagonistes militaires lors de la seconde guerre mondiale pour combattre, espionner, attaquer, s’approprier l’autre par des procédés d’amplification et de capture du son, telles les grandes oreilles, les radars, les sonars, la fréquence brune.
Avec le soutien de Transcultures
Raymond Delepierre est artiste sonore, ingénieur du son, enseignant (arts sonores) à l’ENSA La Cambre et directeur technique au Rideau de Bruxelles. C’est en composant à partir des bruits d’objets et d’appareillage simples de notre quotidien qu’il a affirmé son souhait de la mise en forme du son au travers d’installations sonores. Il a un intérêt pour la chose qui vit, les sons et leurs espaces d’interaction, les sons comme matériaux, comme objets, comme archives, comme sculptures. Il les organise, transforme et modifie pour leur offrir une autre fonction. Il capte à l’aide de solutions basiques les rayonnements magnétiques, hertziens, électriques, aériens afin de constituer une identité sonore qu’il découpe en séquences par l’interaction d’un événement sur un autre. Il en résulte une suite d’écriture sonore évolutive et en mouvement.
01.09 > 05.09.2021 | Environnements sonores - Maison Erasme (Bruxelles)
Maja Jantar – Pan[d]ora[m] : Performance solo – Création voix et paysage sonore (voir ci-avant).
Paradise Now + Didié Nietzsche – Renaissances sonopoétiques
Suite à partir de fragments de poésie amoureuse du XV et XVIème siècle (Marguerite de Navarre, Catherine des Roches, Etienne Jodelle, Maurice Scève, Joachim Du Bellay…) mis en voix par Yvette et Philippe Franck et de paysages sonores électroniques (dont certains créés à partir d’œuvres de compositeurs renaissants belges dont Johannes Ockeghem et Roland de Lassus) conçus avec Didié Nietzsche (alias A Limb) et masterisés par Yadleen.
Concepteur/producteur/créateur transculturel et sonore basé en Belgique, Philippe Franck a développé depuis les années 90, le projet Paradise Now qui privilégie une démarche activement transversale et collaborative. Paradise Now privilégie une approche sensible et cinématique qui embrasse différentes influences et champs (électronique, sound art, post-rock, post-pop, musiques improvisées…). Il a travaillé étroitement avec divers vidéastes (Régis Cotentin, Hanzel & Gretzel), poètes (Ira Cohen, Gerard Malanga, Catrine Godin, Biba Sheikh, Werner Moron dans Les ours bipolaires, Eric Therer pour le projet & Stuff), chorégraphes (Nadine Ganase, Manon Oligny, Karine Ledoyen), artistes numériques (Philippe Boisnard, Franck Soudan, Jacques Urbanska, Thomas Israël) et autres créateurs audio aventureux ( Christophe Bailleau au sein du duo Pastoral, Gauthier Keyaerts dans Supernova, Stephan Dunkelman, Maurice Charles JJ, A Limb). Depuis 2005, il collabore également avec la performeuse/masseuse holistique Isa*Belle pour une série d’installations et de performances « sonsorielles » diffusées dans de nombreux festivals, centres culturels et événements internationaux.
Didié Nietzsche (membre des collectifs Radio Prague, 48 Cameras, Lamaφ, Neptunian Maximalism…) devient, pour ses projets solo (qui explore aussi fréquemment les scènes virtuelles de Second Life), A Limb, une sorte de Frankenstein artistique, exhumant toutes sortes de cadavres musicaux de leurs tombes, cousant un corps ambiant avec des jambes funk, des pieds punk, des bras expérimentaux, des mains jazz, une tête de drone, insérant un gros cœur de musique ethnique et des poumons krautrock… puis baignant tout le « corps » dans un bain d’effets dub, jusqu’à ce qu’un coup de foudre électro le frappe et qu’il soit… vivant dans toute son audio hybridité !
Alain Wergifosse – Renaissance des cendres
Décomposition granulaire à partir de pièces de divers compositeurs renaissants dont Gilles Binchois, Guillaume Dufay, Roland de Lassus, Carlo Gesualdo Giovanni Pierluigi da Palestrina.
Créateur sonore, vidéographique et multimédiatique, Alain Wergifosse explore, depuis plus d’un trentaine d’années, les systèmes interactifs et la synthèse sonore. Dès le début des années 80, Alain Wergifosse amplifie des objets, manipule électroniquement les sons, le larsen et compose des vidéos expérimentales interactives. S’il s’est longtemps exilé à Barcelone, il a parcouru le monde avec ses projets, en solo ou accompagné. Il a notamment collaboré avec de nombreux groupes et compositeurs de la scène expérimentale polonaise ( Zbigniew Karkowski), espagnol (dont Francisco López) ou allemande (Cluster, Jaki Liebezeit…). De retour en Belgique ces dernières années, il développe un travail plus visuel en vidéo auto-générative, interactive et en microscopie optique. En collaboration avec Transcultures, il développe entre autres des nouveaux systèmes d’amplification de plantes et de micro-algues ainsi qu’une série d’installations et performances qu’il a présenté, de manière contextuelle, dans plusieurs festivals et événements internationaux (City Sonic, Kikk, Semaine du Son,…).
Horaire : 10:00 > 18:00
Production : Transcultures, La Semaine du Son en partenariat avec la Maison d’Erasme
03.09.2021 | Créer du Lien - Autonomie (Bruxelles)
En échange direct avec le public, le collectif LAMAφ propose une performance de 20 minutes en résonance avec l’espace ‘Autonomie – centre d’arts pluriels où il est actuellement en résidence.
La performance transdisciplinaire – musique live analogique et numérique, danse, vidéo, voix – prend comme fil rouge le “créer du lien” dans le réel, besoin essentiel et vital pour l’espèce humaine sur une planète qui isole de plus en plus l’individu. Dans l’instant présent, LAMAφ s’adapte aux circonstances tout en se nourrissant de l’énergie de l’espace performatif. Le spectateur fera partie du plateau et aura la possibilité de se déplacer dans l’espace de jeu afin de varier ses points d’écoute, ses angles de vision de la performance en cours.
Dans sa recherche artistique le collectif LAMAφ a pour but d’ouvrir le champs des possibles dans une époque de crise sans précédent où la réalité se transforme de manière imprévue. LAMAφ souhaite à la fois développer de nouvelles créations artistiques et rendre son engagement accessible et enrichissant pour les autres, tout en s’inspirant du concept MbUS (Music-based Under Score) du contrebassiste et danseur David Leahy.
LAMAφ a vu le jour en mars 2020 en pleine pandémie à l’initiative de JJ Duerinckx et depuis n’a eu cesse de performer et d’accueillir d’autres artistes dans ses performances régulières extra et intra muros.
Avec: Ching Shu Huang – Jean-Jacques Duerinckx – Antoine Dupuy-Larbre – Marcello Giannandrea – Emanuele Gonano – Mattia Massolini – Didié Nietzsche – Petermfriess – Katrishania Renata – Eliza Pais Sogos
04.09.2021 | Soirée en hommage à Stephan Dunkelman - Project(ion) room
Transcultures est particulièrement ému d’être partenaire de cette belle soirée rendant un hommage vivant et pluriel au compositeur Stephan Dunkelman qui a œuvré efficacement au sein de la Semaine du Son et également de Transcultures. Son grand talent et sa générosité survivront à son décès soudain advenu en novembre 2020.
« Mon travail consiste à solidariser Temps et Espace animés. Développer d’une part des expressions de l’espace pour le musical; les intégrer à celles, déjà existantes, du temps ou mieux, les dessiner en cours de réalisation lorsque se dévoilent de nouvelles expressions du temps. Moduler, d’autre part, des motifs sonores choisis pour leurs qualités morphologiques ou imagiques en s’éclairant de leur rhiza pour les dynamiser. Jouer avec les images mentales qu’elles suggèrent et percevoir ainsi la nature des phénomènes animés qui en découlent. L’esprit de la danse et la nécessité du silence sont les émetteur – transmetteurs que j’ai choisi pour m’orienter. Leur présence s’impose et s’oublie en phase de composition pour laisser le spirituel guider les sens. Pour qu’entre la Terre et le Ciel l’écoute soit verticale. Même si je danse en silence, je ne peux le faire qu’en musique… » Stephan Dunkelman
En tant que compositeur, Stephan Dunkelman a participé à de nombreux projets artistiques et a été primé à plusieurs reprises lors de concours internationaux. Ses collaborations avec des artistes de disciplines diverses lui ouvrent des champs de création et d’expérimentation infinis. Sa musique participe à l’élaboration de scénographies, chorégraphies (Michel Kelemenis, Michèle Noiret), expositions (Angel Vergara, Phil Billen) et contribue au travail de cinéastes (André Dartevelle, Wim Vandekeybus), de metteurs en scène (Derek Goldby), ou encore de musiciens (Michaël Grébil). Son travail consiste à solidariser Temps et Espace animés. Il s’agit de développer d’une part des expressions de l’espace pour le musical; les intégrer à celles, déjà existantes, du temps ou mieux, les dessiner en cours de réalisation lorsque se dévoilent de nouvelles expressions du temps. Il est question de moduler, d’autre part, des motifs sonores choisis pour leurs qualités morphologiques ou imagiques en s’éclairant de leur rhiza pour les dynamiser, mais aussi de jouer avec les images mentales qu’elles suggèrent et percevoir ainsi la nature des phénomènes animés qui en découlent.
- Des voix parmi les pierres – Elena Dunkelman et David Baltuch
- La Pensée Musicale de Stephan Dunkelman – Elizabeth Anderson
- Épitaphe à Stephan Dunkelman – Jean-Jacques Duerinckx
- ƒor Adamah Wood – Michaël Grébil
- Une Guirlande Musicale pour Stephan Dunkelman – Annette Vande Gorne
05 > 05.09.2021 | Ce qui nous (re)lie - Stéphanie Laforce - Kioske du Parc Royal (Bruxelles)
Avec des moyens simples tels que des élastiques de vélo, des cordes, des poulies, un mat central, et par le bais des nouvelles technologies, l’artiste Stéphanie Laforce (BE) transforme les kiosques à musique en navires… Par la manipulation des élastiques, le public devient acteur et joue de cet instrument en direct. Chaque élastique est pourvu d’un comportement musical propre qui soit déclenchera des sons (cornes de brume, mouettes, tonnerre), soit générera des sons (amplitude des vagues, accélération du vent, chant des sirènes et des animaux marins…). Les élastiques sont rendu musicaux par l’intermédiaire d’un système numérique crée par l’artiste. Le public est invité à manipuler le dispositif. Les sons sont définis/déclenchés à partir de l’analyse des forces et de variations de poids exercées sur ces « cordes » de différentes résistance. Une traversée sonore, une improvisation musicale collective se noue entre les différents spectateurs dans leur espace de jeu. Nous sommes tous sur le même bateau…
Artiste multimédia et compositrice de musique électroacoustique, Stéphanie Laforce crée ses propres univers créatifs, entre électroacoustique, installations transmédiales, performances. Elle construit des dispositifs sonores poétiques pour ses compositions électroacoustiques avec lesquels elle développe des univers originaux pour le théâtre, le cirque, des expositions, des installations. Sa production sonore embrasse des compositions aux univers variés et très personnels, poétiques, engagés socialement, vocaux ou instrumentaux. Elle tente de répondre à une question essentielle : la place de l’humain dans un monde machinique.
Embarquements : 13h30 – 14h – 14h30 – 15h – 15h30 – 15h30 – 16h – 16h30 – 17h
Avec le soutien financier de la bourse Rayonnement Wallonie, initiative du Gouvernement Wallon, opérée par St’art sa, de la Fédération Wallonie Bruxelles et du Service des Arts de la Scène de la Province de Hainaut/La Fabrique de Théâtre et de Transcultures.
08.09.2021 | No Lockdown Sonopoetics - Performance + vidéo | Le Delta (Namur)
Dans le cadre du projet No Lockdown Art lancé lors du premier confinement global en mars 2020, Transcultures et les Pépinières européennes de Création ont demandé à plusieurs auteur(e)s de différents pays d’écrire pendant le confinement leurs impressions poétiques, réflexions, interrogations……). Ces « correspondances confinées » ont fait l’objet de mise en son soit par les auteur(e)s eux-mêmes, soit par d’autres artistes sonores avec des créations d’esthétiques diverses à chaque fois adaptées aux spécificités des contributions poétiques qui nous parlent tant de ces temps viraux que plus largement de nos mutations sociétales mais aussi émotionnelles.
Cet événement de performances complétées par des vidéos permettant de découvrir intimement des artistes singuliers du texte et de la parole s’inscrit dans cette série de rencontres Sonopoetics (traits d’union poésie et arts sonores, initiées par Transcultures et le label Transonic) à géométrie variable.
Maja Jantar (PL/NL) + Paradise Now (FR/BE) | Performances
Accueillis en résidence Sonopoetics au Delta de Namur en mars 2021 (en partenariat avec Transcultures et les Pépinières européennes de Création), Maja Jantar (voix, paysages sonores) et Paradise Now (électronique, guitare, voix) ont travaillé sur un matériel – textuel et musical – commun. Au final, une performance audio poétique intégrant des moments de liberté improvisée ainsi que des compositions voyageuses et organiques.
Pour cette première apparition publique, le duo invite l’artiste sonore/holistique Isa*Belle (FR) à les rejoindre pour quelques pièces combinant électronique, guitare, voix et bols chantants.
Ordinaire (BE) | Performances
Sous le pseudonyme d’Ordinaire, Eric Therer (textes) et Stephan Ink (basse-laptop) empruntent à la fois à l’expérimentation sonore et à l’héritage post-dadaïste. La démarche du duo liégeois est de collecter des images et des sons dans notre environnement quotidien le plus immédiat qui ont valeur d’icônes incontournables. Les dancings le long des routes nationales, les friteries, la lourdeur administrative… autant de références qui appartiennent au patrimoine culturel réel ou onirique de la Belgique ici poétisé avec humour, insolence et une esthétique low-tech
Philippe Franck (BE/FR) + Zoé Tabourdiot (FR) : Poévies | Vidéos audio-poétiques
Avec la participation de Catrine Godin (QBC), Richard Martel (QBC), Eric Therer (BE)
« Poévies » est un projet audio-visuel multiforme (capsules, installation, film) en évolution initié, en 2018, par Philippe Franck en complicité avec Zoé Tabourdiot et produit par Transcultures. Il s’agit de capturer des moments intimes de poètes francophones contemporains singuliers, en lecture/performance qui peuvent être mêlés à des courts entretiens dans leurs espaces de création/de vie en privilégiant la magie du moment, mais aussi celle des rencontres et des accidents heureux « on the road ». A ce jour, trois premiers volets ont été réalisés : le premier avec le performeur/éditeur québécois Richard Martel, le second avec la poétesse montréalaise Catrine Godin et le troisième avec l’auteur/performer liégeois Eric Therer.
20.00 | Entrée libre
Production : Transcultures, La Semaine du Son, en partenariat avec le Delta
Le Delta, Av. Fernand Golenvaux 18 – Namur
Informations
- 30.08 > 05.09 | Bruxelles
06.09 > 12.09 | Flandre + Wallonie - lasemaineduson.be
Production
- Transcultures @ La Semaine du Son 2021 – avec l’aide de Transcultures
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